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Négociation d'options : Introduction aux options

David McGann, directeur de BMO Ligne d'action, et Tony Zhang, stratège en chef d'OptionsPlay, passent en revue les principes de base d'un contrat d'option et expliquent comment acheter et vendre des options d'achat et de vente.

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Comprendre les opérations sur options

Épisode 01 – Introduction aux options

David McGann (00:17) Bonjour à tous nos auditeurs. Je m’appelle David McGann. Je suis directeur général à BMO Ligne d’action et je suis ravi de coanimer le webinaire d’aujourd’hui, qui est une introduction aux options. Je suis accompagné de Tony Zhang. Tony est stratège en chef à OptionsPlay, où il dirige la création des options, des produits de négociation et de la formation des investisseurs, et supervise la recherche quantitative sur les options. Il collabore régulièrement avec la chaîne CNBC pour livrer son analyse des marchés sous l’angle des principes fondamentaux de l’analyse technique et des options. Nous avons donc véritablement un expert du domaine ici aujourd’hui qui nous aide à lancer une nouvelle série extraordinaire de contenus et de formations axés sur les options. Sur ce, Tony, je vous cède la parole pour que nous commencions cette introduction aux options.

Tony Zhang (01:07) Merci beaucoup, Dave, et merci à tout le monde ici à BMO. C’est avec enthousiasme que nous lançons cette série pour aider les investisseurs à mieux comprendre les options, les contrats d’options et la façon de réfléchir à la façon d’intégrer les options à votre portefeuille. Merci beaucoup. Allons-y tout de suite.

(01:27)

Commençons donc par notre premier webinaire de notre série, qui est une introduction aux options. Dans ce webinaire, nous allons explorer et expliquer les notions de base des contrats d’options. Nous parlerons de l’achat et de la vente d’options d’achat et de vente afin de mieux comprendre les différents types de stratégies que vous pourriez déployer dans votre portefeuille et la façon dont vous devriez envisager d’intégrer des options à votre portefeuille global, que ce soit pour générer un revenu, spéculer sur l’orientation globale du marché ou même potentiellement protéger quelque peu votre portefeuille des baisses. Alors, allons-y et commençons. Mais avant, je tiens à préciser que notre exposé d’aujourd’hui est purement destiné à vous informer et à vous montrer des exemples. Nous ne faisons aucune sollicitation et nous ne vous recommandons ni d’acheter, ni de vendre aucun des titres précis que nous utiliserons à titre d’exemples aujourd’hui.

(02:20)

Commençons donc par un bref aperçu de ce que nous aborderons ici aujourd’hui. D’abord et avant tout, nous voulons nous assurer que vous compreniez ce qu’est un contrat d’options, la différence entre un acheteur et un vendeur d’un contrat d’options, et la différence entre un contrat d’options d’achat et un contrat d’options de vente. Ensuite, nous examinerons un exemple pour que vous amélioriez votre compréhension des options et puissiez comparer l’exposition que vous avez en détenant un contrat d’options par rapport à celle que vous avez en détenant les actions sous-jacentes. Cette comparaison vous permettra de bien comprendre les différences et de déterminer si vous devriez envisager d’utiliser une exposition aux actions ou à des options. Nous verrons ensuite les raisons habituelles pour lesquelles les investisseurs utilisent des options. Nous examinerons quelques cas d’utilisation différents : pour générer un revenu, spéculer sur l’orientation globale des marchés et protéger votre portefeuille contre une correction à la baisse de l’ensemble des marchés. Pour terminer, nous allons conclure par quelques meilleures pratiques sur l’utilisation de ces stratégies d’options avant de redonner la parole à Dave qui vous montrera comment utiliser la plateforme de BMO Ligne d’action pour trouver et utiliser certaines de ces stratégies.

(03:34)

Commençons donc par une compréhension de base de ce qui est une option, parce que la première fois que vous examinez un contrat d’options, cela peut sembler un peu intimidant, parce qu’il s’agit essentiellement d’un document juridique. C’est un contrat entre un acheteur et un vendeur. Nous allons vous expliquer en quoi consiste ce contrat afin de vous aider à mieux comprendre ses modalités et ce à quoi vous pourriez être tenu ou avoir droit en tant qu’acheteur ou vendeur d’options. Donc, d’abord et avant tout, la chose la plus simple à comprendre est qu’un contrat d’options est simplement une entente entre un acheteur et un vendeur. Dans ce cas-ci, l’acheteur sera toujours la partie qui paiera une prime pour avoir les droits prévus dans le contrat.

Dans ce cas-ci, le vendeur sera celui qui reçoit la prime que l’acheteur paie, ce que nous appelons parfois le « revenu » reçu de la vente du contrat d’options. En tant que vendeur, vous avez l’obligation de vous conformer aux modalités du contrat, si l’acheteur choisit d’exercer ces droits. Parfois, pour mieux comprendre la situation, nous utilisons une métaphore. Nous pensons que c’est comme conduire une voiture. L’acheteur est la personne qui conduit la voiture. Il conservera le contrôle et il paie pour cela. C’est l’acheteur qui décide si la voiture va à gauche ou à droite, et c’est à lui de décider s’il veut exercer ses droits. Et, en tant que vendeur d’une option qui reçoit une prime payée par l’acheteur, vous êtes en fait sur le siège du passager. Vous êtes à la merci du conducteur, de la direction où il veut aller. C’est pourquoi, si l’acheteur choisit d’exercer ses droits, en tant que vendeur, vous avez l’obligation, en vertu du contrat, de vous acquitter de cette obligation.

David McGann (05:35) Merci, Tony. Merci de ces explications. J’aime beaucoup l’utilisation des métaphores. Je crois que les investisseurs individuels ont historiquement été plus enclins à être des acheteurs et des conducteurs, pour utiliser votre métaphore, plutôt que des vendeurs. Avez-vous observé une évolution à cet égard au fil du temps et, si oui, pourquoi?

Tony Zhang (05:55) C’est une excellente question, Dave. Je travaille dans les options comme stratège depuis 18 ans, et au cours de cette période, j’ai certainement observé de nombreux changements quant à la façon dont les investisseurs utilisent les options. Il y a 18 ans, nous observions que les investisseurs individuels qui négociaient des options étaient surtout des acheteurs d’options. C’était surtout les professionnels, les mainteneurs de marché et les investisseurs institutionnels qui vendaient des options, percevaient les primes, le revenu, sur la vente d’options. Mais, ces dernières années, nous avons vraiment observé une amélioration des connaissances des investisseurs individuels, de leur accès aux connaissances et de leur compréhension des stratégies d’options, notamment des lettres grecques sous-jacentes. Par conséquent, nous avons observé une approche beaucoup plus équilibrée pour les négociateurs individuels en ce qui a trait à l’achat et à la vente d’options.

Ces jours-ci, nous voyons beaucoup plus de négociateurs individuels vendre des options qu’il y a une dizaine d’années.

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Tony Zhang (07:06)

Examinons donc maintenant l’anatomie d’une option. C’est ici que nous disséquerons les modalités juridiques de l’entente entre l’acheteur et le vendeur. Ainsi, vous comprendrez beaucoup mieux ce qu’est un contrat d’options. Examinons donc d’abord les modalités convenues entre l’acheteur et le vendeur. La première modalité que nous verrons est le montant du contrat. Combien d’actions sous-jacentes chaque contrat représente-t-il? Pour la plupart des options sur FNB, sur indice et sur actions, le montant du contrat est un multiple de 100, c’est-à-dire 100 actions ou 100 fois le niveau de l’indice. Chaque contrat représentera 100 actions, et vous pouvez négocier plusieurs contrats. Mais le plus petit nombre de contrats que vous pouvez négocier est un contrat. La deuxième chose dont vous conviendrez est le produit ou l’actif sous-jacent. Il peut s’agir d’une action, d’un FNB, d’un indice, d’une devise ou d’un produit de base. Il s’agit le plus souvent d’actions, de FNB ou d’indices négociés sur une bourse américaine ou canadienne.

(08:12)

Dans ce cas-ci, nous utiliserons comme exemple l’action d’Oracle négociée à la Bourse de New York. La prochaine chose que vous devez regarder, c’est le prix dont vous avez convenu, qui est habituellement appelé le « prix d’exercice ». Le prix est établi en dollars par action. Ce que vous faites, c’est que vous convenez d’un prix auquel vous pouvez acheter ou vendre les actions sous-jacentes à l’échéance du contrat d’options ou avant celle-ci. Et l’échéance est la dernière modalité des contrats que nous verrons. C’est la date à laquelle le contrat d’options expirera. Ainsi, l’acheteur a le droit d’acheter ou de vendre les actions sous-jacentes au prix précisé jusqu’à la date d’échéance. Dans ce cas-ci, il s’agit du 19 avril. Ainsi, nous comprenons mieux les modalités dont nous avons convenu. La seule chose qu’il nous reste à préciser, c’est s’il s’agit du droit d’acheter ou de vendre les actions à un prix précis. Cela déterminera s’il s’agit d’une option d’achat ou d’une option de vente. Vous commencez peut-être à trouver que cela fait beaucoup de modalités dont il faut convenir pour les options d’achat et de vente. Examinons l’exemple réel avec l’action d’Oracle. Voyons d’abord l’exemple d’une option d’achat. Il nous donne le droit, en tant qu’acheteur de l’option, d’acheter 100 actions d’Oracle à un prix de 100 $ l’action au plus tard à la date d’échéance, qui est le 19 avril. Notre objectif ici est que vous compreniez les modalités dont vous convenez. Dans cet exemple particulier, si vous achetez cette option d’achat d’actions d’Oracle au prix d’exercice de 100 $ échéant le 19 avril, examinons les trois scénarios différents qui pourraient se produire.

(10:14)

Dans le premier scénario, le cours de l’action à l’échéance est supérieur à 100 $. Dans ce cas, vous exercerez probablement votre option d’achat, car vous pourrez acheter pour 100 $ une action qui vaut plus de 100 $. Ce sera avantageux pour vous, en tant qu’acheteur d’une option d’achat, parce que vous pourrez exercer votre option d’achat, acheter l’action à 100 $ et vendre immédiatement votre action sur le marché libre à un prix plus élevé. Il s’agirait des gains potentiels du contrat. Le deuxième scénario serait que le cours de l’action demeure à 100 $ ou moins jusqu’à l’échéance du contrat. Nous disons alors que votre option est hors du cours, parce que, dans ce scénario, vous n’exerceriez généralement pas une option d’achat au prix de 100 $ par action si l’action vaut 100 $ ou moins parce qu’il n’y a pas d’avantage économique à le faire. Il vaut mieux acheter l’action sur le marché libre au cours actuel de 100 $ ou moins. Dans ce scénario particulier, l’option d’achat que vous achetez expirera tout simplement sans valeur. Dans ce cas-ci, comme l’acheteur a payé une prime pour conclure le contrat et que celui-ci expire sans valeur, il perd la prime qu’il a versée. Mais ce qui est en fait plus courant dans ce scénario, c’est qu’avant la date d’échéance, lorsque vous achetez une option, sa valeur fluctuera en fonction du cours du titre sous-jacent, de la volatilité et du temps qu’il reste avant l’échéance. Ce que vous pouvez faire, c’est simplement vendre les contrats d’options que vous avez achetés. Donc, si vous aviez acheté le contrat initial pour 5 $, que celui-ci soit maintenant d’une valeur de 10 $ ou de 3 $ selon l’évolution des actions, vous pouvez toujours simplement vendre votre contrat et réalisez un profit ou un gain.

(12:32)

Ce sont donc généralement les trois scénarios dans lesquels vous vous retrouverez, que ce soit à l’échéance ou avant. Cela déterminera généralement si vous conservez un contrat jusqu’à l’échéance. Si nous examinons un contrat de vente, c’est très semblable, c’est simplement l’inverse, parce que, maintenant, au lieu du droit d’acheter les actions 100 $ chacune, vous avez maintenant le droit de les vendre à 100 $ à la date d’échéance ou avant. Reprenons le même exemple ici. Supposons que vous achetiez une option de vente d’actions d’Oracle au prix d’exercice de 100 $ échéant le 19 avril. Si l’action se négocie sous les 100 $, comme dans le cas de l’option d’achat, cette option est maintenant ce que nous appelons « dans le cours », car vous pouvez maintenant vendre les actions à 100 $ et les acheter sur le marché libre à un prix moindre. Et cela vous permet d’acheter les actions sur le marché libre à un prix moindre et de les vendre immédiatement au vendeur à 100 $; en encaissant la différence entre le prix auquel vous achetez les actions et le prix de 100 $ auquel vous pouvez les vendre au même moment. C’est dans ce cas que, si vous détenez le contrat d’options, vous pouvez exercer ce droit et réaliser un profit correspondant à l’écart entre le prix actuel et le prix d’exercice. Ou si, disons, à l’échéance, l’action est à 100 $ ou plus. Dans ce cas, il n’est pas logique sur le plan économique d’exercer votre option de vente. En effet, si vous vendez les actions à 100 $, mais que vous devez les racheter au prix plus élevé auquel elles se négocient actuellement, ce n’est pas logique sur le plan économique. Dans ce cas-ci, nous considérons donc que l’option est sans valeur à l’échéance. Tout comme dans le cas d’une option d’achat, si une option de vente que vous avez achetée expire sans valeur, vous avez perdu la prime que vous avez payée pour le contrat d’option et vous subissez une perte sur cette opération. Dans le troisième scénario, si le contrat d’options que vous avez acheté fluctue au fil du temps, augmente ou diminue, et que la volatilité change, tout cela aura une incidence sur la valeur de votre option. Si vous avez acheté cette option, disons, 5 $ par contrat, sa valeur fluctuera et vous pourrez toujours la vendre à ce prix dans le futur. Que cela se traduise par un gain ou une perte dans le sous-jacent déterminera vos profits ou vos pertes pour ce contrat.

(15:22)

J’espère donc que cela vous donne une meilleure idée de ce que pourraient signifier pour votre portefeuille vos décisions d’achat ou de vente d’options d’achat ou de vente. J’ai toujours trouvé que, parce qu’on peut avoir des options d’achat ou de vente et qu’on peut être l’acheteur ou le vendeur d’une option d’achat ou de vente, cela peut être très déroutant pour beaucoup de nouveaux utilisateurs d’options d’essayer de se souvenir de tous ces différents scénarios et du moment où ils peuvent les utiliser. À mon avis, l’une des meilleures façons de s’en souvenir est d’utiliser un simple tableau en T. On a les stratégies haussières au haut du tableau et les stratégies baissières au bas, et on a les options d’achat à gauche et les options de vente à droite. Donc, l’option d’achat en position acheteur et l’option de vente en position vendeur sont les stratégies haussières. Ce que nous appelons une option d’achat en position acheteur est simplement l’acheteur d’une option d’achat. Et lorsque nous parlons d’une option de vente en position vendeur, nous parlons du vendeur d’une option de vente. Par conséquent, lorsque vous achetez une option d’achat, vous adoptez une stratégie haussière, qui vous donne le droit d’acheter l’action. Et lorsque vous vendez une option de vente, il s’agit également d’une stratégie haussière qui vous donne l’obligation d’acheter l’action. Maintenant, lorsque vous envisagez d’acheter l’action, vous voulez que la valeur du sous-jacent augmente, et c’est pourquoi nous disons qu’il s’agit d’une stratégie haussière. Et vice versa, l’achat d’une option de vente est une stratégie baissière qui vous donne le droit de vendre l’action à un prix précis. Mais une option d’achat en position vendeur, c’est-à-dire si vous vendiez une option d’achat, touchez une prime et êtes tenu de vendre l’action, c’est également une stratégie baissière, car, dans toute stratégie où vous avez le droit ou l’obligation de vendre l’action, vous voulez généralement que la valeur du titre sous-jacent diminue. Le tableau en T est donc un excellent moyen de vous aider à vous rappeler quelle stratégie sera haussière et quelle stratégie sera baissière. N’oubliez jamais que les options d’achat sont à gauche, les options de vente, les stratégies haussières sont au haut du tableau, tandis que les stratégies baissières sont au bas. Afin de mieux comprendre ces stratégies, il est toujours préférable de simplement revenir à quelque chose que nous comprenons mieux. Je crois que la plupart des auditeurs comprennent mieux l’achat et la vente d’actions que les stratégies d’options.

(18:01)

Comparons donc ici l’exposition que vous avez dans votre portefeuille lorsque vous détenez l’action ou le FNB sous-jacent à celle que vous avez si vous détenez l’option. Cela vous aidera à mieux comprendre quand vous pourriez vouloir utiliser des actions et quand vous pourriez vouloir utiliser des options dans votre portefeuille. Commençons donc par les actions. Qu’obtenez-vous lorsque vous détenez une action et qu’obtenez-vous lorsque vous détenez une option? Vous détenez une action parce que vous croyez qu’elle s’appréciera; c’est la principale raison pour laquelle vous détenez une action ou un FNB. Vous croyez que sa valeur augmentera dans l’avenir. Lorsque vous détenez cette action, vous obtenez une participation réelle dans la société ou le FNB que vous détenez dans ce portefeuille. Cela vous donne le droit aux dividendes et les droits de vote associés à l’action. L’avantage d’un placement en actions est le fait que l’horizon de ce placement est infini. Vous pouvez avoir n’importe quel horizon de placement, vous pouvez conserver une action quelques minutes ou quelques années, peu importe combien de temps vous souhaitez la conserver. Et tant que vous avez la marge nécessaire pour la conserver, vous pouvez la conserver aussi longtemps que vous le souhaitez.

(19:17)

Comparons cela maintenant à un contrat d’options. Lorsque vous achetez un contrat d’options, il vous donne le droit d’acheter ou de vendre les actions à un prix précis au plus tard à la date d’échéance. Ce sont les modalités du contrat d’options dont nous avons parlé plus tôt. Ici, vos objectifs seront très différents. Tout dépend si vous croyez que l’action va s’apprécier ou se déprécier sensiblement. Lorsque vous achetez une action, vous la détenez uniquement parce que vous croyez qu’elle prendra de la valeur. Mais les contrats d’options vous donnent beaucoup plus de choix. Vous pouvez négocier des options dans des perspectives bien différentes, que vous pensiez que l’action s’appréciera ou se dépréciera, ou même qu’elle conservera la même valeur. Il existe des stratégies d’options qui peuvent vous permettre de tirer parti de tous ces différents scénarios. Maintenant, il y a des compromis à faire avec des options, parce que vous ne toucherez pas les dividendes versés à l’égard du titre sous-jacent et n’aurez pas les droits de vote associés au titre sous-jacent, si vous détenez une option. Et les contrats d’options, contrairement aux titres de participation, ont un horizon temporel. Ils expirent à une certaine date, et c’est soit que vos perspectives se concrétisent ou non d’ici là, car vous n’avez que jusqu’à cette date pour exercer vos droits. Ce sont là certaines des choses auxquelles il est important de porter attention en tant qu’investisseur en options et qui sont ne pas les mêmes que pour un investisseur en actions. Maintenant, je crois qu’il est important de comprendre ce qui influence la valeur des actions que vous détenez ou la valeur des options que vous détenez peut-être dans votre portefeuille. Ainsi, dans les cas d’une action, nous nous intéressons aux bénéfices, aux revenus et à la façon dont l’équipe de direction d’une société gère les perspectives de ce titre. De nombreux investisseurs examinent des facteurs techniques en analysant le graphique du cours du titre pour déterminer où il se situera à l’avenir, et effectuent des analyses fondamentales, en examinant les valorisations et l’état des résultats. Ils tentent de comprendre comment va l’entreprise. Investir dans des actions exige habituellement plus de capital. Je crois que l’avantage pour beaucoup d’investisseurs, du point de vue de la simplicité, est que les actions vous donnent une exposition symétrique, ce qui signifie que l’on sait exactement combien d’argent on gagnerait si l’action augmentait de 10 $ et que l’on sait exactement combien d’argent on perdrait si l’action reculait de 10 $. C’est une quantité de risque symétrique : si l’action augmente de 10 $, on gagne un certain montant, et si l’action recule de 10 $, on perd exactement le même montant. Il s’agit donc d’un profil de risque symétrique, très facile à comprendre. Avec les options; vous commencez à ajouter de la complexité, car ce ne sont pas seulement les bénéfices et les revenus de l’entreprise, et l’orientation de l’action qui influeront sur vos profits et vos pertes. De multiples facteurs influeront sur la valeur d’une option. Le titre sous-jacent sera le principal moteur de la valeur de l’option. Cependant, la période de volatilité et même les taux d’intérêt auront un effet sur la valeur sous-jacente d’un contrat d’options. Vous ajoutez donc de la complexité à la question des facteurs qui influenceront le prix des options, mais il faut habituellement moins de capital pour effectuer une opération sur options qu’une opération sur actions. Et il y a ce que nous appelons un risque asymétrique. C’est ce que nous, les négociateurs d’options, appelons la convexité. Si vous vous êtes déjà demandé ce que vous alliez faire des choses que vous avez apprises en mathématiques au secondaire et au collège, eh bien, c’est l’une des places où vous pouvez les appliquer, parce que le diagramme des résultats d’un contrat d’options n’est pas linéaire. Dans certains cas, les profits potentiels accéléreront et, dans d’autres, les risques potentiels décéléreront. Ce sont là tous des arbitrages que vous pouvez faire. En déterminant les contrats d’options que vous négociez, vous avez une meilleure idée de la mesure dans laquelle votre profil de risque sera asymétrique. Ce sont là certaines des questions que nous allons approfondir en utilisant quelques exemples. Au fur et à mesure que nous progresserons dans d’autres parties de cette série de webinaires, cela vous donnera une idée plus approfondie de ce qui influence la valeur d’une option et dans quelle mesure.

David McGann (23:47) Tony. Je vais brièvement intervenir ici. Je sais que vous avez présenté quelques nouveaux termes; vous avez mentionné que dans la série nous aurons plus de contenu approfondissant davantage certains termes liés aux options. Je crois qu’un terme assez courant pour les négociateurs d’options est celui de « delta ». Peut-être que pour certaines des personnes qui découvrent les options aujourd’hui, ce serait formidable si vous pouviez nous en dire un peu plus sur le delta et sur les raisons pour lesquelles les négociateurs d’options s’y reportent souvent lorsqu’ils font des recherches ou évaluent vos positions sur les options.

Tony Zhang (24:28)

C’est une excellente question, David. À mon avis, il s’agit d’un des termes et des aspects techniques les plus importants que les négociateurs devraient maîtriser avant de se lancer vraiment dans la négociation d’options. Lorsque nous parlons de delta, nous essayons de comprendre l’effet de la valeur des titres sous-jacents sur le contrat d’option. Lors de l’achat d’une action, lorsque l’on dit que la position du titre est de « delta 1 », cela signifie que pour chaque changement de 1 $ du titre, le placement rapportera ou perdra 1 $. Si l’on détient une action et qu’elle augmente de 1 $, on réalise des profits de 1 $. Et si elle perd 1 $ dollar, on enregistre 1 $ de pertes sur ce titre. C’est la raison pour laquelle le delta est de 1. Il s’agit d’une relation d’un pour un entre le cours du titre et les profits et les pertes. Les contrats d’options proposent un large éventail de deltas allant de zéro à un. Si l’on achète un contrat d’option dont le delta est de 0,5, cela signifie qu’à chaque hausse de 1 $ du titre, le contrat d’option progresse de la moitié de ce montant, soit 50 cents. À l’inverse, si l’action devait baisser de 1 $, la valeur de ce contrat d’option diminuerait de 50 cents. On peut choisir différents deltas pour différents contrats d’options. Certains contrats d’option peuvent avoir un delta de 0,9, d’autres en avoir un de 0,1, et on peut choisir le niveau d’exposition au titre sous-jacent. Les différents niveaux d’exposition auront un coût différent en fonction de la prime à payer. C’est une très bonne question et nous examinerons le delta et les autres coefficients grecs dans le webinaire, mais c’est une très bonne idée d’en parler pour mieux comprendre la situation, Dave, afin de saisir la façon dont le titre sous-jacent influe sur la valeur de votre option. Voilà à quoi renvoie le terme « delta » dont vous pourriez entendre parler à mesure que vous en apprenez plus sur les options.

(26:36)

Maintenant que nous avons un peu exploré la terminologie, examinons certaines des modalités que l’on accepte dans le cadre d’une option. Je crois qu’il est toujours important d’apprendre tout cela, et de comprendre pourquoi l’on devrait ajouter de la complexité au portefeuille et apprendre comment les options peuvent s’y intégrer.

Avant d’aborder les options et certains termes, j’aime toujours prendre du recul et voir ce que les options peuvent apporter au portefeuille et pourquoi en apprendre davantage sur ces options. Nous allons donc explorer aujourd’hui trois principaux cas d’utilisation dans le cadre desquels un investisseur ajouterait généralement des options dans son portefeuille. D’abord et avant tout, ce qui est probablement le plus populaire et attire le plus les investisseurs, c’est le concept de spéculation, c’est-à-dire essayer de spéculer sur l’orientation soit de l’ensemble du marché, soit d’un secteur précis ou d’une action en particulier. Je dirais que ce qui attire probablement le plus les investisseurs, c’est le profil de risque asymétrique dont je parlais. Beaucoup sont intrigués par la façon dont on peut adopter globalement un point de vue sur une catégorie d’actif ou sur un titre en particulier en courant un risque limité, tout en obtenant un effet de levier pour profiter de la hausse, ou des gains illimités en exploitant l’asymétrie du profil de risque. Mais vous savez, Dave, vous me demandiez la proportion entre acheteurs et vendeurs. Je pense que la spéculation et l’achat d’options attirent de nombreux investisseurs initialement, mais lorsqu’ils en apprennent davantage sur les options et qu’ils en comprennent le fonctionnement, leur utilisation la plus courante vise la production de revenu. Dans ce cas, ces stratégies d’options ne sont honnêtement pas aussi séduisantes que l’achat d’options, mais elles créent un rendement sur les portefeuilles existants ou sur les positions que l’on a peut-être déjà en portefeuille. Il s’agit en fait de l’un des cas d’utilisation des options les plus populaires, quand les investisseurs en apprennent davantage sur la façon dont ils peuvent utiliser les options d’achat et de vente pour générer un revenu. Enfin, il existe une utilisation que l’on ne voit pas très souvent, mais lorsque l’on croit que les marchés devraient subir une correction, mineure ou majeure, on peut envisager de recourir à des options pour protéger son portefeuille pendant que l’on reste pleinement investi sur les marchés. Vous voulez peut-être conserver vos placements aux fins de dividendes ou de l’impôt, tout en vous protégeant contre certains des risques de baisse que vous entrevoyez dans l’ensemble des marchés. Les options peuvent potentiellement procurer une certaine couverture partielle de du portefeuille global. Aujourd’hui, nous allons donc explorer ces trois scénarios et vous donner une meilleure idée de la façon dont les options s’intégreront à votre portefeuille dans ces trois cas.

(29:43)

On peut voir ces trois scénarios différents dans le graphique à l’écran. On parle de négociation spéculative, quand, lorsque l’on a un point de vue sur un titre sous-jacent, on considère habituellement acheter une option d’achat ou une option de vente parce que l’on pense que le cours de l’action va considérablement augmenter ou diminuer. On s’attend à une forte hausse ou à une forte baisse. Donc, on envisage d’acheter une option d’achat, si l’on pense que les perspectives du titre sous-jacent sont haussières, ou une option de vente si l’on pense qu’elles sont baissières, car une option d’achat donne le droit d’acheter l’action à un prix précis. Ce qui importe, c’est que l’on croit que la valeur de l’action sera supérieure au cours convenu à l’échéance, ce qui explique habituellement l’achat d’une option d’achat. Par exemple, on achète une option d’achat à un prix d’exercice de 100 $ alors que l’action se négocie à 100 $ aujourd’hui, parce que l’on pense que le titre pourrait valoir 120 $ à l’échéance; on achèterait donc cette option afin de pouvoir à l’échéance, avec un peu de chance, payer l’action 100 $ alors qu’elle en vaudra 120 $. On serait capable de réaliser la différence entre 120 $ et 100 $, moins la prime, c’est-à-dire ce que l’on doit payer pour conclure ce contrat d’option. Et vice-versa. Si on réfléchissait à acheter une option de vente, on espérerait être en mesure de vendre l’action à un prix d’exercice précis lorsque sa valeur sera inférieure à ce prix à l’échéance. On peut penser à ces achats d’options d’achat et d’options de vente comme à des reflets l’un de l’autre. Il ne faut pas oublier que, même s’il arrive que l’on conserve ces contrats jusqu’à échéance, ce qui se produit le plus souvent, c’est que si l’on achète une option d’achat et que la valeur de l’action augmente, alors la valeur de votre contrat d’option augmentera aussi habituellement. De nombreux négociateurs vendront simplement le contrat d’option en fonction de l’augmentation de la valeur du contrat d’option lui-même et ne détiendront jamais ces contrats jusqu’à leur échéance. Alors, lorsque nous parlons de négociation spéculative, nous faisons généralement référence uniquement à l’achat et à la vente de l’option. En fait, ce n’est pas aussi courant qu’on le croit de détenir ces contrats jusqu’à leur échéance et de les exercer réellement. N’oubliez pas que vous pouvez utiliser une combinaison d’options d’achat et de vente, ainsi que d’achats d’options d’achat ou d’achats d’options de vente. Nous verrons cela dans d’autres séries de webinaires. Vous pourriez profiter des avantages des deux mondes alors que nous commençons à explorer la négociation spéculative et la négociation axée sur la production de revenu. Nous verrons comment vous pouvez les combiner en une seule stratégie pour obtenir beaucoup plus de résultats que si vous vous contentiez de dire que vous êtes optimiste ou pessimiste à l’égard d’un titre sous-jacent.

(00:32)

Nous allons maintenant examiner la négociation axée sur la production de revenu. Comme je l’ai dit, je crois que de nombreux investisseurs sont attirés par le concept des opérations sur options parce qu’ils entendent parler de transactions spéculatives, qui permettent de transformer une petite quantité de capital en une grande quantité de capital en peu de temps, si l’on comprend bien la direction prise par une action, et si l’on achète l’option d’achat ou de vente au bon moment. Mais j’ai tendance à constater que lorsqu’ils en apprennent davantage sur les options et comprennent les arbitrages liés à l’achat et à la vente d’options, c’est cela que beaucoup d’entre eux utilisent dans leur portefeuille. En fin de compte, les périodes où une action augmente ou diminue considérablement sont toujours relativement courtes par rapport à celles où le cours de l’action restera stable ou n’enregistrera aucun changement important.

(33:50)

C’est là que les opérations axées sur la production de revenu entreront en jeu. Nous examinerons deux exemples : une option d’achat couverte et une option de vente couverte. À mon avis, la stratégie d’options d’achat couvertes est de loin la stratégie de revenu axée sur les options la plus utilisée. Elle est applicable lorsque l’on détient au moins 100 actions d’un titre sous-jacent, puisque chaque contrat d’option concerne 100 actions du titre sous-jacent. Si l’on détient 100 actions, une option d’achat couverte correspond à la vente d’une option d’achat sur les actions que l’on détient, parce que lorsque l’on vend une option d’achat, on est tenu de vendre une action à un prix précis. Donc, si l’on détient des actions aujourd’hui, on s’engage à les vendre à un prix précis à l’avenir. Habituellement, on choisit un prix d’exercice supérieur au cours actuel de l’action; ainsi, si l’action devait prendre de la valeur, on serait en mesure de la vendre moyennant un profit potentiel. Mais même si ce n’est pas le cas, on touche une prime, c’est-à-dire le revenu reçu en vendant cette option d’achat. Les options d’achat couvertes sont de loin la stratégie la plus populaire. On l’applique si l’on détient le titre sous-jacent et si l’on espère pouvoir le vendre à un prix plus élevé à l’avenir. En échange, on reçoit une prime. Et si l’action n’atteint pas ce prix d’exercice à l’échéance, on peut en fait continuer à vendre des options d’achat couvertes et collecter des revenus mois après mois, trimestre après trimestre, aussi longtemps que le cours de l’action reste inférieur au prix d’exercice à l’échéance. Et lorsque le cours de l’action dépasse ce prix d’exercice à l’échéance, on vend alors l’action à ce cours précis, et, à ce moment-là, on espère avoir réalisé un profit sur le titre sous-jacent après avoir perçu un revenu en attendant que ce titre prenne de la valeur. Une option d’achat couverte vous oblige donc à vendre l’action à un prix précis. Une autre stratégie populaire qui, à mon avis, n’est pas autant utilisée est ce que nous appelons une « option de vente couverte » ou une « option de vente couverte par des liquidités ». Une option de vente couverte par des liquidités donne au vendeur de l’option de vente l’obligation d’acheter l’action à un prix précis.

(36:19)

Pensez toujours aux options d’achat et aux options de vente comme au reflet l’une de l’autre. Une option d’achat couverte oblige à vendre l’action à un prix précis. Une option de vente couverte oblige à acheter l’action à un prix précis. Il s’agit d’une stratégie populaire pour acquérir des actions à un prix inférieur à celui de leur cours actuel. C’est comme passer un ordre à cours limite : lorsqu’on le passe, on s’engage à acheter une action à un prix précis. Lorsque l’on vend une option de vente, on s’engage à acheter 100 actions de ce titre à ce prix précis au plus tard à la date d’échéance. Essentiellement, on dit que si le marché baissait à ce prix d’exercice, on serait d’accord avec l’obligation d’acheter l’action à ce prix précis et en échange de cette obligation, on recevrait une prime aujourd’hui. La prime que l’on touche correspond au revenu que vous recevez sur une option de vente couverte par des liquidités ou une option de vente couverte. On le fait généralement pour des actions pour lesquelles on est optimiste à long terme, alors qu’à court terme, on croit que l’action restera assez neutre ou qu’elle reculera même un peu avant qu’elle ne remonte à l’avenir. Cela donne l’occasion de percevoir un revenu et d’acheter l’action à un prix potentiellement inférieur à son cours actuel.

David McGann (37:40)

Tony, je vais intervenir ici. Je crois qu’il est formidable que nous parlions des trois façons de vraiment envisager l’utilisation et la négociation d’options pour compléter son portefeuille. Vous avez déjà parlé de spéculation. Et nous discutons des opérations axées sur la production de revenu et je sais que nous étendrons la discussion à la couverture liée à ces deux stratégies d’options d’achat et de vente couvertes à revenu. Je crois que vous en avez déjà parlé un peu, mais selon vous, laquelle de ces stratégies est la plus populaire auprès des investisseurs et pourquoi?

Tony Zhang (38:16)

C’est une très bonne question. Les options d’achat couvertes sont certainement de loin les plus populaires. Mais à mon avis, ces deux stratégies devraient sans doute être aussi populaires, n’est-ce pas? Parce qu’une option de vente couverte par des liquidités est une stratégie qui aide à acquérir les actions que l’on veut dans son portefeuille, alors qu’une option d’achat couverte pourrait aider à les vendre. Il s’agit donc du cycle complet de l’achat d’un titre à sa vente finale. En théorie, ces stratégies devraient être populaires de la même manière, mais les options d’achat couvertes sont de loin les plus populaires. Et je crois que cela a à voir avec le profil de risque d’une option d’achat couverte et aussi avec les stratégies que l’on peut négocier dans un compte d’impôt différé. Les options d’achat couvertes sont de loin la stratégie la plus populaire, mais selon moi, les options de vente couvertes sont la stratégie la moins utilisée par de nombreux investisseurs, car il s’agit en fait d’une stratégie pour les investisseurs à long terme. Si l’on détient des actions à long terme dans son portefeuille, des options de vente couverte par des liquidités peuvent aider à acheter des actions à un prix inférieur en courant moins de risque que d’acheter simplement les actions, car on reçoit une prime afin d’assumer les obligations liées à l’achat de l’action. Une fois propriétaire de l’action, la vente d’options d’achat couvertes permet de générer un revenu supplémentaire, en plus des dividendes potentiels que l’on peut recevoir en détenant l’action, dans l’espoir de pouvoir la vendre à un prix plus élevé à l’avenir.

(39:46)

Merci beaucoup, Dave. Enfin, examinons la couverture. Il s’agit, comme je l’ai dit, d’une stratégie que l’on n’utilise pas très souvent, parce que l’on croit assez rarement que le marché doit subir une correction importante. Mais si l’on détient des actions inquiétantes en période de correction du marché, que l’on a peur que la valeur du portefeuille baisse, et si l’on a des raisons de ne pas vendre ces placements pour les racheter plus tard, que ce soit à des fins de dividendes ou d’impôt, une stratégie de couverture permet de les conserver, tout en se protégeant contre les baisses. Ces protections sont généralement partielles. Il ne s’agira pas d’une protection équivalente de 1 pour 1 pour le portefeuille global, mais c’est vraiment ici qu’on achètera une option de vente ou, parfois, on envisagera même un écart sur options de vente. Nous aborderons ce sujet lors de futurs webinaires afin de déterminer ce qu’est un écart sur options de vente, mais ce que l’on fait, c’est acheter une option de vente contre un indice, que ce soit sous la forme d’un FNB indiciel ou d’une option indicielle. Ce que l’on fait, c’est essentiellement acheter une option de vente sur un titre qui suit l’ensemble des marchés. Et si les marchés reculent, le contrat d’option de vente rapportera, ou pourrait profiter d’une baisse des marchés sous-jacents, ce qui compensera les pertes que l’on pourrait subir dans le portefeuille global. Il s’agit vraiment d’une opération qui exige beaucoup de compétences pour bien anticiper les marchés, parce qu’acheter une option de vente sur les marchés a tendance à être coûteux. Ce n’est pas tout à fait comme souscrire une assurance lorsque l’on peut se le permettre, et obtenir une couverture 24 h sur 24, 365 jours par an. Vous pourriez le faire pour votre portefeuille, mais vous finiriez par payer un très fort pourcentage de votre rendement pour acheter cette couverture constante.

(00:41)

Il n’est donc pas logique de simplement rester constamment protégé. Il faut donc vraiment acheter de l’assurance si et quand on en a besoin. Il faut donc un peu de compétences pour anticiper les marchés et pour comprendre quels contrats d’option acheter si l’on veut avoir une option de vente sur le portefeuille. C’est donc moins une science qu’un art, mais cela fait partie de ce que nous explorerons dans des webinaires à venir lorsque nous examinons l’achat d’options de vente et certaines des stratégies d’options elles-mêmes.

David McGann (42:19) Tony, je crois que ce concept de couverture sera très intéressant pour nos auditeurs. J’ai hâte, bien entendu, de voir comment nous pourrons l’approfondir lorsque nous en aurons l’occasion dans la série. Mais pouvons-nous donner à notre public un aperçu à grands traits des considérations générales à prendre en compte lorsque l’on réfléchit à l’utilisation des options pour couvrir un placement à long terme existant? Y a-t-il quelque chose que vous pouvez partager, des grandes règles, que les auditeurs peuvent explorer un peu plus hors ligne?

Tony Zhang (42:59)

Oui, certainement. Dans cette situation, l’univers des options offre de nombreuses possibilités. J’estime qu’il y a deux écoles de pensée principales lorsqu’il est question d’acheter une protection pour un portefeuille. La première consiste à essayer de se protéger contre un recul général de l’ensemble du marché. C’est lorsque vers la fin d’un marché haussier, par exemple, on croit qu’une correction assez importante est sur le point de se produire dans l’ensemble du marché. Ou lorsqu’on commence à voir l’économie ralentir ou les bénéfices des sociétés diminuer et qu’on croit qu’un repli plus prononcé surviendra dans l’ensemble du marché. En règle générale, pour le choix des dates d’échéance, il faut prévoir une marge de manœuvre d’au moins 60 à 90 jours. Il faut se laisser un peu de temps et acheter une option à plus long terme dont la valeur diminuera dans une moindre mesure chaque jour que la protection est conservée, car, encore une fois, une telle protection coûte cher chaque jour qu’elle est conservée. On veut donc s’assurer qu’elle coûte le moins cher possible. Par conséquent, en choisissant des options à plus long terme, on paie moins par jour. Cela peut paraître contre-intuitif, mais en fait, plus la durée achetée est longue, moins le montant payé par jour est élevé. La deuxième école de pensée consiste à essayer de se protéger contre un catalyseur précis. Par exemple, lorsque des données sur l’inflation sont sur le point d’être publiées et qu’il y a un risque qu’elles surpassent les attentes, il arrive que l’on observe une forte volatilité un jour ou deux jours après. On peut vouloir protéger un portefeuille contre cela. Lorsqu’on essaie de se protéger contre un catalyseur précis, qu’il s’agisse de bénéfices ou de données économiques, on vise généralement une période à court terme. On veut se laisser une marge de manœuvre de peut-être une ou deux semaines afin de réduire le coût global de la protection. L’objectif n’est pas une détention à long terme de toute façon. Comme on veut simplement réduire le coût global, on achète une option qui vient à échéance une à deux semaines après l’événement. L’idée est de l’acheter juste avant l’événement et de la vendre tout de suite après, une fois l’événement et l’incertitude passés. Lorsqu’il s’agit des prix d’exercice, cela dépend du niveau de protection recherché. Je les compare toujours au domaine de l’assurance. Recherche-t-on une assurance complète ou une assurance en cas de catastrophe? L’assurance en cas de catastrophe sera évidemment beaucoup moins coûteuse que l’assurance complète. Voilà comment on choisit les prix d’exercice. Cela dépend de la tolérance au risque et de la protection recherchée, et aussi, de façon générale, du montant qu’on est prêt à payer pour cette protection.

Ce sont donc mes deux écoles de pensée générales en ce qui a trait à l’achat d’une protection reposant sur des options de vente, selon qu’on prévoit un repli important et structurel des marchés, ou que l’on essaie simplement de se protéger contre un événement précis.

(45:57)

Pour conclure cette séance, avant de céder la parole à Dave, qui présentera la plateforme de BMO Ligne d’action de façon plus détaillée, parlons un peu des meilleures pratiques à retenir. D’abord et avant tout, commencez par vous instruire. C’est pourquoi nous commençons avec cette série de webinaires. Nous voulons veiller à ce que vous ayez accès à une formation de qualité qui vous permet d’approfondir vos connaissances en ce qui a trait aux contrats d’options, aux notions de base sur les options, aux stratégies d’options et aux meilleures pratiques afin de tirer parti de ces produits dans votre portefeuille global. Bien sûr, vous ne pourrez pas tout apprendre du jour au lendemain. C’est pourquoi nous organisons de nombreux webinaires pour vous aider à mieux comprendre. Chez BMO, nous visons à offrir une formation complète sur les options. Ensuite, établissez des perspectives et un processus. Il s’agit d’un aspect que nous analyserons plus en profondeur dans la prochaine série, en examinant des stratégies d’options précises. Nous vous aiderons à comprendre à quel moment chaque stratégie pourrait être utile dans l’ensemble des marchés et les perspectives à rechercher dans les marchés sous-jacents avant de déployer un type de stratégie en particulier. Il faut vous assurer que la stratégie que vous déployez correspond aux perspectives du titre sous-jacent. Il s’agit probablement de l’un des aspects mis de côté par beaucoup d’investisseurs qui sautent à pieds joints dans ces stratégies. Les notions de base sont acquises, mais sans aller un peu plus en profondeur.

(47:25)

Lorsque vos perspectives et la stratégie sous-jacente ne concordent pas, les résultats pourraient ne pas correspondre à vos attentes. Assurez-vous de comprendre quand une stratégie en particulier doit être utilisée, et d’établir un processus pour vous aider à comprendre le meilleur moment pour effectuer une entrée ou une sortie. Par ailleurs, BMO dispose d’une foule d’outils et de ressources; Dave en présentera certains aujourd’hui ainsi que d’autres au fil de notre série de webinaires, afin de vous aider à tirer parti de ce que vous avez appris aujourd’hui, mais surtout, à mettre en application ces apprentissages au moyen des outils auxquels vous avez accès chez BMO. Enfin, je vous laisse sur le principe d’établir une stratégie de sortie rigoureuse. Chaque fois que vous concluez un contrat d’option, vous vous exposez aux marchés sous-jacents. En tant que stratège axé sur les options au cours des 18 dernières années, j’ai travaillé avec des milliers d’investisseurs individuels et institutionnels. J’ai remarqué que les négociateurs qui connaissent le plus de succès sont ceux qui se dotent de critères de sortie très solides avant de se lancer dans une opération et qui les respectent. Ils savent exactement à quel moment ils prévoient de se retirer d’une opération, que ce soit à profit ou à perte. Ce facteur est déterminé à l’avance; leur planification ne se fait pas au fur et à mesure une fois qu’ils se sont engagés dans l’opération. Veillez donc à établir non seulement votre entrée dans une opération, mais surtout votre sortie, car cet élément contribuera à éliminer certaines émotions en cours de route, lorsque vous enregistrerez des gains ou des pertes dans votre portefeuille. Ces émotions auront un effet sur la façon dont vous respecterez votre plan. L’établissement d’une stratégie devrait donc vous aider à respecter votre plan de négociation. Voilà qui conclut ce que je voulais vous transmettre aujourd’hui afin de vous aider à savoir par où commencer dans le monde des contrats d’options, et de vous fournir des connaissances de base sur les options d’achat et de vente, ainsi que sur l’achat et la vente en soi. Maintenant que vous comprenez un peu mieux à quel moment vous pourriez utiliser des options dans votre portefeuille, je cède la parole à Dave, qui vous présentera la plateforme de BMO Ligne d’action et la façon dont vous pouvez l’utiliser pour trouver et appliquer des stratégies d’options.

David McGann (49:46) Merci, Tony. Voilà un excellent aperçu des notions de base des options. Bien entendu, ce n’est que le début de notre contenu éducatif relatif aux options. Avant de parler de la suite de la série, j’aimerais prendre quelques instants pour vous montrer comment accéder à de l’excellent contenu éducatif et présenter certaines de nos fonctionnalités visant à aider les investisseurs à se lancer facilement dans la négociation d’options.

Sur ce, entrons dans le vif du sujet.

(50:11)

Je suis connecté à un compte de démonstration de BMO Ligne d’action. Pour les clients actuels de BMO Ligne d’action, cette page vous sera familière. Il s’agit de la page de sommaire du compte. Allons d’abord voir le Carrefour Éducation, où vous trouverez du contenu varié de qualité, y compris du contenu et des formations sur les options. Pour ceux qui n’ont jamais visité cette section, il suffit de cliquer sur le Carrefour Éducation dans le coin supérieur droit. Je vous encourage vivement à le faire si ce n’est pas déjà fait. Nous avons beaucoup de contenu de qualité pour vous aider à démarrer dans BMO Ligne d’action. Vous pouvez sélectionner des sujets et des catégories, et consulter du contenu et des vidéos ainsi que des articles sur la façon d’utiliser BMO Ligne d’action. Vous pouvez aussi explorer plus en détail la façon d’effectuer des placements au moyen de la plateforme de BMO Ligne d’action. Puisqu’on parle d’options et qu’il s’agit d’une stratégie de placement, cliquez sur la bibliothèque. Comme vous pouvez le constater, nous avons une bibliothèque très complète et remplie de contenus vidéo variés. On peut appliquer des filtres pour se concentrer sur le contenu éducatif visé. Dans ce cas-ci, nous allons nous en tenir aux vidéos. On peut faire défiler la page pour voir les très nombreux sujets qui peuvent être sélectionnés. Dans notre cas particulier, nous nous intéressons aux options. Cliquez sur Appliquer pour voir le contenu vidéo sur les options actuellement accessible dans le Carrefour Éducation. Certains de ces sujets complètent bien une grande partie de ce que Tony a abordé aujourd’hui. Nous avons notamment une version courte d’une introduction aux options. Ici, nous examinons de plus près la façon de lire une option d’achat, ou encore les options de vente. Vous pouvez prendre le temps d’explorer la plateforme, mais voilà où et comment vous pouvez trouver du contenu éducatif dans le Carrefour Éducation. Retournons maintenant à la page d’accueil.

(52:05)

Voici de nouveau la page de sommaire du compte. Examinons les choses de plus près et effectuons un survol de l’expérience relative aux options. Pour ce faire, cliquez sur l’onglet Actualités et marchés. Dans le haut de la page se trouve un certain nombre d’onglets que vous pouvez sélectionner. Bien entendu, nous allons choisir les options. Certains éléments s’affichent automatiquement. D’abord, certaines des vidéos que je vous ai montrées dans le Carrefour Éducation sont mises à votre disposition, ainsi qu’un article. Faites défiler la page pour accéder à l’outil de chaîne d’options. Comme vous pouvez le voir, le champ est actuellement prérempli avec Apple, mais vous pouvez entrer le titre de votre choix. Pour jeter un coup d’œil à Microsoft, par exemple, cliquez dessus pour sélectionner le titre. La chaîne de Microsoft apparaît alors. Revenons à Apple, simplement parce que je crois que bon nombre d’entre vous connaissent très bien le titre. Une autre façon d’obtenir des renseignements liés à une chaîne d’options est de sélectionner des titres ou des placements qui se trouvent dans vos portefeuilles. Mais nous allons nous en tenir à Apple pour l’instant. La chaîne se trouve au bas. Je vais donner des explications dans un instant, mais ici, vous avez trois options d’intrants qui ont une incidence sur l’extrant en bas. La première est la sélection d’options d’achat et de vente. Comme vous pouvez le voir, les options d’achat se trouvent à gauche. Les options de vente sont à droite. Vous pouvez appliquer un filtre pour ne voir que les options d’achat, que les options de vente, ou les deux. Nous allons conserver les options d’achat et de vente pour le moment. La deuxième option permet de déterminer le nombre de prix d’exercice à afficher.

(53:56)

Ce champ est actuellement défini à six. La troisième permet de choisir la valeur la plus proche d’un prix particulier pour Apple. Dans ce cas-ci, le prix d’Apple s’établit à 169,96 $. On vous montre donc les six prix d’exercice les plus proches d’environ 170 $. Trois sont un peu moins élevés que 170 $, et trois sont égaux ou légèrement supérieurs à 170 $. Voilà donc les trois éléments clés qui peuvent influer sur les résultats de la chaîne d’options. L’autre élément que vous pouvez sélectionner et personnaliser est les dates d’expiration à inclure. Dans cette section, le 8 mars est mis en surbrillance et la lettre « H » est indiquée à côté. Cela signifie que l’échéance de l’option est ce vendredi 8 mars. Le « H » signifie qu’il s’agit d’une option hebdomadaire. Les options hebdomadaires viennent habituellement à échéance les vendredis, alors que les options marquées d’un « M », comme cet exemple du 19 avril, sont des options mensuelles dont les échéances tombent le troisième vendredi de chaque mois. Nous y reviendrons un peu plus en détail dans la prochaine série de webinaires, mais voilà la différence entre un « H » et un « M » dans ce cas-ci. Prenez note qu’il est possible de personnaliser cette bannière. Actuellement, les options hebdomadaires et mensuelles sont sélectionnées. On pourrait désélectionner les options hebdomadaires, par exemple, et enregistrer. Toutes les options assorties d’une échéance hebdomadaire sont alors retirées. Si l’on sélectionne les échéances mensuelles et qu’on examine le mois d’avril, par exemple, à nouveau le 19 avril, on voit encore les six prix d’exercice proches du même prix d’environ 170 $. L’autre possibilité très intéressante est la comparaison de la chaîne d’options pour plusieurs dates d’échéance. Examinons, par exemple, les mois d’avril et de juillet. Cliquez sur juillet en plus d’avril. On voit d’abord l’échéance d’avril, 45 jours avant l’échéance. On voit les six prix d’exercice ainsi que les options d’achat et de vente. En dessous se trouve la chaîne de juillet, où l’on peut aussi voir les six prix d’exercice ainsi que les options d’achat et de vente.

(56:24)

Cette page de chaîne d’options vous offre donc une certaine souplesse. Il n’y a en fait aucune limite. Vous pourriez en comparer trois si vous le désiriez. C’est une autre fonctionnalité dont vous disposez. Pour le moment, je vais désélectionner les mois de novembre et de juillet et m’en tenir au mois d’avril. Conservons les six prix d’exercice qui sont les plus proches d’environ 170 $. Je veux vous montrer quelques autres fonctionnalités et examiner la chaîne plus en profondeur, en particulier les colonnes. Il existe certains paramètres par défaut lorsque vous ouvrez la chaîne pour la première fois. J’ai apporté quelques ajustements, mais il y a le volume, les positions ouvertes, le pourcentage de variation, le dernier cours, la volatilité implicite, le cours acheteur et le cours vendeur pour les options d’achat, et le contraire pour les options de vente. Nous n’allons pas entrer dans le détail de ce que tout cela signifie aujourd’hui. Nous le ferons dans le cadre d’une prochaine série de webinaires, mais vous pouvez placer votre curseur au-dessus des éléments soulignés d’un trait pointillé et cliquer pour obtenir un conseil ou une explication. Si vous ne savez pas à quoi font référence certains de ces titres de colonne, n’hésitez pas à vous reporter à cet outil. Cela devrait vous fournir des renseignements et vous aider à mieux comprendre ce qui est affiché. On peut maintenant personnaliser ces colonnes en cliquant sur Tableau personnalisé. Comme vous pouvez le constater, les colonnes sélectionnées sont celles qui sont affichées. Peut-être que, par exemple, la variation en pourcentage ne nous intéresse pas vraiment et qu’on préférerait voir le point médian. On peut modifier l’ordre de présentation des colonnes et les mettre en surbrillance différemment. Actuellement, les options dans le cours sont surlignées, mais on peut aussi choisir les options près du cours ou hors du cours. On peut également modifier l’alignement des colonnes selon un effet miroir ou un alignement à gauche ou à droite. Apportons seulement ce changement pour l’instant. La mise à jour est effectuée, et l’on peut maintenant voir le point médian dans une nouvelle colonne qui s’est insérée dans le tableau. Le voici. On voit donc le cours acheteur, le cours vendeur et le point médian; on pourrait modifier la disposition pour qu’elle soit plus logique, et même déplacer le point médian pour qu’il s’insère entre le cours acheteur et le cours vendeur.

(58:45)

Voilà comment on peut personnaliser les divers en-têtes ou titres de colonnes au sein de la chaîne. Examinons cette section encore plus en profondeur. Supposons qu’on souhaite acheter une option d’achat au cours pour l’échéance du 19 avril. Dans ce cas-ci, un achat au cours correspondrait à environ 170 $. Mais avant d’accéder au bordereau d’exécution, cliquez sur cette flèche pour voir un aperçu grâce à l’outil d’analyse. Une petite image montre les profits et les pertes à l’échéance. Je vais y revenir plus en détail dans quelques instants. Des données sur les profits et les pertes sont également affichées, notamment le profit maximal, la perte maximale, le prix d’équilibre (dans notre exemple, le prix qu’Apple doit atteindre à l’échéance pour qu’on puisse atteindre le seuil de rentabilité pour cette option), le pourcentage de variation nécessaire pour atteindre le point d’équilibre (la mesure dans laquelle Apple doit varier pour qu’on puisse atteindre le seuil de rentabilité), et même la probabilité que cette option génère un profit. Cliquez sur le bouton d’analyse pour élargir la fenêtre et rendre le tableau plus dynamique. Je n’entrerai pas dans les détails, mais en cliquant sur l’outil d’analyse, on peut déterminer si l’on veut effectuer un achat d’ouverture et modifier la quantité, ce qui, bien entendu, aura une incidence sur certains des chiffres et sur certaines perspectives de profits et de pertes. On peut également modifier l’échéance et le prix d’exercice, et même basculer entre une option d’achat et une option de vente. Voilà les possibilités qu’offre l’outil d’analyse. À partir de cet écran, on peut cliquer ici pour effectuer une opération sur l’option. Les renseignements qui s’affichent constituent le billet d’ordre. Les données préremplies sont l’échéance établie précédemment, le prix d’exercice de 170 $ et le choix d’achat d’ouverture. Nous avions généré trois contrats dans l’outil d’analyse. Ici, le cours acheteur et le cours vendeur ont été actualisés.

Si une exécution était visée, on pourrait fixer un cours limite médian de 6,05 $. Il suffit de l’inscrire dans ce champ. Une fois cela fait, on obtient une valeur d’ordre théorique et un total estimatif. On pourrait alors soumettre cet ordre. Comme il s’agit d’une démonstration, je ne procéderai pas de cette façon. Voici un récapitulatif à partir de la page de sommaire du compte : cliquez sur l’onglet Actualités et marchés, cliquez sur Options, consultez le contenu éducatif si vous le désirez, accédez à la chaîne d’options, sélectionnez des titres, modifiez la chaîne si vous le souhaitez, tirez parti de l’outil d’analyse, puis effectuez une opération sur options.

(1:01:30)

C’est tout ce que je voulais vous présenter aujourd’hui. Un survol rapide. Je vous remercie d’avoir écouté cette introduction aux options. Encore une fois, merci à notre coanimateur Tony Zhang pour son excellent travail. Pour la suite, nous allons passer au prochain élément de notre série de webinaires. Nous allons explorer un peu plus en profondeur les stratégies d’options à composante unique. Nous nous pencherons sur les options d’achat et de vente en position acheteur ainsi que les options d’achat et de vente en position vendeur. Nous examinerons plus attentivement ces stratégies ainsi que la façon de les entrevoir, d’aborder la recherche, de trouver des idées d’opérations, et, bien entendu, de les exécuter. Veuillez donc surveiller la date du prochain webinaire. Entre-temps, nous vous remercions infiniment. Passez une excellente fin de journée.

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