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Comment bâtir un portefeuille de placement solide

Suivez ces conseils pour bâtir un portefeuille de placements qui répond à vos besoins.

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Tout le monde veut savoir comment bâtir un portefeuille de placements qui dégage de bons résultats au fil du temps. Malheureusement, il n’y a pas d’approche unique pour obtenir de solides rendements. Pour réussir, les investisseurs doivent créer un portefeuille qui correspond à leurs besoins individuels et à leur style de placement. « La pire chose qu’un investisseur peut faire, c’est de suivre le troupeau », affirme Brian Belski, stratège en chef - Placements à BMO Marchés des capitaux.

Les investisseurs doivent plutôt se fier à leur propre processus, c’est-à-dire choisir le bon type de placements, dans les bonnes proportions, pour se sentir à l’aise avec les fluctuations du marché tout en atteignant leurs objectifs. « De cette façon, ils n’agiront pas sous le coup de l’émotion, n’achèteront pas un actif simplement parce que sa valeur augmente, et ne le vendront pas parce qu’il est à la baisse », déclare M. Belski.

Morgan Ulmer, une planificatrice financière agréée établie à Calgary, est d’accord.

« La plupart des investisseurs qui affirment que le marché ne fonctionne pas sont ceux qui ont investi sans égard à leur tolérance au risque. Par conséquent, ils vendent leurs placements lorsque la situation devient difficile, puis ratent la reprise. Le secret est de bâtir un portefeuille de placements diversifié dont la répartition de l’actif vous convient. »

Peu importe votre style de placement – audacieux, prudent ou quelque part entre les deux –, voici quelques lignes directrices pour bâtir un portefeuille d’actions qui rapporte.

Diversifiez

Même ceux que le risque n’effraie pas devraient avoir des placements bien diversifiés, affirme M. Belski, ce qui signifie une combinaison d’actions, d’obligations, de biens immobiliers et de capital-investissement. Il est également important de ne pas trop investir dans un seul secteur, ce qui peut être un problème au Canada, qui compte bien des entreprises dans le secteur financier et le secteur de l’énergie. Heureusement, il y a d’autres secteurs à considérer. « Au Canada, les secteurs des communications et de la consommation sont solides, et c’est là qu’il faut diversifier ses placements », dit M. Belski.

Dans les secteurs de la santé, de l’industrie et de la consommation courante aux États-Unis, toutes les sociétés présentant un bilan solide, des flux de trésorerie stables, des bénéfices et une croissance des dividendes pourraient avoir leur place dans un portefeuille modèle. Au Canada, il n’y a pas beaucoup de sociétés dans le secteur de la santé cotées en bourse, ce qui signifie que vous devez chercher ailleurs si vous voulez détenir un vaste panier d’actions.

Regardez ailleurs

La diversification nécessite également d’examiner d’autres facteurs, comme les sources de revenus, explique Mme Ulmer. Par exemple, elle remarque que de nombreux investisseurs à Calgary privilégient le secteur de l’énergie, ce qui peut être un problème lorsque les prix du pétrole chutent. « Ces employés dépendent non seulement du salaire de leur employeur, mais aussi de leur régime d’achat d’actions des employés; ils ont donc une exposition trop élevée à une action en particulier », dit-elle.

Examinez tous vos comptes

De même, lorsque vous déterminez la répartition de votre actif, examinez l’ensemble de votre portefeuille, y compris les régimes de retraite auxquels vous cotisez. Les jeunes investisseurs peuvent se permettre d’assumer plus de risques, car ils ont plus de temps pour se remettre d’un repli. Toutefois, s’ils ont un régime de retraite plus prudent ou s’ils savent qu’ils recevront des prestations du Régime de pensions du Canada à la retraite, ils pourraient être en mesure de s’exposer à un risque lié aux actions plus important qu’ils ne le croient.

Le plus important, c’est que votre pourcentage total d’actions et d’obligations – dans tous les comptes de placement, et non dans un seul – corresponde à votre niveau de tolérance au risque, explique Mme Ulmer.

« Les investisseurs doivent se fier à leur propre processus pour se sentir à l’aise avec les fluctuations du marché. »

Achetez en fonction de vos besoins

Il y a bien des raisons pour lesquelles les gens investissent, et cela n’a parfois rien à voir avec l’épargne-retraite. Certains peuvent vouloir mettre de l’argent de côté pour acheter une maison et d’autres, épargner pour les études d’un enfant. D’autres encore voudront peut-être un peu plus d’argent pour payer leurs dépenses quotidiennes.

Ce que vous mettez dans votre portefeuille dépend de vos objectifs. Par exemple, si vous pensez acheter une nouvelle voiture dans trois ans, vous pourriez acheter des placements plus prudents, comme des obligations à court terme ou des actions de premier ordre fiables. De cette façon, vous protégez votre capital contre une perte importante – les cours obligataires augmentent souvent quand les actions baissent – tout en obtenant un rendement potentiel sur ces économies entre-temps. Par conséquent, pensez à vos objectifs lorsque vous bâtissez un portefeuille d’actions.

Si vous êtes à la retraite, vous devriez peut-être acheter plus d’actions qui versent des dividendes et utiliser ces versements pour financer votre mode de vie. Dans ce cas, calculez le montant dont vous avez besoin sur une base mensuelle ou trimestrielle, puis créez un portefeuille qui génère le revenu dont vous avez besoin. « C’est à ce moment-là que vous voudrez une plus grande pondération d’instruments qui génèrent des revenus dans votre portefeuille », explique M. Belski.

En fin de compte, lorsqu’ils bâtissent un portefeuille de placements, les investisseurs doivent réfléchir profondément pour comprendre leurs objectifs et leur niveau de tolérance au risque. S’ils sont à l’aise avec leur répartition de l’actif – et qu’ils peuvent la conserver malgré les aléas du marché –, ils obtiendront un rendement de placement solide à long terme. « Concentrez-vous sur les données fondamentales, achetez des actifs que vous comprenez, et tout ira bien », dit Brian Belski.

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