Maîtriser les options d’achat couvertes
David McGann, directeur de BMO Ligne d'action, et Tony Zhang, stratège en chef d'OptionsPlay, passent en revue la populaire stratégie des options d'achat couvertes, en expliquant ce qu'elle est et comment l'utiliser.
Comprendre les opérations sur options
Épisode 03 – Maîtriser les options d’achat couvertes
David McGann (00:17)
Bonjour à tous nos auditeurs. Je m’appelle David McGann. Je suis directeur général à BMO Ligne d’action et je suis ravi de coanimer le webinaire d’aujourd’hui, qui portera sur la maîtrise des options d’achat couvertes. Il fait partie de notre série de webinaires visant à analyser les opérations sur options. N’oubliez pas de jeter un coup d’œil à notre carrefour Formation. Vous y trouverez d’autres webinaires de cette série qui pourraient vous intéresser. Une fois de plus, nous sommes en compagnie de nos collègues d’OptionsPlay, et j’ai le plaisir de vous présenter Tony Zhang. M Zhang est stratège en chef à OptionsPlay, où il dirige la création des options, des produits de négociation et de la formation des investisseurs et supervise la recherche quantitative sur les options. Il collabore souvent avec CNBC pour analyser les marchés dans les perspectives particulières des principes fondamentaux de l’analyse technique et, bien entendu, des options. Nous sommes heureux de revoir M Zhang et je sais qu’aujourd’hui, nous allons nous pencher sur des questions très intéressantes en ce qui concerne la maîtrise des options d’achat couvertes. Sur ce, M Zhang, je vous donne la parole.
Tony Zhang (01:09)
Merci beaucoup, M McGann, et merci à tous de vous être joints à nous aujourd’hui pour parler de la maîtrise des options d’achat couvertes. Il s’agit, de loin, de la plus populaire des stratégies liées aux options, et c’est encore plus vrai lorsqu’un veut générer des revenus. De plus, elle convient à toutes les personnes qui ont un portefeuille d’actions ou de FNB destiné expressément aux placements à long terme. Nous allons vous montrer comment cette très populaire stratégie de vente d’options d’achat couvertes peut vous permettre de générer un revenu supplémentaire dans votre portefeuille global de placements à long terme. Avant de commencer, je tiens à dire que notre exposé d’aujourd’hui est purement destiné à vous informer et à vous montrer des exemples. Nous ne faisons aucune sollicitation et nous ne vous recommandons ni d’acheter ni de vendre aucun des titres précis que nous utiliserons à titre d’exemple aujourd’hui. Voyons un peu quels sujets nous aborderons aujourd’hui. Pour commencer, nous allons simplement expliquer ce qu’est une option d’achat couverte. Nous voulons nous assurer que vous comprenez tout le fonctionnement des options d’achat couvertes et ce qu’il vous faut, en ce qui concerne votre compte, pour vendre une option d’achat afin d’en tirer un revenu. Ensuite, nous nous pencherons sur un exemple. Nous allons comparer l’achat et la conservation d’un placement en actions avec ou sans option d’achat couverte. Nous allons examiner les différentes obligations que l’on accepte à cet égard, leurs avantages et le revenu qu’une stratégie de vente d’options d’achat couvertes peut vous permettre d’accumuler dans votre portefeuille global. Ensuite, pour vous permettre de vraiment utiliser cette stratégie dans votre compte, nous allons examiner les différents prix d’exercice et dates d’échéance que l’on peut choisir lorsqu’on vend des options d’achat couvertes, et expliquer les différences entre ces dates d’échéance et prix d’exercice, leur incidence sur les niveaux de revenu que vous toucherez ainsi que les différents types d’obligations et de risques que vous acceptez en vendant une option d’achat couverte. Ensuite, pour conclure, nous parlerons un peu de gestion des opérations. Nous aborderons les différentes situations dans lesquelles vous pourriez vous trouver une fois que vous aurez une option d’achat couverte, et comment les gérer.
(03:31)
Cela dit, la principale chose que je veux que vous reteniez de la séance d’aujourd’hui, c’est que vous compreniez clairement comment on peut utiliser la stratégie de vente d’options d’achat couvertes pour tirer de son portefeuille un rendement supplémentaire procurant un revenu constant. Donc, comme je l’ai dit, nous allons commencer par aborder les options d’achat couvertes et nous assurer que tout le monde ici comprend clairement ce que la stratégie implique et quels sont les risques et les obligations liés à la vente d’options d’achat couvertes. Au début, il faut toujours commencer par détenir, dans son portefeuille, au moins 100 actions ou parts de FNB sur lesquelles on peut vendre des options d’achat. S’il faut au moins 100 actions ou parts de FNB, c’est parce que chacune des options d’achat ou options d’achat couvertes que l’on vend sur les actions ou les parts de FNB, pour générer un revenu représente 100 actions ou parts. La vente d’une option d’achat comporte certaines obligations et l’on peut avoir à fournir ces 100 actions ou parts. Il faut donc détenir au moins 100 actions ou parts dans le portefeuille sous-jacent afin de pouvoir respecter ces obligations. Donc, si vous n’avez que 50 actions ou parts de FNB, vous ne pourrez pas vendre d’options d’achat couvertes parce que vous n’avez pas suffisamment de parts ou d’actions pour respecter les obligations du contrat. Par contre, si vous détenez 150 actions sous-jacentes ou parts sous-jacentes de FNB, vous pouvez vendre un contrat qui vous engage à céder 100 d’entre elles. Donc, une fois que vous avez 100 actions ou parts de FNB, vous pouvez vendre des options d’achat sur celles-ci. Cela consiste essentiellement à utiliser des actions ou des parts que vous détenez pour garantir le respect des obligations liées à la vente d’une option d’achat. Lorsque vous vendez une option d’achat, vous vous engagez à vendre les actions ou les parts de FNB en question à un prix précis si l’option d’achat est exercée d’ici la date d’échéance. En fait, vous vous engagez à vendre des actions ou des parts à un prix précis. En vendant cette option d’achat et en acceptant cette obligation, vous obtenez un revenu net sur la vente à découvert d’options d’achat couvertes, ce qui aura pour effet de plafonner le potentiel de hausse du cours du titre que vous détenez au prix d’exercice auquel vous avez accepté de vous engager à le vendre en échange d’un revenu, ce qui couvrira le prix de base actuel de vos titres. Examinons le graphique qui est à l’écran. La ligne pointillée bleue que vous voyez représente la valeur actuelle de vos actions. Cette ligne pointillée bleue est symétrique et peut aller dans un nombre infini de directions, vers le haut et vers le bas.
(06:43)
Essentiellement, si le prix des titres continue à augmenter, encore et encore, vous pouvez gagner de plus en plus d’argent. Si le prix des titres continue de chuter, encore et encore, jusqu’à zéro, vous pouvez perdre de plus en plus d’argent. En vendant une option d’achat, on abandonne la possibilité que le prix augmente au-delà d’un certain niveau, ou l’on plafonne le potentiel de hausse à un certain niveau. C’est le prix d’exercice, c’est-à-dire le prix auquel vous vous êtes engagé à vendre l’action plus tard. Mais, comme vous pouvez le constater, nous avons déplacé vers la gauche la ligne qui représente votre position actuelle. Cela signifie que nous avons réduit le prix de base de vos actions. Vous détenez donc ces titres à un coût inférieur, ce qui augmente vos profits si leur prix augmente jusqu’à un certain point. Cela réduit également les risques que vous courez si le prix des titres diminue par rapport à son niveau actuel. Il s’agit d’un diagramme important pour comprendre l’effet net de la vente d’une option d’achat couverte, qui revient à échanger le potentiel d’appréciation au-delà d’un certain niveau contre un revenu immédiat qui compense le risque auquel on s’expose généralement avec les actions sous-jacentes. Il est important de comprendre que, malgré la vente d’options d’achat couvertes pour obtenir un revenu, le risque lié à la stratégie est tout de même important, car lorsqu’on vend une option d’achat couverte, la majorité du risque demeure liée aux titres détenus.
(08:10)
Si la valeur de ces titres chute jusqu’à zéro, votre position en actions comporte un risque assez important, même si vous avez tiré un revenu de l’option d’achat couverte. Il est donc important de comprendre qu’en vendant une option d’achat couverte, en détenant des actions, vous prenez tout de même un risque assez important, même si vous le réduisez d’un certain montant. Nous allons prendre un exemple pour vous aider à mieux comprendre. Maintenant, parlons des obligations liées à la vente d’options d’achat couvertes. Lorsque vous vendez une option d’achat couverte, vous vous engagez à vendre les titres à un prix d’exercice précis à la date d’échéance de l’option, au plus tard. En tant que vendeur, vous prenez cet engagement, et la personne qui achète l’option d’achat peut exercer son droit de les acheter en tout temps, jusqu’à la date d’échéance. Cela signifie que si l’option d’achat est hors du cours et n’approche pas de son échéance, vos chances que l’option d’achat couverte soit exercée sont relativement faibles. Mais si le prix de l’action se redresse, dépasse le prix d’exercice et que l’échéance approche, vous pourriez être tenu de vendre votre action à ce cours précis avant même l’échéance de l’option. Il est donc important de comprendre vos obligations ainsi que le fonctionnement du prix d’exercice et de l’exercice d’une option avant de vendre votre première option d’achat couverte, car vous pourriez très bien vous retrouver dans cette situation. Il faut aussi prendre certains autres facteurs en considération, comme les dividendes, car ceux-ci peuvent constituer un facteur déterminant si l’acheteur de l’option d’achat exerce ses droits à l’échéance ou avant celle-ci. Voilà certains des scénarios qu’il est très important de comprendre avant de vendre votre première option d’achat couverte.
(10:14)
Il donc est important de comprendre comment fonctionnent le prix d’exercice et l’exercice d’une option d’achat dans le cadre de la vente d’options d’achat couvertes, de vous assurer de bien comprendre vos obligations en tant que vendeur, ainsi que ce que peuvent faire les acheteurs avant l’échéance afin de connaître le fonctionnement des options d’achat couvertes avant de commencer à en vendre.
David McGann (10:35)
Merci M Zhang, je vais intervenir. Il s’agit d’un excellent aperçu initial, mais si le prix de l’action se redresse et dépasse le prix d’exercice, je vous ai entendu parler de revenu et de rendement. En matière de stratégies d’options, peut-on affirmer que la vente d’options d’achat couvertes est une stratégie à faible risque ou plus prudente? Pourriez-vous nous en dire un peu plus, si vous le voulez bien?
Tony Zhang (10:58)
Oui, bien sûr. C’est une excellente question, car les stratégies d’options comportent un assez large éventail de risques. Il s’agit en fait de la seule stratégie d’option qui n’ajoute pas de risque à l’ensemble de votre portefeuille, car, lorsqu’on vend une option d’achat couverte, on est effectivement couvert, comme on dit, par la position en actions sous-jacentes. Vous ne vous retrouverez jamais dans une situation où la vente d’une option d’achat couverte vous met en pire situation qu’avant que vous ne déteniez les actions. Cela signifie que vous courez toujours moins de risque. En vendant une option d’achat couverte, vous cédez un certain potentiel de hausse. Ainsi, si le cours de l’action se redresse considérablement, vous perdez un gain potentiel, mais vous ne courez pas plus de risques. Il s’agit de la seule stratégie d’options de cette catégorie. En vendant une option d’achat couverte, vous ne vous exposez pas à plus de risque. De ce point de vue, je crois que beaucoup d’investisseurs considèrent que c’est une méthode plus sûre en matière de risque, tout au moins une stratégie d’options plus prudente en matière de tolérance au risque.
(12:06)
Parlons maintenant un peu du moment où vous pourriez vouloir vendre une option d’achat couverte. Maintenant que nous comprenons ce qu’est une option d’achat couverte. Tout d’abord, il est important de comprendre qu’il s’agit d’une stratégie que nous considérons comme légèrement haussière, car elle plafonne le gain maximal sur la position actuelle. Lorsqu’on ne négocie que des actions, on parle généralement de stratégie haussière, car la principale raison pour laquelle on achète des actions, c’est parce que l’on croit que leur cours prendra de la valeur et que l’on veut en tirer parti de cette plus-value en capital. Mais lorsqu’on vend une option d’achat couverte, la majeure partie de la position reste la position en actions ou parts de FNB détenues. En vendant une option d’achat, on réduit globalement le côté haussier de la stratégie, car on choisit en fait un prix d’exercice que l’on estime fort peu probable de voir dépasser par le cours des titres. Et l’on est à l’aise de renoncer à cette éventuelle hausse du cours au-delà du prix d’exercice en échange d’un certain revenu que l’on reçoit immédiatement. Du point de vue du facteur delta, nous considérons qu’une centaine d’actions correspondent à un facteur delta de 100 en position acheteur, car… pour chaque dollar d’augmentation du cours des actions, et pour chaque action que vous détenez, vous faites un dollar de profits. cent actions équivalent donc à un facteur delta de 100. Supposons que vous vendiez une option d’achat couverte avec, disons, un prix d’exercice dont le delta est de 20… nous allons expliquer ce que cela signifie dans quelques minutes. En fait, vous réduisez le delta net relatif à votre position globale, mais il demeurera tout de même positif. Donc, si vous vendez 20 deltas sur une position acheteur de 100 deltas, votre delta net sera de 80. Cela signifie que vous serez tout de même avantagé, que vous serez prêt si le cours des actions s’apprécie et que votre placement sera rentable… mais à mesure que le cours des actions baissera, vous perdrez de la rentabilité ou de l’argent sur l’opération dans son ensemble. Il s’agit donc d’une stratégie à adopter lorsqu’on est optimiste. Mais peut-être êtes-vous quelque peu modéré quant à la mesure dans laquelle, selon vous, le cours de l’action peut s’apprécier par rapport à son niveau actuel. Comme je l’ai dit, en vendant une option d’achat couverte, en échangeant d’éventuelles futures hausses, vous recevrez immédiatement une prime ou un revenu, ce qui réduit le prix de base de votre position en actions. Cela réduit le risque global lié à votre position en actions sous-jacentes. Il s’agit d’un avantage que vous recevez immédiatement après avoir vendu l’option d’achat couverte. Et dorénavant, le risque de votre position en actions sera réduit du montant de la prime que vous avez touchée. Il est important que vous compreniez cela, car c’est le calcul qui permet de déterminer le potentiel de hausse auquel vous êtes prêt à renoncer en échange d’un revenu. Aujourd’hui, nous allons vous donner des exemples et vous montrer toute la gamme de dates d’expiration et de prix d’exercice pour vous permettre de voir le rapport entre le revenu que vous toucherez et la hausse potentielle que vous devrez céder en échange. Mais dans l’ensemble, l’objectif est de générer un revenu dans l’ensemble de votre portefeuille.
(15:38)
Examinons le graphique en « T », parce que je crois que beaucoup de débutants considèrent qu’il s’agit d’une stratégie d’options à composante unique. Ils pensent à l’option d’achat qu’ils doivent vendre au lieu de considérer qu’ils adoptent une stratégie à composantes multiples, ce qui, en fait, est le cas. Souvent, comme il s’agit d’actions que l’on détient déjà dans son portefeuille, on oublie qu’elles sont une composante de la stratégie. Donc, si nous revenons au graphique en « T », nos stratégies haussières sont composées de positions acheteur sur option d’achat et de positions vendeur sur options de vente, tandis que nos stratégies baissières, composées de positions vendeur sur options d’achat et de positions acheteur sur options de vente, se trouvent en bas du graphique. Si vous n’envisagez que les options d’achat que vous vendez, il s’agit d’une stratégie baissière. Mais, comme je l’ai dit, il est important de tenir compte des deux composantes, à savoir les 100 actions que vous détenez et les options d’achat que vous vendrez. Je vois tout cela comme une stratégie d’ensemble qui couvre tous les risques baissiers en vendant des options d’achat sur vos titres. Parce que lorsque vous vendez une option d’achat, si l’action prend de la valeur, plus elle en prend, plus vous perdez de l’argent. Le risque est donc sans limites. Donc, plus le cours de l’action monte, plus vous courez de risque sur la vente de l’option d’achat. Mais n’oubliez pas que vous détenez également les actions sous-jacentes et que si leur cours continue de grimper, vous continuerez de faire de plus en plus de profits sur cette composante de votre stratégie. Ces deux risques se compensent l’un l’autre. Le potentiel de profit illimité de la position acheteur sur actions contrebalance le risque infini lié à la vente d’options d’achat. C’est pourquoi, pour répondre à la question de M McGann, qui voulait savoir s’il s’agit d’une stratégie prudente ou relativement sûre, il s’agit d’une stratégie plutôt sûre, car tout risque lié à la vente d’options d’achat est efficacement contrebalancé par le potentiel de profit accru de la position en actions sous-jacentes. Donc, si vous envisagez cette stratégie pour la première fois, n’oubliez pas qu’il faut penser aux deux composantes de la stratégie globale pour bien la comprendre.
(17:59)
Mais je crois toujours que la meilleure façon d’en apprendre plus sur une stratégie est d’examiner de vrais exemples, particulièrement lorsqu’il est question d’options. Avant de passer à l’exemple des options d’achat couvertes, je vais commencer par vous expliquer quelle est votre position actuelle si vous investissez en actions. Supposons que vous achetiez 100 actions des compagnies X, Y et Z et qu’elles se négocient actuellement à 145 $. Et supposons que votre cours cible pour ces actions est de 170 $. Cela signifie qu’une fois que vous détenez les actions, vous passez habituellement un ordre limité à 170 $, soit votre cours cible pour les vendre. Comme vous avez payé 145 $ l’action, cela signifie que votre risque total est de 145 $, car si ce cours chute jusqu’à zéro, vous risquez 145 $ par action. Votre rendement potentiel est la différence de 25 $ entre 170 $ et 145 $. Si l’action atteint votre cours cible et que votre ordre limité est exécuté, vous courez un risque de 145 $ pour un profit potentiel de 25 $. Pendant que vous attendez que le cours des actions sous-jacentes atteigne votre cours limite, vous êtes exposé à ses fluctuations. Et si ces actions sont assorties de dividendes, vous en touchez. Donc, en fait, pendant que vous détenez les actions, vous n’avez que des dividendes et la plus-value du capital, et vous êtes exposé à la volatilité du cours des actions sous-jacentes, en espérant qu’il atteigne 170 $ afin de tirer des profits de cette opération. Si vous investissez actuellement dans des actions ou des FNB, vous devriez saisir ce concept assez facilement. Examinons maintenant ce qui se passerait si vous ajoutiez des options à cette position. Quelle incidence cela aurait-il sur votre profil de risque? Quelles répercussions cela a-t-il sur votre revenu potentiel et le rendement potentiel de l’ensemble de l’opération?
(20:11)
Jetons maintenant un coup d’œil au même scénario. Je détiens cent actions de la compagnie XYZ que j’ai achetées pour 145 $ chacune. Mon cours cible est de 170 $. Maintenant, en tant qu’investisseur en options ou en options d’achat couvertes, au lieu de me contenter de passer un ordre limité à 170 $ pour vendre les actions à mon cours cible, je vais vendre une option d’achat dont le prix d’exercice est de 170 $ et qui expirera plus tard. Dans ce cas-ci, je vais toucher un revenu de 3 $. Comme vous pouvez le constater, en vendant cette option d’achat à 170 $, j’assume en fait la même obligation que quelqu’un qui passe un ordre limité à 170 $, soit celle de vendre les actions à un prix précis à la date d’échéance, au plus tard. Mais la différence entre un ordre limité et une option d’achat couverte est qu’un ordre limité ne verse pas de revenu, mais dans ce cas-ci, l’option d’achat couverte me rapporte 3 $ par action, soit 300 $ pour mes 100 actions, et les 300 $ que je vais toucher compenseront une partie du coût de base des actions. De plus, mon risque global passe à 142 $ par action, parce que j’ai maintenant amassé 3 $ de revenu; je détiens maintenant ces actions à un prix inférieur de 3 $, soit 142 $, ce qui accroît mon rendement potentiel, car mon coût de base a été réduit. Si le cours des actions atteint 170 $, que l’option d’achat est exercée et que je vends mes actions à 170 $, mon rendement potentiel passe à 28 $ par action, car je gagne maintenant 3 $ de plus par action grâce au revenu que j’ai touché. L’aspect vraiment intéressant des options d’achat couvertes, c’est que si le cours des actions n’atteint pas le prix d’exercice à la date d’échéance, je peux vendre de nouvelles options d’achat couvertes et générer plus de revenus. Pendant ce temps, je suis exposé à la volatilité des titres sous-jacents, comme un investisseur en actions, mais en même temps, je touche des dividendes. Mais c’est un processus que je peux répéter continuellement pour générer non seulement 3 $ de revenu total, mais 3 $ de revenu chaque fois que je peux vendre des options d’achat couvertes. Je peux continuer à faire ça pendant des mois avant que mes actions atteignent le cours cible et soient liquidées. Il est donc très important de comprendre la différence entre un ordre à cours limité et une option d’achat couverte. Il y a, à mon avis, un aspect précis qu’il est important de bien comprendre, parce que je ne crois pas qu’il soit juste de comparer les ordres à cours limité et les options d’achat couvertes sur le même pied. Ce sont des opérations très différentes, car un ordre à cours limité est exécuté immédiatement dès que le cours du titre dépasse votre cours limite. Toutefois, une option d’achat couverte n’est exercée que si le cours de l’action dépasse le prix d’exercice à la date d’échéance ou à une date très proche. Supposons qu’il reste 20 ou 30 jours avant l’échéance et que le cours du titre se redresse et dépasse 170 $, mais qu’à la date d’échéance, il soit redescendu sous ce niveau. Dans ce cas particulier, il est peu probable que l’option d’achat soit exercée. Il y a donc plus de chances pour que vous conserviez le revenu de 3 $ et vendiez une autre option d’achat couverte le mois prochain. Il faut comprendre que sur ce plan, il y a une différence entre un ordre à cours limité et une option d’achat couverte.
David McGann (23:58)
M Zhang, je vais intervenir. Comme je l’ai déjà dit, j’aime beaucoup votre façon de présenter tout cela. Tout d’abord, la stratégie, à savoir déterminer le cours cible pour les actions que l’on détient et vendre des options d’achat à ce prix, puis percevoir un revenu pendant que la valeur des actions s’approche du cours cible. Et bien entendu, si le cours n’atteint pas 170 $, dans ce cas précis, on peut vendre une autre option d’achat, peut-être le mois suivant, puis répéter le processus et continuer à générer un revenu. Excellent. J’imagine que vous y reviendrez un peu plus tard, mais que se passe-t-il dans le cas précis de ce même exemple si l’on a vendu les actions sous-jacentes au prix d’exercice de 170 $ et qu’avant l’échéance, leur cours dépasse 170 $? Pourriez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet?
Tony Zhang (24:47)
Bien sûr, M. McGann. Si le cours des actions sous-jacentes dépasse 170 $ avant l’échéance, il est possible que l’option d’achat soit exercée avant l’échéance et que vos cent actions soient cédées à l’acheteur de l’option d’achat au prix de 170 $. Mais si l’option d’achat n’est pas exercée avant l’échéance, vous subirez une perte sur la composante de la stratégie qui est liée à la vente d’options d’achat. C’est parfois un peu déroutant pour les personnes qui vendent des options d’achat couvertes pour la première fois. En fait, le cours des actions évolue comme prévu, mais on subit une perte non réalisée sur la vente de l’option d’achat couverte. Toutefois, il ne faut pas oublier que la position acheteur sur actions couvre le risque sous-jacent. Donc, si vous subissez une perte sur la vente de l’option d’achat, vous obtenez également, pour compenser, un gain important sur votre position acheteur sur actions. Mais à l’échéance, si le cours de l’action est toujours supérieur à 170 $, l’acheteur de l’option d’achat exercera probablement, ou automatiquement, son option, c’est-à-dire son droit de vous acheter les titres au cours de 170 $ et ils lui seront cédés à ce prix, à partir de votre compte. Ce sont donc les différents scénarios possibles, mais nous en parlerons un peu plus lorsque nous arriverons aux diapositives sur la gestion des opérations.
(26:17)
Passons donc à autre chose. Maintenant que vous avez compris le concept des options d’achat couvertes et que vous savez pourquoi et quand vous pourriez vouloir utiliser ce type de stratégie, la question qui se pose est la suivante : comment choisir la bonne option d’achat couverte pour mon portefeuille? Je crois que la meilleure chose à faire est de passer en revue toutes les dates d’échéance potentielles et tous les prix d’exercice que vous pouvez choisir et de tout vous expliquer étape par étape. Nous allons donc voir quels sont les résultats lorsqu’on choisit une échéance à court ou à long terme ou un prix d’exercice proche ou éloigné du cours actuel, car on obtient différents niveaux de revenu et l’on accepte des obligations différentes dans chaque cas. Commençons donc par le segment à court terme de la courbe. Parlons un peu de ce qu’il va se passer. C’est très extrême vers le segment à court terme de la courbe. Il s’agit d’une option hebdomadaire, qui expire donc dans sept jours seulement, et nous allons utiliser SPY pour cet exemple.
(27:17)
Dans cet exemple particulier, SPY se négocie pour un peu plus de 510 $ ici.
C’est une option hebdomadaire, qui expire dans sept jours seulement. Nous allons examiner trois prix d’exercice différents. À mon avis, ces trois prix d’exercice sont respectivement prudents, modérés et audacieux. Le prix d’exercice prudent est de 525 $. Dans ce cas particulier, nous obtiendrons 75 cents de revenu. N’oubliez pas qu’il s’agit de 75 cents par action. Si l’on multiplie ce chiffre par 100 actions, cela représente un revenu de 75 $. Le prix d’exercice modéré est de 520 $. C’est un prix d’exercice un peu plus proche du cours actuel de l’action. Et il vous procurera 1,94 $. Et le prix d’exercice audacieux est de 515 $. C’est juste en dessous du cours actuel de l’action. Et cela nous permet de toucher 4,07 $. Ce que vous voyez ici, à côté de chaque prix d’exercice, c’est un chiffre qui indique le delta. Pour le prix d’exercice prudent, le delta est de 14, pour le modéré, de 29 et pour le prix d’exercice audacieux, il est de 48. Ce que je veux dire par delta, et beaucoup de personnes qui négocient en bourse nous posent des questions à ce sujet… pour sélectionner les prix d’exercice, nous adoptons généralement une méthode fondée sur le delta. En effet, le delta évalue approximativement la probabilité que le cours de l’action se situe au-dessus ou en dessous d’un cours précis à l’échéance. Comme nous parlons d’options d’achat, le delta évalue la probabilité que le cours de l’action dépasse un prix d’exercice précis à l’échéance. Donc, un delta de 14 pour le prix d’exercice prudent signifie qu’il y a une probabilité d’environ 14 % que le cours de l’action dépasse 525 $ dans sept jours. À l’échéance, le delta est de 29 pour le prix d’exercice modéré. À l’échéance, dans sept jours, la probabilité que le cours de l’action dépasse 520 $ est donc de 29 % et celle qu’il dépasse 515 $, de 48 %. Examinons donc le revenu que nous obtenons dans chacun des cas. Le prix d’exercice prudent ne nous rapporte que 75 $. Pour le prix d’exercice audacieux, nous percevons 4,07 $ par titre, soit 407 $. La stratégie audacieuse nous procure près de cinq fois plus de revenus que la prudente.
(29:40)
Pour vous aider à comparer ces chiffres du point de vue du rendement, un profit de 75 $ sur le montant d’environ 51 000 $ nécessaire pour acheter 100 actions de SPY équivaut à seulement 15 points de base. Il s’agit du rendement brut que vous voyez ici à droite, un taux de rendement de 15 points de base sur sept jours. En général, nous n’aimons pas annualiser des chiffres aussi bas parce que lorsqu’on annualise le rendement d’options de faible valeur à très court terme, les résultats sont un peu biaisés. Mais comme nous annualisons les mêmes échéances, nous comparons les options sur le même plan, simplement pour vous donner une idée du type de rendement que vous recevez réellement sur une base annualisée en comparant différentes dates d’échéance. Donc, si vous pouvez toucher 15 points de base par semaine et que vous le faites pendant 52 semaines, toute l’année, quel sera votre revenu? Si vous avez obtenu 75 $, ou 15 points de base, chaque semaine, le taux de rendement annualisé est de 7,9 %. Pour mettre les choses en contexte, même avec une stratégie très prudente où vous ne percevez que 15 points de base, vous ajoutez à votre portefeuille un taux de rendement de près de 8 % en vendant des options d’achat couvertes avec des paramètres prudents. Pensez aux dividendes que vous toucherez en détenant des actions de SPY. C’est un peu plus de 2 %. Dans ce cas-ci, le rendement de la vente d’options d’achat couvertes est presque quatre fois plus élevé que le rendement en dividendes, même avec des paramètres très prudents. Examinons maintenant le scénario modéré. Le prix d’exercice modéré de 520 procure un revenu de 194 $. Cela représente un rendement de 38 points de base au cours des sept prochains jours, soit un taux de rendement annualisé de 21 %. De plus, bien sûr, il y a les 407 $, qui représentent un revenu assez important en seulement sept jours pour la position de 51 000 $ que vous détenez, c’est-à-dire 79 points de base ou près de 51 % si vous annualisez. Maintenant, avant de vraiment examiner en profondeur ce que tout cela signifie, je veux aborder un concept important, à savoir le fait que nous commençons dans le segment à très court terme de la courbe en ce qui a trait aux dates d’échéance. Dans les prochaines diapositives, nous allons examiner la structure des échéances à plus long terme, les détails plus complexes de la structure des échéances. Nous examinerons des options à échéance plus longue, mais je tiens d’abord à parler des raisons pour lesquelles on choisit parfois une échéance aussi courte, du genre d’avantages que l’on en tire et des risques que l’on court. De plus, avec les options à échéance courte, on reçoit moins de revenus, parce qu’il s’écoule très peu de temps entre la vente de l’option d’achat et l’échéance.
(32:39)
La valeur extrinsèque d’une option, c’est-à-dire ce que vous obtenez dans ce cas précis, sera relativement faible comparativement à celle des options à long terme. Mais, pour les options à court terme, la perte de valeur au fil du temps est accélérée, ce qui signifie que lorsqu’on vend des options à court terme, on reçoit un revenu plus élevé pour chaque jour où on les conserve. C’est ce qui fait que beaucoup d’investisseurs sont attirés par la vente d’options à court terme, comme les options hebdomadaires et parfois même d’options quotidiennes. À mon avis, le segment à court terme de la courbe est constitué de toutes les échéances inférieures à 21 jours. Le segment à court terme de la courbe procure simplement une accélération. Pour chaque jour où vous conservez l’option, vous touchez un revenu plus élevé. Nous allons voir quel montant de revenu on touche pour sept jours, par rapport à, disons, 45 jours. Mais il est important de comprendre que lorsqu’on vend des options à très court terme, chaque semaine, le cours de l’action peut dépasser le prix d’exercice et l’option peut être exercée. C’est-à-dire que lorsqu’on vend des options à très court terme, on peut parfois, en une semaine, voir nos actions être rachetées et toucher un revenu très bas cette semaine-là, parce que sur une semaine, on ne reçoit qu’un cinquante-deuxième de l’équivalent d’une année entière de revenu. Donc, même si le taux de rendement annualisé est de près de 8 % avec un prix d’exercice prudent, on ne reçoit pas 8 %, mais seulement 15 points de base parce que les actions ont été rachetées après une seule semaine. C’est en quelque sorte le risque que l’on court lorsqu’on vend des options à court terme. Sans compter que le coût de vos opérations augmente considérablement, parce que vous commencez et cessez de vendre des options d’achat couvertes toutes les semaines.
Vous payez des commissions, des frais, vous payez, euh, l’écart entre les cours acheteur et vendeur de l’option. Ce sont certains des aspects dont il faut tenir compte lorsque l’on sélectionne des options à court terme, car d’un point de vue conceptuel, théorique et universitaire, la vente d’options à court terme offre un avantage. En effet, si vous vendez une option sur sept jours plutôt que sur 21 jours; si vous réussissez à vendre trois options sur une semaine plutôt qu’une option sur trois semaines, cela vous rapportera plus d’argent. Mais c’est théorique, cela ne tient pas compte du coût des opérations et du fait que le titre pourrait être racheté après la première semaine, sans que vous ne touchiez le revenu que vous auriez gagné pendant la deuxième et la troisième semaine. Il est donc très important de bien comprendre tout cela avant de choisir une date d’échéance. Comme je l’ai dit, le segment à courte échéance de la courbe comporte des désavantages parce que le coût des opérations est plus élevé. Cela dit, examinons exactement à quoi vous vous engagez, quelles sont vos obligations.
Comme je l’ai dit, dans cet exemple, l’action se négocie à un cours tout juste supérieur à 510 $. Supposons que vous les vendiez à un cours de 515 $. Cela signifie que si le cours de l’action se redresse ne serait-ce que de quelques dollars en une semaine, vous vendez vos actions à un cours de 515 $, ce qui vous donne très peu de marge de manœuvre, en ce qui a trait à la plus-value du capital, en échange d’un revenu important de 407 $. Si, par contre, vous choisissiez un prix d’exercice prudent de 525 $, l’action devra se redresser d’environ 12 ou 13 $ pour être rachetée. Et dans ce cas, ce que vous obtenez, c’est un revenu de seulement 75 $. Mais je crois qu’il faut réfléchir à la différence entre les prix d’exercice audacieux et prudent. L’écart entre ces prix d’exercice est d’environ 10 $. L’écart entre les niveaux de revenu liés à ces deux prix d’exercice n’est que d’environ 3 $. Autrement dit, en fait, vous échangez 3 $ de revenu contre 10 $ de plus-value du capital en une semaine.
C’est le calcul que vous devez effectuer pour déterminer si cela vous convient ou non de recevoir 3 $ aujourd’hui en échange d’une hausse potentielle de 10 $ dans une semaine. C’est vraiment de cette façon qu’il faut procéder pour choisir la date d’échéance et le prix d’exercice d’une option d’achat couverte.
David McGann (37:20)
Merci, M Zhang. J’ai encore quelque chose à ajouter. Vous en avez parlé un peu tout au long de votre explication, et je sais que nous allons examiner d’autres exemples qui portent précisément sur la date d’échéance, mais si vous deviez résumer l’un des principaux avantages des options à court terme et l’un de leurs principaux inconvénients, de quoi aimeriez-vous que notre auditoire se souvienne en ce qui a trait aux échéances courtes?
Tony Zhang (37:48)
Oui, vous savez, je trouve que c’est une excellente question. Tout d’abord, je constate que lorsqu’elles commencent à négocier en bourse, de nombreuses personnes ont tendance à se rapprocher de la partie à court terme de la courbe.
C’est tout simplement parce qu’en théorie, il est avantageux de vendre des options à court terme. Parce que, comme je l’ai dit dans mon exemple, vendre trois options hebdomadaires rapporte plus que de vendre une option sur trois semaines.
Mais le désavantage, c’est vraiment le coût des opérations, n’est-ce pas?
Si vous tenez compte du coût des opérations, c’est-à-dire le fait de payer trois fois les commissions, les frais de contrat et l’écart entre les cours acheteur et vendeur, il est possible que vous n’en sortiez pas gagnant.
De plus, si vous vendez trois options hebdomadaires, vous vous retrouvez, au cours de ces trois semaines, avec trois possibilités que les titres soient rachetés. Cela signifie que vous ne recevrez peut-être pas le revenu total que vous espériez sur une période de trois semaines ou d’un mois. Donc, même les rendements annualisés semblent attrayants, vous pourriez constater que les résultats sont très loin d’être aussi bons. Ce sont les compromis qu’il faut accepter dans le segment à très court terme de la courbe, et c’est pourquoi je crois qu’il est important de l’examiner dans son ensemble.
(39:08)
Cela nous amène à notre prochaine diapositive, qui va un peu plus loin dans le temps, à savoir environ 45 jours avant l’échéance. Dans l’exemple des options hebdomadaires, c’est vraiment là que la perte de valeur est la plus importante au fil du temps. Vous courez également beaucoup de risques du point de vue du facteur gamma, et nous en reparlerons dans notre webinaire sur les facteurs désignés par les lettres grecques (les « grecques »). Vous savez, beaucoup de personnes qui négocient en bourse s’intéressent à la période qui commence environ 45 jours avant l’échéance, c’est le moment où la perte de valeur au fil du temps accélère vraiment, mais où le risque n’est pas aussi élevé du point de vue du gamma, et c’est pourquoi certains négociateurs commencent par vendre des options d’achat qui viennent à échéance en 45 jours. Donc, nous utiliserons donc le même exemple, avec des titres qui se négocient juste au-dessus de 510 $. Nous allons sélectionner des deltas semblables. Comme je l’ai dit, la raison pour laquelle nous utilisons des méthodes fondées sur le delta pour choisir les prix d’exercice est que cela permet d’obtenir une expérience très uniforme en ce qui concerne la vente d’options d’achat couvertes. Supposons que vous choisissez toujours un prix d’exercice prudent avec un delta entre 10 et 15. Cela signifie que si vous utilisez toujours une méthode fondée sur le delta, et donc sur les probabilités, pour sélectionner votre prix d’exercice, vous obtenez une expérience très uniforme de la vente d’options d’achat couvertes. Autrement dit, si je sélectionne un delta de 15… utilisons un delta de 10, par exemple, juste pour arrondir, cela signifie que je peux m’attendre à ce qu’environ neuf sur dix des options d’achat couvertes que je vendrai arrivent à échéance sans valeur, et ce n’est que dans environ 10 % des cas que le cours de l’action se redressera nettement au-dessus de mon prix d’exercice et que mes titres seront rachetés. Par contre, si je vends constamment des options d’achat couvertes dont le delta est de 25, trois sur quatre des options d’achat couvertes que je vendrai arriveront à échéance sans valeur, et dans environ 25 % des cas, mes titres seront rachetés. C’est pourquoi nous préférons utiliser une méthode fondée sur le delta pour choisir les options d’achat couvertes, afin de bénéficier d’une expérience plus uniforme. En tout cas, c’est mon cas. Surtout que la plupart des négociateurs aiment avoir un flux de revenu uniforme, plus prévisible. Pour y parvenir, il faut utiliser une méthode fondée sur le delta au lieu de se contenter de choisir un prix d’exercice en fonction du prix où l’on sent qu’il y aura de la résistance, ou on pense que les actions seront rachetées. Une méthode fondée sur le delta peut donner des résultats plus uniformes pour les stratégies génératrices de revenu. Donc, lorsqu’on vend des options d’achat 45 jours avant l’échéance, le prix d’exercice audacieux est de 520 $, le modéré est de 530 $ et le prudent, de 540 $. Examinons cet exemple. Cette fois aussi, le prix d’exercice prudent génère un rendement de 24 points de base, ce qui correspond à un peu plus de 2 %, soit un rendement annualisé d’un peu moins de 2 %. Le prix d’exercice modéré rapporte 65 points de base, ce qui représente un rendement annualisé d’environ 5,5 %. Et le prix d’exercice audacieux permet d’accumuler 143 points de base en 45 jours, ce qui correspond à un rendement annualisé d’environ 12 %. Mais comme je l’ai dit, je crois que le plus important est de comparer le revenu que vous touchez aujourd’hui et la plus-value en capital à laquelle vous renoncez à long terme. Donc, le prix d’exercice le plus audacieux me rapporte 734 $. C’est un revenu important en 45 jours, mais n’oublions pas que cela représente moins du double de ce que l’on peut obtenir en seulement sept jours avec un prix d’exercice audacieux. Dans l’autre exemple, nous percevions plus de 400 $ en seulement sept jours avec le prix d’exercice audacieux. Je le répète, c’est la raison pour laquelle bien des débutants préfèrent les options à court terme. Parce qu’on a l’impression que l’on peut obtenir un revenu beaucoup plus élevé en vendant plus souvent des options à court terme. Donc, si l’on examine la situation, on obtient un revenu de 734 $ en échange d’une plus-value du capital d’environ sept ou huit dollars au cours des 45 prochains jours. Cela signifie que si le cours de l’action se redresse au-dessus de 520 $, vous renoncez à tous ces gains. Ainsi, si le cours de l’action atteint 540 $ à l’échéance, vous ne pouvez tirer parti de cette hausse parce que vous avez choisi de toucher un revenu supérieur en échange.
(43:30)
Maintenant, si l’on examine le prix d’exercice prudent de 540 $, on ne reçoit que 123 $, mais le potentiel de hausse du cours de l’action est supérieur de 20 $. Donc, dans ce cas précis, je préfère toucher un revenu supérieur de 6 $ aujourd’hui et renoncer à une hausse du cours de 20 $ à long terme. Nous avons fait beaucoup de recherches et, selon nous, il est préférable de privilégier la plus-value du capital à long terme, car elle est beaucoup plus importante. N’oubliez pas que si vous détenez des actions ou des parts de FNB, c’est parce que vous croyez que leur cours augmentera et qu’elles prendront de la valeur. Il vaut donc mieux penser à la plus-value du capital qu’au revenu que l’on cherche à obtenir. Vous avez intérêt à choisir le prix d’exercice en fonction de la plus-value en capital que vous voulez obtenir, parce que c’est le plus grand risque que vous prenez. Vous détenez pour 51 000 $ d’actions de SPY, vous avez intérêt à être rémunéré pour la hausse lorsque le cours augmentera, parce que cela compensera le risque que vous prenez également en détenant ces actions d’une valeur de 51 000 $.
(44:38)
C’est donc, de façon générale, de cette façon qu’il faut choisir vos prix d’exercice et vos échéances. Et finalement, pour terminer, examinons le segment de la courbe qui porte sur les échéances à long terme. Pour les échéances de 90 jours, nous sélectionnerons aussi des deltas très semblables. Dans cet exemple précis, le prix d’exercice prudent se situe à 555 $, à la hausse. Avec ce prix d’exercice, la probabilité que le cours de l’action dépasse cette limite d’ici la date d’échéance est d’environ 13 %. Le taux de rendement est de 42 points de base sur 90 jours, soit un rendement annualisé de 1,71 %. Notez qu’à l’extrémité prudente du spectre, en 45 ou 90 jours, on obtient un rendement très semblable au rendement en dividendes des titres SPY. Donc, en vendant une option d’achat couverte avec un prix d’exercice prudent, vous doublez presque votre rendement en dividendes. Cela vous procurera donc une forte plus-value du capital grâce à la hausse, tout en doublant à peu près votre rendement en dividendes. Le scénario modéré rapporte 551 $… À un prix d’exercice de 540 $. Cela fait 107 points de base en 90 jours, soit un peu plus de 4 % sur une base annualisée, et le prix d’exercice audacieux de 525 $ rapporte 11,67 cents, soit plus de 1 100 $ de revenu. Cela représente un revenu important pour une position de 51 000 $, en 90 jours. Il s’agit d’un rendement brut, c’est-à-dire un rendement de 227 points de base en 90 jours, ce qui fait un rendement annualisé de 955 points de base sur un an. Mais comme je l’ai dit, ce sur quoi il faut vraiment vous concentrer, ce n’est pas forcément le revenu que vous touchez, mais la plus-value en capital nécessaire pour compenser le risque que vous prenez en détenant ces actions. C’est ainsi qu’il faut envisager ce genre de stratégies. Il faut aussi penser au revenu que vous touchez en vendant une option d’achat couverte sur les actions ou les parts de FNB que vous détenez dans votre portefeuille. Maintenant que nous avons passé en revue la stratégie d’un point de vue théorique, examiné des exemples, et expliqué comment sélectionner la bonne date d’échéance et le bon prix d’exercice pour votre portefeuille… Ce dont j’aimerais parler, c’est comment gérer les différents scénarios qui pourraient s’appliquer à votre situation une fois que vous aurez vendu vos options d’achat couvertes. Nous allons aborder trois scénarios différents.
(47:14)
Nous allons examiner ce qui se passe en cas de remontée ou de chute importante du cours des actions, ainsi que si celui-ci demeure relativement stable. Le premier scénario que nous allons examiner est le suivant : que se passe-t-il si le cours de l’action se redresse fortement? C’est un scénario que beaucoup de négociateurs considèrent comme négatif, mais j’espère vous aider à envisager la stratégie différemment pour que vous compreniez qu’il s’agit probablement du résultat le plus positif que l’on peut obtenir avec une option d’achat couverte. Donc, si beaucoup de négociateurs considèrent qu’il s’agit d’un résultat négatif, c’est parce que, dans cet exemple précis, le cours de l’action s’est fortement redressé, mais vous avez en fait plafonné le potentiel de hausse en vendant une option d’achat couverte. Essentiellement, vous vous êtes dit que vous alliez encaisser un ou deux dollars de plus aujourd’hui et céder ce potentiel de hausse du cours du titre au-delà d’un certain point. En tant qu’humains, c’est dans notre nature de toujours vouloir encaisser le plus de hausses possible, même si ce n’est pas réaliste. De plus, n’oublions pas que lorsque nous passons un ordre à cours limité afin de vendre nos actions à un prix précis, nous nous engageons également à les vendre en renonçant à la plus-value potentielle au-delà d’un certain niveau. L’autre aspect, c’est que beaucoup de négociateurs considèrent une seule composante de la stratégie. Ils s’aperçoivent que l’option couverte qu’ils ont vendue a entraîné une perte sur la valeur de leur portefeuille qu’ils n’auraient pas subie s’ils ne l’avaient pas vendue. Mais, comme je l’ai dit, je veux vous amener à voir les choses sous un autre angle, à changer votre processus de réflexion. Lorsque vous vendez une option d’achat couverte et que la valeur des actions que vous détenez s’apprécie de façon importante, comme vous le souhaitiez en les achetant, vous avez profité de cette plus-value du capital en vendant l’option d’achat couverte.
Maintenant, vous avez obtenu un revenu supplémentaire et vous pouvez vendre vos actions au prix d’exercice précis que vous aviez choisi et, espérons-le, à profit. À mon avis, il s’agit d’un résultat plutôt bon pour la position en actions que vous détenez, car si vous avez acquis ces actions, c’est parce que vous pensiez qu’elles prendraient de la valeur… Se sont appréciées. Non seulement avez-vous réalisé ce profit, mais vous avez aussi obtenu un revenu supplémentaire. De plus, même si vous n’avez pas obtenu le revenu potentiel maximal, vous en avez obtenu une certaine partie, et c’est ainsi qu’il faut voir les choses : d’un point de vue positif. Mais, pour parler un peu de ce qu’il se passe lorsque l’action se redresse au-dessus du prix d’exercice de l’option d’achat couverte que vous avez vendue, en fait, il y a trois possibilités. Tout d’abord, vous pouvez permettre la cession. C’est ce qu’il se produit simplement lorsque vous ne faites absolument rien et que l’action est liquidée. Vous réalisez votre profit potentiel sur les actions, vous conservez le revenu obtenu grâce à l’option d’achat couverte et vous avez maintenant des liquidités que vous avez essentiellement amassées en vendant vos actions à ce prix précis. Maintenant, vous pouvez utiliser ces liquidités pour acheter de nouvelles actions que vous aimeriez détenir et qui, selon vous, ont du potentiel. Maintenant que vous avez réalisé le profit potentiel sur vos actions, c’est la première chose que vous pouvez faire, et c’est la voie la plus facile, où vous n’avez vraiment rien à faire et où tout est pris en charge par votre société de courtage. La deuxième chose que vous pouvez faire, c’est un achat de fermeture. Il faut le faire avant la date d’échéance de l’option. En fait, vous rachetez l’option d’achat que vous avez vendue pour fermer la position. Cela aura pour effet de supprimer toute obligation de vendre les actions à ce cours précis à la date d’échéance. Cela va parfois vous coûter de l’argent, selon la valeur des actions. Mais n’oubliez pas que, quel que soit le montant que vous coûtera le rachat de cette option d’achat, vous avez obtenu des gains non réalisés. Il s’agit de gains non réalisés sur votre position en actions puisque, dans le cadre de ce scénario, le cours de l’action s’est fortement redressé. Les gains relatifs à vos actions sous-jacentes compenseront les pertes que vous réalisez en rachetant votre option d’achat. C’est une chose que vous pourriez vouloir faire si, pour quelque raison que ce soit, vous ne voulez plus être obligé de vendre l’action à ce prix précis. Vous pouvez supprimer cette obligation en rachetant l’option d’achat. La troisième option que vous avez est probablement celle que bon nombre d’entre vous finiront par choisir dans le cadre de ce scénario… S’ils ne veulent pas vendre leurs actions à ce prix. Il s’agit de renouveler l’option d’achat sur couverture. Cela signifie racheter l’option d’achat que vous avez vendu pour l’échéance que vous avez choisie et, essentiellement, de vendre une nouvelle option d’achat couverte. Supposons que vous avez vendu une option d’achat couverte avec une échéance d’un mois et qu’à l’approche de cette échéance, l’action se négocie au-dessus du prix d’exercice que vous avez choisi et que vous pensez que son cours peut encore monter. Vous rachetez simplement l’option d’achat que vous avez vendue, et ensuite, vous en vendez une nouvelle qui arrive à échéance dans un mois et dont le prix d’exercice est plus élevé. Vous obtiendrez un revenu plus élevé grâce à la nouvelle option d’achat couverte, afin de compenser le coût du rachat de votre option d’achat. Ce renouvellement pourrait tout de même vous coûter de l’argent.
(52:29)
Parfois, on peut le faire contre un petit crédit ou peut-être un crédit équivalent.
Dans cet exemple particulier, vous aurez peut-être à verser un débit pour renouveler l’option d’achat couverte, mais ce sont les trois situations dans lesquelles vous pourriez vous trouver. Mais, lorsque le cours de l’action remonte et que l’échéance approche, selon certaines de meilleures pratiques que nous utilisons habituellement pour conseiller les investisseurs disent qu’il est généralement préférable de conserver une option d’achat couverte et d’attendre les deux dernières semaines avant d’envisager de prendre l’une ou l’autre de ces mesures, c’est-à-dire de racheter l’option d’achat ou de la renouveler, parce que si vous la renouvelez ou la rachetez trop tôt, vous cristallisez en fait une perte sur cette option d’achat couverte et comme le cours de l’action s’est fortement redressé, vous ne lui donnez pas l’occasion de fluctuer. Le cours de l’action pourrait également se consolider et reculer un peu, et baisser sous votre prix d’exercice ou presque, et le coût de rachat ou du renouvellement de l’option d’achat est beaucoup moins élevé à l’échéance. Il est donc généralement préférable d’être patient, d’attendre les dernières semaines, et à ce moment-là, la plupart de la valeur extrinsèque de l’option d’achat se sera évaporée. Il s’agira du niveau de revenu que vous pourrez recevoir pour compenser les risques que vous avez pris et le prix d’achat de l’option d’achat si vous voulez la racheter. Mais comme je l’ai dit, essayez de changer votre processus de réflexion à propos de ce résultat, car il devrait s’agir d’un dénouement heureux lorsque l’option d’achat est exercée, car cela signifie qu’elle a atteint le cours cible, vous pouvez en tirer un profit et vous avez obtenu un certain revenu.
(54:12)
Le prochain scénario que nous allons examiner est le suivant : vous avez vendu une option d’achat couverte et le cours du titre a considérablement baissé. Il s’agit vraiment du pire scénario parce que, comme je l’ai dit, le plus grand risque que l’on court avec une position de vente d’options d’achat couvertes réside dans la position en actions ou en parts de FNB que l’on détient, et lorsque le cours de ces titres baisse considérablement, on subit, dans cette position, une perte que le revenu de la vente d’options d’achat couvertes ne couvrira probablement pas. Le revenu tiré de la vente d’options d’achat couvertes contrebalancera une partie des pertes liées aux actions ou aux FNB mais il est probable que celles-ci seront supérieures à ce revenu. Il s’agit de l’un des rares cas où il pourrait être logique d’intervenir rapidement essentiellement en rachetant votre option d’achat, parce que peu cela vous coûtera probablement très peu. Cela supprimera votre obligation. De plus, cela vous permettra de vendre une nouvelle option d’achat couverte avant l’échéance de celle que vous aviez vendue. Maintenant, vous devez vous demander si vous voulez vendre une option d’achat couverte à un prix de base inférieur à celui de votre position en actions sous-jacente. C’est une chose que certains investisseurs veulent éviter. Il s’agit d’une décision personnelle que vous devez prendre. Vous devez déterminer si vous voulez toucher un revenu plus élevé pour compenser toutes les autres pertes que le titre pourrait subir. Mais il s’agit d’un des rares cas où l’on peut agir très tôt, parce que si vous vendez une option d’achat à échéance d’un mois et que le cours de l’action recule en une semaine, vous pouvez racheter cette option d’achat une semaine plus tard et encaisser peut-être entre 80 % et 90 % du revenu que vous auriez touché en un mois en seulement une semaine. Et maintenant, vous pouvez vendre une nouvelle option d’achat couverte et obtenir d’autres revenus pour compenser une partie des pertes liées à la position en actions sous-jacente. En règle générale, si vous pouvez racheter une option d’achat pour moins de 20 % de la prime pour laquelle vous l’avez vendue au départ, vous pouvez envisager de le faire.
(56:22)
À mon avis, cependant, les investisseurs ont tendance à conserver leurs positions en actions plus longtemps qu’ils ne le devraient lorsque leur cours chute et à continuer de vendre des options d’achat couvertes, en espérant qu’ils seront en mesure de récupérer une partie de leurs pertes sur l’opération sous-jacente. Mais il s’agit vraiment d’un exemple où la question qu’il faut se poser n’est pas si vous deviez continuer à vendre des options d’achat couvertes, mais plutôt si vous voulez conserver ces actions ou non. C’est quelque chose que j’ai vu à maintes reprises depuis 18 ans, en tant que stratège : certains négociateurs refusent simplement de se départir d’une position sur actions qui accumule des pertes. Ils conservent leur position pendant des mois, des années, parfois des décennies, en attendant que le cours de ce titre se redresse et retrouve son coût initial, tout en refusant de subir une perte. Il faut vraiment tenir compte du coût d’opportunité lié au capital ou aux liquidités bloqués dans ces actions. Il peut-être logique de tout simplement vendre les actions parce que le placement n’a pas fonctionné comme vous le pensiez, et d’investir le produit dans des actions qui permettront de mieux utiliser votre capital. Songez donc à cette possibilité qui n’a rien à voir avec la vente d’options d’achat couvertes, mais plutôt la position en actions sous-jacentes.
(57:34)
Enfin, si le cours de l’action reste stable après la vente d’une option d’achat couverte, ce n’est pas le meilleur scénario, mais c’est celui où vous vous en sortirez le plus gagnant en vendant des options d’achat couvertes. Parce qu’en tant qu’investisseur en actions, si le cours de ces actions stagne, vous ne faites aucun profit, à part peut-être quelques dividendes. Mais en tant qu’investisseur en options d’achat couvertes, c’est vraiment là que vous pouvez vendre des options d’achat couvertes. Vous pouvez vendre des options d’achat couvertes et en tirer un revenu mensuel. Puisque le cours de vos actions est stable, vous générez un flux de revenus assez important, ou plutôt constant, grâce à vos actions, même si leur cours n’évolue pas. C’est donc vraiment dans ce cas particulier que le cours des options d’achat chutera très près de zéro à l’échéance. Il n’y a aucun inconvénient à conserver l’option d’achat jusqu’à son expiration, à la laisser perdre toute sa valeur et arriver à échéance et à en vendre une nouvelle la semaine suivante. Mais si vous voulez, vous pouvez renouveler l’option plus tôt. Essentiellement, à l’approche de l’échéance, dans les dernières semaines, quand l’option d’achat n’a plus beaucoup de valeur, vous pouvez la racheter et en vendre une nouvelle qui arrivera à échéance dans un mois ou plus pour générer un flux de revenus. Mais la chose la plus importante à retenir est que si vous laissez votre option d’achat couverte perdre toute sa valeur et arriver à échéance, n’oubliez pas d’en vendre une nouvelle la semaine suivante afin d’obtenir un flux de revenus. Il est facile d’oublier que l’on a une option d’achat couverte qui est arrivée à échéance la semaine précédente, et parfois, on oublie d’en vendre une nouvelle la semaine suivante, ce qui interrompt, en quelque sorte, le flux de revenu. C’est vraiment là que les gens qui négocient fréquemment des options d’achat couvertes prennent l’habitude, le lundi matin, d’examiner leurs positions pour voir si l’une d’elles est arrivée à échéance et s’il est temps de renouveler une option d’achat couverte ou d’en vendre une nouvelle. Certains négociateurs occupés s’en tiennent aux options à échéance mensuelle. Ils n’ont donc à examiner leurs positions qu’une fois par mois, après l’expiration des options mensuelles. Peu importe. Adoptez la stratégie qui vous convient. Le plus important c’est que dans un marché neutre, c’est qu’il est probable que les options d’achats perdent toute valeur à l’échéance. Lorsqu’une option d’achat perd sa valeur à l’échéance, vous n’avez rien à faire à part revenir la semaine suivante pour essayer d’en vendre une nouvelle le plus rapidement possible. Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui. J’espère que vous avez trouvé cet examen de la stratégie de vente d’options d’achat couvertes complet et utile et qu’il vous a permis de comprendre le fonctionnement de cette stratégie d’un point de vue théorique, ainsi que les risques que vous prenez et les obligations que vous acceptez en échange du revenu que vous touchez. J’espère aussi que vous avez apprécié les différents exemples de dates d’échéance et de prix d’exercice et l’explication de la méthode à suivre pour sélectionner la bonne date d’échéance et le bon prix d’exercice en fonction de votre profil. Et enfin, de la façon de gérer ces caractéristiques une fois que vous avez commencé à négocier des options d’achat couvertes. Sur ce, je vous remercie beaucoup et j’espère que vous passerez une excellente journée de Bourse.
David McGann (1:00:40)
Merci, M Zhang. C’était très intéressant. Vous avez vraiment fait un excellent travail.
Non seulement en expliquant la stratégie axée sur la vente d’options d’achat couvertes, mais aussi en passant en revue des exemples, et comme nos auditeurs, j’en suis certain, j’en ai tiré de véritables pépites d’information. J’aime beaucoup vos idées pour la sélection, surtout celle des échéances. L’extrait où vous parlez de tenir compte du delta, est vraiment excellent. C’est un moyen facile de rendre la sélection presque mécanique à l’occasion en se disant : « Je vais m’en tenir à des options d’achat couvertes à échéance mensuelle, avec un delta de 20. Et, tout simplement, de faire des recherches pour trouver le prix d’exercice précis qui correspond à ce delta. Je me suis dit : « Il me semble que l’on peut répéter cette stratégie continuellement assez facilement. » Vous avez donc dit des choses très intéressantes. J’ai beaucoup aimé le niveau de détail. Comme toujours, M Zhang, je vous remercie. Merci beaucoup à tous nos auditeurs. Nous avons hâte de vous revoir lors de notre prochain webinaire, au cours duquel nous nous pencherons un peu plus en détail sur les prix d’exercice et l’exercice des options ainsi que sur les facteurs désignés par des lettres grecques et les options sur indice. Merci, donc, à tous nos auditeurs. Merci, M Zhang, et au plaisir de vous revoir. À bientôt.
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