Opérations sur options : Qu'est-ce que les options sur indice ?
Découvrez le potentiel des options sur indices dans ce webinaire d'introduction. Minimisez les risques en négociant sur les tendances du marché des indices.
Comprendre les opérations sur options
Épisode 04 – Les options sur indice
David McGann (00:17):
Bonjour à tous nos auditeurs. Je m’appelle David McGann. Je suis directeur général à BMO Ligne d’action et je suis ravi de coanimer le webinaire d’aujourd’hui, qui portera sur les opérations sur les options sur indice. Il fait partie de notre série de webinaires visant à analyser les opérations sur options. N’oubliez pas de jeter un coup d’œil à notre carrefour Formation. Vous y trouverez d’autres webinaires de cette série qui pourraient vous intéresser. Une fois de plus, nous sommes en compagnie de nos collègues d’OptionsPlay, et j’ai le plaisir de vous présenter Tony Zhang. M. Zhang est stratège en chef à OptionsPlay, où il dirige la création des options, des produits de négociation et de la formation des investisseurs, et supervise la recherche quantitative sur les options. Il collabore régulièrement avec la chaîne CNBC pour livrer son analyse des marchés sous l’angle des principes fondamentaux de l’analyse technique et, bien entendu, des options. Nous sommes heureux de revoir M. Zhang, et je sais qu’aujourd’hui nous allons nous pencher sur des questions très intéressantes concernant les opérations sur les options sur indice. M. Zhang, je vous cède la parole.
Tony Zhang (01:11):
Merci beaucoup, M. McGann, et merci à tous de vous être joints à nous aujourd’hui. Comme l’a dit M. McGann, aujourd’hui, nous allons vous présenter les opérations sur les options sur indice. Il s’agit d’un type très courant de contrat d’options que l’on peut négocier en Amérique du Nord. Aujourd’hui, nous allons examiner les caractéristiques d’un contrat d’options indicielles ainsi que les différences entre celui-ci et certains des autres produits que vous avez l’habitude de négocier, et nous assurer que vous comprenez quels sont les différents types de produits liés aux options sur indice que l’on peut négocier, et comment les utiliser. Avant de commencer, je tiens à dire que notre exposé d’aujourd’hui est purement destiné à vous informer et à vous montrer des exemples. Nous ne faisons aucune sollicitation et nous ne vous recommandons ni d’acheter ni de vendre aucun des titres précis que nous utiliserons à titre d’exemples aujourd’hui.
(02:06):
Voyons quels sujets nous aborderons aujourd’hui. Tout d’abord, avant de passer aux options, nous voulons discuter des différences entre un indice et un fonds négocié en bourse (FNB). Lorsque vous comprendrez les principales différences entre les deux, cela vous aidera à mieux comprendre les différences entre les contrats d’options eux-mêmes. Nous nous pencherons ensuite sur les options sur indice et les options sur FNB. Nous allons examiner les différentes particularités de ces deux types de contrats d’option – qui, à première vue, peuvent paraître très semblables – et ce qu’ils représentent pour vous, en tant que négociateur. Lorsque nous entrerons dans les détails, vous constaterez qu’il y a en fait pas mal de différences entre ces types de contrats et, pour les comprendre, il est important de comprendre la différence entre les options de type américain et les options de type européen. Nous allons les examiner toutes les deux et nous pencher sur leurs différences. Ensuite, nous discuterons de certains des avantages potentiels de la négociation d’options sur indice par rapport aux limites qu’elle peut comporter. Pour vous aider à mieux comprendre tout cela, nous examinerons le complexe d’options sur indice du Nasdaq 100, c’est-à-dire les différents types de produits offerts, puis un exemple d’opération pour vous aider à mieux comprendre les différences entre certaines des caractéristiques des contrats que nous aborderons pendant la séance d’aujourd’hui.
(03:35):
Commençons par examiner ce qu’est un indice. À ce stade-ci, je crois que bon nombre d’entre vous ont probablement une bonne idée de ce qu’est un indice, mais révisons cette notion très brièvement. Tout d’abord, lorsqu’on parle d’indice, il ne s’agit que d’un calcul. Il s’agit d’une méthode pour calculer et suivre un panier de titres afin de mesurer le rendement d’un groupe d’actifs. Bon nombre d’entre vous connaissent probablement certains des indices les plus populaires que nous utilisons pour suivre différents segments de l’économie, que ce soit l’indice S&P 500 pour suivre l’ensemble des marchés boursiers américains ou, pour examiner quelque chose d’un peu plus précis, les indices Nasdaq 100 et Russell 2000, qui suivent respectivement les actions axées sur les technologies ou les actions à petite capitalisation. Il existe des milliers et des milliers d’indices qui suivent différentes tranches de l’économie et du marché. Ils donnent une idée du rendement de ces tranches du marché du point de vue des prix.
(04:42):
L’un des éléments clés à retenir est que ce ne sont que des calculs. C’est-à-dire qu’en fait, ce ne sont que des formules et que bien qu’ils soient suivis par de nombreuses personnes, les indices eux-mêmes ne sont pas négociables. On ne peut négocier un indice en soi. On ne peut que les utiliser pour suivre le rendement d’un groupe d’actifs ou pour découper l’ensemble du marché. Cela ne veut pas dire que nombre d’entre nous ne veulent pas négocier certains de ces indices, comme les indices S&P 500, Nasdaq ou Russell 2000, et c’est pour cette raison que l’on a inventé les FNB, qui sont des produits négociables très populaires ces temps-ci. Parce qu’un FNB est un instrument qui permet réellement de négocier un panier de titres que l’on peut acheter ou vendre en bourse et qui suit ces indices populaires que nous utilisons tous chaque jour lorsque nous négocions sur les marchés, pour évaluer leur rendement. Comme je l’ai déjà dit, il y a les indices S&P 500 et Nasdaq 100, qui comptent parmi les plus suivis, et des douzaines de FNB cotés en bourse qui reproduisent un seul indice. Leurs fournisseurs et les barèmes de frais peuvent différer, mais tous les FNB font la même chose, c’est-à-dire aider à essayer de suivre un panier de titres que l’on peut réellement négocier grâce à cet instrument appelé FNB.
(06:14):
Les FNB sont très semblables aux fonds communs de placement, car on peut les négocier pour suivre ces paniers de titres, mais la différence entre un FNB et un fonds d’investissement est que l’on peut négocier un FNB suivant un cycle intrajournalier, contrairement à un fonds commun de placement, que l’on ne peut négocier qu’une fois par jour, après la clôture. Comme je l’ai dit, ces fonds reproduisent habituellement certains des indices les plus suivis, comme les indices S&P 500 et Nasdaq 100, mais il y a en fait des centaines de FNB que l’on peut suivre. Comme il y a des milliers d’indices qui suivent différents actifs, il existe des centaines de FNB cotés qui permettent de négocier différents segments du marché. Il existe des FNB sectoriels qui permettent de suivre certains secteurs précis. Il y a des FNB qui permettent de suivre des devises ou des produits de base précis. Il existe donc à peu près tout ce que l’on peut imaginer pour investir comme on le souhaite dans différents segments du marché, et si vous souhaitez investir dans une composante précise de l’ensemble du marché, il y a de bonnes chances qu’un FNB coté vous permette de le faire.
(07:23):
Voici donc l’évolution que nous allons examiner : nous allons comparer les indices, les FNB et les options offertes pour ces deux types de produits. Pour le comprendre, je crois qu’il faut commencer par comprendre la différence entre deux types de contrats d’option différents. Il s’agit des options de type américain et des options de type européen. Parce que bon nombre de ceux d’entre nous qui négocient des options connaissent probablement mieux ce que nous considérons comme des options de type américain. Parce que la plupart des options sur FNB et des options sur actions sont ce que l’on appelle des options de type américain. Cela signifie que l’on peut les exercer jusqu’à leur date d’échéance. On peut les exercer en tout temps avant la date d’échéance, ainsi qu’à cette date. Par contre, les options sur indice sont ce que l’on appelle généralement des options de type européen. Cela signifie que, généralement, on ne peut les exercer qu’à l’échéance.
(08:32):
Prenons un peu de recul et réfléchissons à ces deux produits différents. Les options sur FNB et les options sur actions se ressemblent beaucoup. Ce sont toutes deux des options à livraison physique du sous-jacent. Cela signifie que chaque contrat d’option donne à l’acheteur le droit d’acheter (option d’achat) ou de vendre (option de vente) les actions ou les FNB sous-jacents. À l’échéance ou en tout temps avant celle-ci, l’acheteur peut choisir d’exercer ses droits et d’acheter ou de vendre les titres sous-jacents. Toutefois, les options sur indice sont toutes cotées par une bourse, et ce directement par rapport à la valeur de l’indice. Elles sont réglées en espèces. Cela signifie que, même si l’on ne peut les exercer qu’à l’échéance, si l’on choisit de le faire en tant qu’acheteur, on ne reçoit pas le titre sous-jacent, car comme nous l’avons déjà dit, un indice n’est pas un produit négociable. Cela signifie qu’à l’échéance, si l’on choisit d’exercer une option d’achat ou de vente, les profits ou les pertes réalisés grâce à cette opération seront réalisés en espèces, et c’est pourquoi on dit que ces options sont réglées en espèces.
(10:03):
Les options sur FNB et les options sur actions sont ce que l’on appelle des options à livraison physique du sous-jacent ou des options de type américain, et les options sur indice sont des options de type européen, qui sont réglées en espèces. La différence, c’est la façon dont les options sont réglées et le moment où l’on peut choisir de les exercer, c’est-à-dire soit uniquement à l’échéance ou au plus tard à l’échéance.
(10:30):
Examinons maintenant de plus près les caractéristiques de ces contrats, car ceux-ci font une grande différence lorsqu’il s’agit de les négocier. Il est donc très important de lire les petits caractères lorsqu’on négocie ces types de contrats et de comprendre les ramifications juridiques de la négociation de ces types de produits. L’autre sujet que je veux aborder, c’est la façon dont ils sont réglés. Nous avons parlé du fait que les options sur FNB et sur actions sont à règlement physique, alors que les options sur indice sont réglées en espèces, mais je crois que beaucoup de négociateurs d’actions et de FNB sont habitués à ce que l’on appelle le règlement au cours de clôture. Les contrats d’option réglés au cours de clôture arrivent à échéance au cours de clôture le jour de la date d’échéance. Par exemple, si vous avez négocié un contrat qui vient à échéance le 21 avril, le règlement de cette option est fondé sur le cours de clôture de ce jour-là, ce qui est courant pour de nombreux contrats d’options. Cependant, lorsqu’on négocie des options sur indice, même si la plupart d’entre elles sont également réglées au cours de clôture, certains contrats d’options sur indice sont dits réglés au cours d’ouverture. Cela signifie qu’en fait, ils ne sont pas réglés en fonction du cours de clôture de ce jour-là, mais plutôt du cours d’ouverture. Ce qui est intéressant, c’est qu’on ne peut pas négocier ces contrats après la clôture de la journée précédant leur date d’échéance.
(12:08):
Donc, si une option arrive à échéance le 21, le dernier jour de négociation est en fait le 20. Toutefois, même si la dernière journée pour effectuer des opérations est le 20, le contrat d’option ne sera pas réglé avant le lendemain. Nous allons examiner un exemple pour vous aider à mieux comprendre tout cela. Je sais que cela peut sembler très déroutant pour beaucoup de négociateurs, parce qu’on doit déterminer à quel moment on peut effectuer la dernière opération en fonction de la date d’échéance. Nous allons examiner un exemple qui vous aidera à mieux comprendre cela, car il s’agit d’une différence essentielle entre les options sur FNB et les options sur indice dont les négociateurs doivent être conscients avant de commencer à négocier des options sur indice.
(12:52):
Enfin, lorsqu’on parle d’options sur actions ou sur FNB, nous sommes habitués aux contrats d’option qui font référence à 100 parts du titre ou du FNB sous-jacent. C’est le cas lorsqu’on négocie des options sur actions ou sur FNB. Mais lorsqu’on négocie des options sur indice, puisqu’il n’y a ni actions ni instruments sous-jacents que l’on peut négocier, une option sur indice représente simplement la valeur de l’indice multipliée par 100. Donc, si la valeur de l’indice est de 5 000 $, elle sera multipliée par 100, ce qui signifie que la valeur théorique du contrat sera d’un demi-million de dollars. Nous allons examiner des exemples pour calculer les profits et pertes liés aux options sur indice en fonction de ce facteur multiplicateur de 100 $. Les options indicielles n’ont pas toutes un multiplicateur de 100; il est donc important de faire vos devoirs et d’examiner les différentes caractéristiques des contrats que vous négociez afin de déterminer avec exactitude quel multiplicateur vous devez appliquer afin de comprendre les profits et pertes que vous pouvez réaliser sur les contrats sur options que vous négociez.
David McGann (14:00):
- M. Zhang, je vais intervenir. Vous avez fait un travail incroyable pour expliquer en profondeur certaines des principales différences en ce qui a trait aux options sur indice. Vous avez expliqué que ce sont des options de type européen, alors que les options sur FNB qui pourraient reproduire les mêmes indices sont de type américain. Pourquoi donc certains négociateurs choisiraient-ils des options sur indice plutôt que des options sur FNB, ou l’inverse, pour mettre en œuvre leur stratégie de négociation? Quels sont certains des facteurs ou des motifs qui peuvent amener à prendre cette décision ou à faire ce choix? Pourriez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet?
Tony Zhang (14:37):
Absolument. Tout à fait, M. McGann, et merci beaucoup. Et vous avez totalement raison. Nous avons passé en revue beaucoup de détails, dont plusieurs que nous considérons presque comme du jargon juridique, parce qu’il s’agit en fait des petits caractères de l’entente juridique que concluent l’acheteur et le vendeur lorsqu’ils achètent ou vendent l’un de ces contrats. Pour répondre à votre question, je crois qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles les négociateurs pourraient se tourner vers les options sur indice. Une grande partie de ces raisons sont liées à ce que l’on appelle la nature des options sur indice de type européen, qui sont réglées en espèces. Je dirais que généralement, lorsqu’on vend des options, même si seule l’une des composantes de leur stratégie d’options consiste à vendre une option, bon nombre de négociateurs préfèrent les options sur indice, car lorsqu’on vend une option de type européen, on ne s’expose pas à ce que l’on appelle le risque d’assignation anticipée.
(15:42):
On ne peut donc jamais se trouver dans une position où l’on a vendu un écart de taux, adopté un autre type de stratégie, ou même vendu une simple option de vente sur un indice. L’échéance ne sera pas anticipée, car ces options ne peuvent être exercées de façon anticipée. On ne peut les exercer qu’à l’échéance. Et si vous faites l’objet d’une assignation sur l’achat ou la vente d’options de vente, vous n’avez pas à vous soucier de disposer du capital nécessaire pour acheter 100 parts ou pour vendre à découvert 100 parts du titre sous-jacent. Il vous suffit d’avoir, dans votre compte, la différence relative aux profits et pertes pour régler cette transaction. C’est pourquoi je constate que pour beaucoup de négociateurs qui vendent des options ou qui ont une stratégie dont l’une des composantes est de vendre des options de vente, les options indicielles tendent à rendre la transaction plus simple, car les clients n’ont pas à se soucier de l’assignation anticipée, ou d’avoir besoin de liquidités s’ils sont assignés sur la composante de la position vendeur.
(16:41):
Du côté des FNB, et nous en parlerons un peu plus lorsque nous arriverons à certaines autres diapositives, c’est vraiment une question de souplesse. Premièrement, les FNB donnent accès à différents types de placements que l’on ne peut effectuer avec des options sur indice, car il y a relativement peu d’options sur indice qui sont cotées. Il y a beaucoup plus de FNB que l’on peut négocier, ce qui permet d’investir directement avec des options sur FNB dans des segments très précis du marché qui ne sont pas accessibles avec le complexe des options sur indice. Il y a aussi l’importance du placement. Les options sur FNB ont tendance à offrir beaucoup plus de souplesse en ce qui concerne l’importance des placements, et je crois que pour beaucoup de particuliers qui négocient, c’est un élément important lorsqu’ils choisissent, pour leurs portefeuilles, ce type de produit plutôt que les options indicielles. Cependant, nous examinerons comment le monde des options sur indice évolue sur ce plan pour répondre aux besoins des particuliers qui négocient, ce qui comblera un peu l’écart dans certains secteurs.
(17:41):
Cela dit, examinons de plus près la différence entre les options de type américain et de type européen, dont nous avons déjà un peu parlé lorsque nous étions à la diapositive précédente. Comme je l’ai dit, la plupart des options sur FNB sont ce que nous considérons comme des options de type américain alors que les options sur indice sont de type européen, ce qui signifie qu’avec les options de type américain, l’acheteur a le droit d’exercer son option en tout temps jusqu’à l’échéance alors que les options de type européen ne peuvent être exercées qu’à l’échéance. Cela signifie que lorsqu’on pense à ce type d’opérations, lorsqu’on négocie des options sur actions ou sur FNB, les options dans le cours sont automatiquement exercées à l’échéance, alors que les options de type européen sont simplement réglées en espèces. Il n’est pas nécessaire que l’acheteur et le vendeur échangent des actions ou des titres.
(18:34):
Le vendeur de l’option n’a pas à se soucier de faire un dépôt de garantie obligatoire pour vendre ou acheter les titres, ni de la possibilité que ceux-ci soient liquidés. En fin de compte, c’est une opération simple. Ainsi, quels que soient les profits et pertes à l’échéance, ils sont simplement portés au débit ou au crédit de votre compte, alors que quand on négocie des options sur actions ou sur FNB, il faut physiquement prendre livraison de l’actif sous-jacent ou encore acheter ou vendre les actions ou les FNB qui se trouvent dans le portefeuille sous-jacent. Cela complique assez les choses, surtout s’il s’agit d’une stratégie de négociation et que l’on n’a pas l’intention de détenir le titre sous-jacent. Cela ajoute donc beaucoup de complications et, pour les éviter, de nombreux négociateurs liquident des opérations bien avant l’échéance afin d’échapper à certains de ces risques. Ce sont là certaines choses dont on n’a pas vraiment à se soucier avec les options sur indice. On peut simplement conserver une stratégie d’options quoiqu’il arrive, même lorsqu’on négocie avec des stratégies complexes dont plusieurs composantes sont des positions vendeur. On n’a pas à se soucier des risques liés à l’assignation anticipée de chacune des composantes, et on peut simplement les conserver jusqu’à l’échéance en sachant qu’à la fin, tout sera simplement réglé en espèces dans notre compte.
(19:53):
Nous avons déjà indiqué que les options de type américain sont généralement réglées au cours de clôture, ce qui, à mon avis, fait qu’il est beaucoup plus facile de se rappeler à quel moment conclure ou gérer une opération par rapport à certaines options sur indice – il n’y en a pas beaucoup, mais certaines d’entre elles sont réglées au cours d’ouverture à l’échéance. Certaines des plus populaires sont réglées au cours d’ouverture à l’échéance. Je crois que cela a pris au dépourvu certains négociateurs, en particulier ceux qui ne prêtaient pas attention aux petits caractères. Cela peut porter à confusion quant à la date limite à laquelle on peut négocier des options réglées au cours d’ouverture et aux risques que l’on doit prendre lorsqu’on détient certains de ces contrats jusqu’à leur échéance. Parce que, comme je l’ai dit, les options de type américain sont réglées au cours de clôture, on peut les conserver jusqu’à ce qu’elles atteignent le cours de clôture à la date d’échéance, mais, pour les options sur indice de type européen, la dernière date de négociation est en fait la veille de la date d’échéance. Cela peut être très déroutant pour certains négociateurs.
(20:55):
Je dis donc à beaucoup de particuliers qui négocient ce genre d’options sur indice de simplement éviter complètement les options réglées au cours d’ouverture afin d’éviter ce qu’on pourrait appeler le risque nocturne. Nous allons examiner un exemple dans quelques minutes pour vous aider à mieux comprendre ce que je veux dire par risque nocturne et comment gérer certaines de ces opérations si vous négociez une option sur indice réglée au cours d’ouverture.
(21:26):
Cela répond également à la question que M. McGann posait tout à l’heure en ce qui concerne les avantages des options sur indice par rapport aux limites liées aux opérations sur ce type de produits. Ne vous y trompez pas : lorsque nous parlons d’options sur indice, purement en termes de volume du marché des options, les options sur indice en représentent un pourcentage très important, même si elles ne représentent que quelques contrats sur l’ensemble de ceux qui sont cotés en bourse et que l’on peut négocier. La négociation d’options sur indice est donc très courante. Comme je l’ai déjà dit, certains de leurs principaux avantages sont le fait qu’elles sont réglées en espèces et qu’elles sont de type européen. Cela tend à favoriser les vendeurs d’options, car ils veulent généralement éviter les assignations anticipées. Ils ne veulent pas être forcés de détenir ou de vendre les actifs sous-jacents avant l’échéance d’un contrat d’option. Les options sur indice éliminent complètement ce risque. Et même à l’échéance, lorsqu’on détient l’un de ces contrats jusqu’à son échéance, si l’on négocie une option de type américain qui est livrée physiquement, même si l’on a une option hors du cours dont l’échéance approche, il y a toujours un risque que quelqu’un l’achète et l’exerce.
(22:56):
Donc, lorsqu’on négocie des options sur indice, on élimine efficacement le risque d’assignation anticipée et le risque d’exercice. Je crois que c’est très attrayant pour beaucoup de négociateurs qui préfèrent la vente pure d’options ou dont l’une des composantes de la stratégie d’options est la vente d’une option, afin d’éviter ces risques. Je crois que c’est vraiment essentiel pour les négociateurs qui négocient eux-mêmes des options sur indice. De plus, comme je l’ai dit, les options sur indice font partie des produits les plus couramment négociés dans le monde. Aux États-Unis, plus d’un million d’options sur prix d’exercice sont cotées sur près de 6 000 titres sur lesquels on peut négocier des contrats d’options, et l’on peut négocier plus d’un million d’options sur prix d’exercice.
(23:42):
Les options sur indice ne représentent qu’une très petite partie du million d’options sur prix d’exercice ou des millions de contrats d’option offerts aux fins de négociation, mais elles représentent un très fort pourcentage du volume global négocié, ce qui en dit long sur la liquidité considérable qu’elles offrent. Cela concerne certains des indices les plus populaires et les plus suivis, comme les indices S&P 500, Nasdaq 100, Russell 2000 et VIX. Les options sur indice cotées sur les indices très, très populaires dont on parle presque tous les jours lorsqu’on pense au rendement du marché figurent parmi les plus liquides, ce qui signifie que, premièrement, un particulier peut les négocier en étant presque assuré que la liquidité ne posera pas de problème, car ces contrats d’option ont une valeur théorique de milliards de dollars et sont négociés tous les jours. Leur liquidité est donc très importante.
(24:49):
Et comme ces indices sont très suivis, on trouve également un très, très grand nombre de dates d’échéance et de prix d’exercice. Donc, si vous pensez aux conditions dans lesquelles vous souhaitez négocier, au pourcentage hors du cours ou au delta que vous aimeriez utiliser spécifiquement en fonction du prix d’exercice, à mon avis, il n’existe aucun autre produit qui offre une telle gamme de dates d’échéance et de prix d’exercice, et vous serez presque toujours en mesure de trouver la date d’échéance et le prix d’exercice exacts auxquels vous préférez négocier avec les options sur indice. Pour leur part, les options sur actions ou sur FNB n’offrent pas autant de choix quant aux dates d’échéance et aux prix d’exercice, et vous devrez peut-être vous rapprocher de façon plus approximative des conditions dans lesquelles vous cherchez à négocier. Donc, les options sur indice sont tellement suivies qu’elles offrent une grande variété de dates d’échéance et de prix d’exercice et que les nombreux négociateurs qui aiment peaufiner leurs opérations peuvent presque trouver la date d’échéance et le prix d’exercice exacts qu’ils recherchent.
(26:01):
En revanche, peu d’indices offrent réellement des options sur indice. Il n’y en a que 50 dans tous les marchés américains. Pour environ 6 000 titres sur lesquels il est possible d’acheter des options, moins de 1 % de celles-ci sont des options sur indice. Il faut donc tenir compte du fait qu’il n’y a pas beaucoup de possibilités en ce qui a trait aux options sur indice. Il y a donc les indices populaires comme le S&P 500, le Dow Jones, le Nasdaq, le Russell et peut-être le VIX sur lesquels on peut négocier des options indicielles. On peut aussi en négocier au Canada, mais cela constitue tout l’éventail d’options sur indice à liquidité élevée pouvant être négociées. Il n’y a donc pas beaucoup d’indices sur lesquels négocier ce type de contrats. De plus, l’importance des contrats pour ce type d’option sur indice tend à mieux convenir aux négociateurs institutionnels qu’aux particuliers.
(27:01):
Nous allons examiner comment les bourses tentent de régler ce problème en offrant des contrats de plus petite taille, mieux adaptés aux particuliers qui négocient. Mais les contrats les plus liquides sont les plus importants. Il s’agit souvent de contrats d’un demi-million à 1,5 million de dollars sur le plan de la valeur théorique. Ce sont donc généralement des clients qui ont un compte plus important ou peut-être des négociateurs institutionnels qui profitent des avantages de ces options sur indice. Mais, comme je l’ai dit, les bourses effectuent des changements pour essayer d’adapter un plus grand nombre de ces produits afin de les rendre accessibles aux particuliers.
David McGann (27:47):
- M. Zhang, je vous remercie et je vais intervenir de nouveau. Comme je l’ai dit lorsque nous parlions de la diapositive précédente ou de celle d’avant, il y a beaucoup de choses à analyser au sujet des option sur indice, et je crois que l’un des principaux points à retenir… Je sais que certains de nos auditeurs sont très axés sur le revenu et cherchent à générer un revenu avec leurs portefeuilles. Je veux m’appuyer un peu sur ce que vous avez dit au sujet des option sur indice et du fait qu’elles sont de type européen, ce qui signifie qu’il n’y a pas de risque d’assignation anticipée et qu’il s’agit d’un excellent instrument potentiel à explorer dans le cadre des stratégies généralement axées sur la production de revenu, comme celles qui sont fondées sur les écarts de taux. Je crois que c’est formidable. Je crois que vous avez très bien expliqué tout ça. J’ai quelques questions à vous poser, M. Zhang. Vous en avez déjà un peu parlé, mais je voudrais encore aborder cette question. Premièrement, vous avez dit qu’il existe des options sur indice cotées sur environ 50 indices aux États-Unis. Comme je l’ai dit, vous en avez parlé un peu, mais trouvez-vous que la demande et la liquidité sont élevées dans l’ensemble, ou que les opérations sur les options sur indice sont surtout concentrées sur l’éventail d’indices dont nous avons parlé?
Tony Zhang (28:55):
C’est une excellente question, et pour y répondre brièvement, nous observons cela dans l’ensemble du marché des options, pas seulement pour les options sur indice, mais la liquidité est très concentrée dans les principaux indices. En fait, ce sont donc les indices S&P 500, Nasdaq 100 et une partie de l’indice Russell, mais les liquidités sont vraiment concentrées dans ces trois options sur indice. Sur les 50 options sur indice cotées en bourse, ces trois-là représentent probablement entre 70 % et 80 % de l’ensemble du volume théorique de toutes les options sur indice négociées, de la même façon qu’environ 50 % du volume total du marché des options américain repose probablement sur 10 principaux titres. Il y a donc concentration au sein des principaux titres, même pour les options sur indice.
David McGann (29:48):
D’accord. Excellent. Deuxièmement, M. Zhang, nous nous sommes beaucoup concentrés, avec certains des exemples, sur les options sur indice américaines. Y a-t-il aussi une demande et de la liquidité en ce qui a trait aux options sur indice canadiennes, ou est-ce négligeable par rapport à ce que l’on observe au sud de la frontière, avec les indices américains?
Tony Zhang (30:09):
Oui. C’est une excellente question. Au Canada, il y a deux principales options sur indice cotées, l’une étant celle de l’indice S&P 60 TSX et l’autre, celle d’un indice fondé sur le dollar américain. Elles sont toutes deux négociées, mais en matière de liquidité, c’est vraiment négligeable par rapport à ce que l’on observe sur les marchés américains. Au Canada, on peut négocier deux options sur indice qui offrent bon nombre d’avantages semblables, mais sur le plan de la liquidité, ce n’est pas la même chose que les indices S&P ou Nasdaq 100 au sud de notre frontière.
David McGann (30:49):
Oui. Je crois que ce sont des renseignements très utiles pour nos auditeurs. De toute évidence, une liquidité inférieure se traduit probablement par de plus grands écarts entre les cours acheteur et vendeur, et il est difficile d’obtenir des positions, puis de les liquider. Ce sont d’excellents conseils, M. Zhang. Je vous remercie d’avoir abordé ces questions.
Tony Zhang (31:07):
Oui. Absolument. Je dirais que l’une des choses que nous avons remarquées au sujet de certaines options sur indice est que, parfois, elles peuvent afficher ce qui, à première vue, semble un écart assez large entre les cours acheteur et vendeur, mais que lorsqu’on examine la façon dont les options sont exercées, on constate que la plupart d’entre elles le sont très près du point médian, même si l’écart entre les cours acheteur et vendeur présenté sur nos écrans est assez large. C’est une chose dont il faut tenir compte lorsqu’on négocie ce type de produits. Par exemple, si l’on prend l’indice Nasdaq 100, il s’agit toujours d’un produit qui se négocie en volume théorique de milliards de dollars, mais les écarts entre les cours acheteur et vendeur sont assez larges. Mais si l’on examine la façon dont les options sont exercées, la plupart d’entre elles le sont, en fait, à quelques points de pourcentage seulement du point médian, loin des cours acheteur-vendeur. Ce sont là certaines des choses dont les négociateurs devraient être conscients avant de se lancer dans des options sur indice. Mais c’est une excellente question.
(32:03):
Comme je l’ai dit, l’un des plus grands défis liés aux options sur indice est l’importance des contrats eux-mêmes. Je crois que c’est particulièrement vrai lorsque l’on examine les indices populaires comme l’indice Nasdaq 100. Parce que l’indice Nasdaq 100 se négocie actuellement à environ 15 000 $ – c’est la valeur de l’indice. En fait, l’indice lui-même a atteint un sommet d’environ 18 000 $. Cela signifie qu’au sommet de sa valeur, un indice de 18 000 $ est un contrat de 1,8 million de dollars. Mais utilisons des chiffres arrondis. Supposons que la valeur de l’indice soit de 15 000 $ pour l’instant. Comme nous l’avons déjà dit, une option sur indice comporte un multiplicateur de 100 sur la valeur de l’indice. Donc, si la valeur de l’indice est actuellement de 15 000 $, il s’agit d’un contrat d’une valeur théorique de 1,5 million de dollars. À mon avis, cela est hors de la portée de la plupart des particuliers qui négocient, voire de presque tous. Il s’agit d’un produit purement institutionnel.
(33:17):
Les bourses en sont bien conscientes. Les bourses se rendent compte que certaines des options sur indice exclusives qu’elles offrent ne conviennent qu’aux investisseurs institutionnels. Au cours des dernières années, la plupart des bourses offrant des options sur indice ont conçu des contrats moins importants destinés aux particuliers. Examinons par exemple le complexe des indices Nasdaq 100, où on trouve la valeur complète de l’indice Nasdaq 100, qui est représenté par le symbole NDX. Il y a un multiplicateur de 100 sur la valeur totale de 15 000 $ de l’indice, ce qui représente donc un contrat de 1,5 million de dollars. Les options sur indice à pleine valeur sont celles qui offrent des règlements à la valeur d’ouverture et à la valeur de clôture. Les options mensuelles sont habituellement réglées à la valeur d’ouverture, et les autres options hebdomadaires et quotidiennes… Et, oui, bon nombre de ces options offrent maintenant des échéances quotidiennes. Vous pouvez négocier les options qui arrivent à échéance tous les jours, et cela va habituellement jusqu’à environ 30 jours. Mais les options mensuelles sur les options sur indice à pleine valeur sont celles qui sont réglées à la valeur d’ouverture. Ce sont celles que, selon moi, beaucoup de particuliers qui négocient devraient généralement éviter. Je ne vois pas pourquoi des particuliers négocieraient ce type de produits. Mais de toute façon, ce type de produit est généralement hors de la fourchette de placement de nombreux négociateurs.
(34:52):
Si l’on prend l’indice S&P 500, qui représente un contrat de 5 000 $, et qu’on le multiplie par 100, cela donne une valeur théorique d’un demi-million de dollars pour la totalité du contrat de l’indice S&P. Donc, un demi-million de dollars pour l’indice S&P et 1,5 million de dollars pour l’indice Nasdaq 100. Je dirais que la valeur de la plupart de ces contrats dépasse la fourchette de placement de nombreux particuliers et, comme je l’ai dit, c’est la raison pour laquelle, au cours des dernières années, ces bourses ont commencé à inscrire des indices de plus petite valeur ou simplement de plus petits multiplicateurs sur leurs options sur indice afin de mieux les adapter aux particuliers qui négocient. Donc, par exemple, la bourse Nasdaq a coté le NQX et le XND. Le NQX représente un cinquième de la valeur de l’indice. Donc, lorsque le NDX se négocie à 15 000 $, le NQX se négocie à 3 000 $. Au lieu d’un contrat de 1,5 million de dollars, il s’agit maintenant d’un contrat de 300 000 $, ce qui, pour de nombreux négociateurs, pourrait encore sembler trop élevé. C’est l’équivalent de négocier… Peu d’actions se négocient dans une fourchette de 3 000 $. La seule qui me vient à l’esprit est probablement booking.com, qui se négocie à quelques milliers de dollars. Il ne s’agit pas d’un produit très négocié par les particuliers en raison de la taille des contrats.
(36:11):
Donc, le produit NQX peut également être réglé à la valeur d’ouverture ou à la valeur de clôture. Mais je crois que le produit sur lequel la plupart des particuliers devraient se concentrer est le XND. Il représente un centième de la valeur intégrale de l’indice. Donc, au lieu de se négocier à 15 000 $, il se négocie à 150 $. Si l’on multiplie ce montant par 100, cela fait un contrat de 15 000 $. La plupart des négociateurs se situent dans cette fourchette. C’est dans la même fourchette que les actions d’Apple ou de certaines sociétés, qui se négocient entre 150 $ et 200 $ environ. Ce qui est formidable avec ces nouvelles options qu’on appelle des micro-options sur indice, c’est qu’elles sont toutes réglées à la valeur de clôture. Ce sont des produits conçus pour les particuliers, de sorte qu’ils ne se donnent même pas la peine d’inscrire les contrats réglés à la valeur d’ouverture. Ils sont tous réglés à la valeur de clôture. Du point de vue de l’importance et des particularités des contrats, ces produits visent à reproduire la négociation d’une option sur FNB. Mais en même temps, ce sont des options sur indice de type européen réglées en espèces d’une importance qui convient mieux au FNB.
(37:22):
Enfin, nous allons uniquement comparer cela au QQQ, le FNB le plus populaire qui reproduit l’indice Nasdaq 100. À l’époque où le Nasdaq se négociait à 15 000 $, les QQQ valaient environ 440 $. Le produit XND, l’option sur indice qui vaut un centième du Nasdaq, représente environ le tiers de la taille du QQQ. Donc, dans cet exemple précis, même le QQQ est un contrat de 44 000 $, que de nombreux particuliers peuvent négocier, mais sans avoir beaucoup de souplesse en ce qui concerne l’importance du contrat. Il se peut que vous ne puissiez négocier qu’un ou deux contrats. On ne peut absolument pas négocier la moitié d’un contrat, et je crois que c’est là que le XND prend toute son importance, parce qu’il a une taille comparable à ce que l’on pourrait souhaiter pour une option sur FNB. Dans ce cas précis, il offre même une souplesse encore plus grande sur le plan de son importance, tout en vous procurant tous les autres avantages qu’offrent les options sur indice en tant qu’options sur indice de type européen réglées en espèces.
David McGann (38:27):
C’est une excellente diapositive, M. Zhang. Je crois qu’elle illustre très bien… Dans ce cas-ci, il s’agit de l’indice Nasdaq 100. Vous avez parlé de complexe, ce qui est une façon intéressante de présenter les choses et je crois que c’est tout à fait logique. Je crois que vous avez expliqué pourquoi ce complexe a été mis en place. Surtout pour attirer un ensemble plus large d’investisseurs, et en particulier les particuliers qui investissent, car c’est plus accessible sur le plan des coûts. Je crois donc que c’est tout à fait logique. J’imagine que ce type de complexe s’applique probablement à d’autres indices clés comme l’indice S&P 500, par exemple. Incitez donc notre public à l’explorer aussi. Vous trouverez probablement qu’il y a un complexe semblable pour l’indice S&P 500, par exemple. L’une des questions que j’ai… En fait, je vais regrouper deux questions pour vous, M. Zhang. Premièrement, la liquidité est-elle relativement constante dans l’ensemble ou y a-t-il certaines nuances? C’est la partie A de ma question, et la partie B est : avez-vous d’autres indications pour aider notre public à choisir sur quel indice de ce complexe effectuer des opérations sur options?
Tony Zhang (39:43):
Oui. Excellente question. Pour répondre à votre première question au sujet des liquidités, plus l’importance de ces options sur indice diminue, c’est-à-dire plus elles sont conçues pour les particuliers, plus la liquidité que nous avons généralement observée pour ce type de produits est faible, simplement parce que l’importance, la valeur théorique négociée dans le cadre de ces contrats diminue de plus en plus. Avec XND, il faut négocier cent contrats pour obtenir la valeur théorique d’un seul contrat de grande importance. Plus la taille des contrats diminue, plus la liquidité diminue aussi. La liquidité des petits contrats n’est pas aussi importante que celle des gros contrats. Nous observons la même chose pour l’indice S&P, qui offre la même chose. Les contrats de grande envergure, les minicontrats ou les nanos; on peut aussi envisager les microcontrats comme nous le faisons ici, avec le XND. Plus la taille est petite, plus la liquidité diminue.
(40:50):
Pour répondre à votre question sur les contrats à choisir en tant que particulier, tout d’abord, tout dépend de leur importance. Quelle est l’importance de votre portefeuille? Si vous avez un petit portefeuille, vous ne pourrez pas négocier de contrats de grande importance. Mais, à mon avis, les petits contrats ont généralement encore suffisamment de liquidité pour que les particuliers puissent les négocier, et ils sont également réglés au cours de clôture, ce qui permet de se souvenir beaucoup plus facilement de la façon de les gérer à l’approche de l’échéance. Donc, pour beaucoup de négociateurs individuels, mon choix serait d’opter pour les options sur indice de peu de valeur ou, pour de nombreux négociateurs, de négocier des options sur FNB. Je crois que c’est ce que la plupart des particuliers choisiraient. Les particuliers pourraient trouver que les contrats de grande envergure, et même les minicontrats dans ce cas précis, ont une trop grande valeur pour eux.
David McGann (41:49):
Je crois que… Ce qui est également intéressant, c’est le type de stratégie que vous utilisez. Si vous cherchez simplement à acheter, en l’occurrence, le NDX est très cher, comme vous le dites. Mais si votre stratégie est de miser sur un écart de taux, par exemple, où vous avez des positions acheteur et vendeur, de sorte que vous compensez une partie des coûts et que vous utilisez également votre risque, je crois que c’est un facteur que notre public devrait également prendre en considération dans le choix des sous-indices en fonction de la stratégie de négociation. Alors merci, M. Zhang. Je crois que c’est utile et que notre public profitera de cette réponse. Merci beaucoup.
Tony Zhang (42:30):
Oui. Je vous en prie, M. McGann. Penchons-nous sur ce point important dont je voulais examiner quelques exemples, à savoir la différence entre le règlement au cours d’ouverture ou au cours de clôture. Cette partie peut être assez déroutante pour beaucoup de négociateurs. J’aimerais vous donner deux exemples. Il s’agit d’une option réglée au cours d’ouverture et d’une option réglée au cours de clôture. Parce que nous devons comprendre la situation où les options sont réglées du point de vue du prix, mais aussi comprendre à quel moment se présente la dernière occasion de négocier ces options, car ce sont deux facteurs différents qui peuvent se produire à deux dates différentes. Ce n’est pas très habituel lorsqu’on négocie des options sur actions ou sur FNB.
(43:16):
Jetons maintenant un coup d’œil à notre premier exemple. Supposons que j’achète une option sur l’indice SPX réglée le 20 avril, au cours d’ouverture. Il s’agit d’une option qui arrive à échéance le 20 avril, mais qui est réglée au cours d’ouverture, et il s’agit d’une option d’achat de 5 150 $. Comme vous pouvez le constater, le prix de règlement, c’est-à-dire le moment où l’option sera réglée du point de vue du règlement en espèces, n’est pas au cours de clôture, mais au cours d’ouverture de ce jour-là. C’est pour cela qu’on parle de règlement au cours d’ouverture. Il ne s’agit pas du cours de clôture, mais du cours d’ouverture du jour. Comme l’option est réglée au cours d’ouverture de ce jour-là, cela signifie que la dernière fois que vous pouvez négocier ce produit est lors de la clôture de la journée précédente. Cela signifie que même si la dernière opération peut être effectuée à la clôture du 19 avril, le contrat d’option n’est pas conclu avant le cours d’ouverture du lendemain. Et certaines choses peuvent se produire pendant la nuit. Des événements macroéconomiques peuvent se produire, comme des bénéfices importants qui font grimper ou baisser l’indice pendant la nuit. Tout ce qui pourrait se produire pendant la nuit sera pris en compte dans les résultats de votre opération. C’est ce qu’on appelle le risque nocturne, qui se présente lorsqu’on négocie des options réglées au cours d’ouverture, mais ne se présente tout simplement pas lorsqu’on négocie des options réglées au cours de fermeture.
(44:42):
Il est donc important d’en être conscient, et pour cette raison précise, en fait, je recommande à la plupart des particuliers de ne pas négocier d’options réglées au cours d’ouverture, à cause de ce risque nocturne. Il s’agit d’un risque que la plupart des négociateurs n’ont tout simplement pas à prendre, car de nombreuses options sont réglées au cours de clôture et les options réglées au cours d’ouverture ne sont que des options à échéance mensuelle. Surtout lorsqu’on négocie des contrats moins importants, les options réglées au cours d’ouverture ne sont pas offertes. Donc, si vous négociez les contrats complets, j’ai tendance à recommander d’opter pour des options réglées au cours de clôture. Les options réglées au cours d’ouverture comportent un risque nocturne sur lequel vous n’avez aucun contrôle. Le dernier jour, vous pouvez négocier comme la veille, et il vous suffit d’espérer que rien de grave ne se produira pendant la nuit. Il s’agit, selon moi, d’un risque inutile pour bien des négociateurs.
(45:40):
Par rapport aux options réglées au cours de fermeture. Par exemple, si vous achetez une option SPXW, c’est-à-dire une option hebdomadaire qui arrive à échéance le 27 avril, sachez que les options hebdomadaires sont toutes réglées au cours de clôture tous les jours. Toutes les options hebdomadaires sont réglées au cours de clôture. C’est comme les options de FNB. Le prix de règlement est fondé sur le cours de clôture de la date d’échéance indiquée dans le contrat d’option. On peut négocier ces contrats jusqu’à ce qu’ils atteignent le cours de clôture de cette date d’échéance. C’est beaucoup plus facile à gérer, car le dernier jour où l’on peut les négocier est la date indiquée dans le contrat, alors que les options réglées au cours d’ouverture peuvent être négociées jusqu’à la date précédant celle qui est indiquée dans le contrat.
David McGann (46:28):
Merci, M. Zhang. J’attendais que nous abordions plus en profondeur la question du règlement au cours d’ouverture ou de clôture, et je trouve que vous l’avez très bien expliqué. Dans la plupart des cas, le règlement au cours de clôture sera probablement plus intéressant pour la plupart des membres de notre public. Je vous remercie donc d’avoir abordé cette question un peu plus en profondeur. Excellent. Excellents conseils.
Tony Zhang (46:47):
Oui. Tout le plaisir est pour moi. Prenons un exemple d’opération sur options sur indice. Nous allons utiliser une simple option d’achat de position acheteur pour illustrer le fonctionnement des options réglées en espèces avec votre compte. Supposons que l’indice S&P 500 se négocie actuellement à environ 5 150 $ et que j’envisage d’acheter une option d’achat au cours de 60 jours pour 130 $ par contrat. Comme ces options ont un multiplicateur de 100, la valeur théorique de ce contrat est de 515 000 $ et je paierais, dans ce cas-ci, 13 000 $ pour ce contrat parce que la valeur de l’indice doit être multipliée par 100. Comme pour les options d’achat sur une action ou un FNB, le risque maximal correspond à la prime que vous payez. Donc, dans ce cas-ci, 13 000 $. Avec toutes les options d’achat, le potentiel de hausse maximale est illimité, car l’indice peut, en théorie, monter à l’infini. Il n’y a pas de limite à la hausse possible du cours d’une action ou d’un indice.
(48:01):
Une option d’achat offre un potentiel de hausse illimité, même si, dans ce cas-ci, le risque est limité à 130 $, ou… 13 000 $ par contrat. Dans ce cas-ci, le seuil de rentabilité est à 5 280 $, c’est-à-dire 5 150 $, plus les 130 $ que je dois payer. Ça fait 5 280 $. C’est mon seuil de rentabilité. Cela signifie que le cours de l’indice doit être supérieur à 5 280 $ pour que l’option d’achat soit rentable à la date d’échéance. Donc, si le cours est supérieur à ce seuil, je fais un profit et s’il est inférieur, j’encaisserai des pertes se situant entre 0 et 13 000 $, selon l’écart entre le cours et mon seuil de rentabilité.
(48:55):
Examinons comment cette opération évolue à l’approche de l’échéance dans le cadre de différents scénarios. Dans le premier exemple, supposons que j’achète une option d’achat venant à échéance dans 2 mois sur le SPX alors qu’il se négocie à 5 150 $ et que 60 jours plus tard, il soit de 4 900 $. Cela signifie que l’indice a baissé de 250 $ par rapport au prix auquel j’ai acheté cette option d’achat. Cette option d’achat est maintenant hors du cours à l’échéance, ce qui signifie qu’elle arrive à échéance sans valeur, comme toute autre option d’achat sur une action ou un FNB. Dans ce cas-ci, 13 000 $ ont été retirés de mon compte. Le retrait a été effectué au moment où j’ai effectué l’opération. Donc, il ne s’est rien passé à l’échéance. Cette option arrive à échéance, tout simplement, et je perds les 13 000 $ que j’ai payés au départ pour conclure ce contrat.
(49:50):
Maintenant, disons que deux mois plus tard, l’indice s’établit à 5 150 $, c’est-à-dire au cours. À l’échéance, la valeur de l’action s’établissait à 5 150 $. Dans ce cas-ci, une option qui arrive à échéance au cours ne vaut malheureusement pas plus. Il s’agit du même exemple qu’avant. Si j’achète une option d’achat et que l’indice ne bouge pas, que sa valeur reste la même, il est donc au cours; et les options au cours arrivent, elles aussi, à échéance sans valeur. Dans ce cas-ci, je perdrais aussi 13 000 $.
(50:25):
Maintenant, dans ce même scénario, supposons que l’indice augmente de 250 $. L’option d’achat que j’ai achetée à 5 150 $ est maintenant dans le cours de 250 $. Dans cet exemple particulier, je recevrai 250 $ de crédit multiplié par 100, soit le multiplicateur de mon option sur indice, ce qui signifie que 25 000 $ seront portés à mon compte pour cette opération. Cela signifie qu’à l’échéance, même si l’option d’achat est dans le cours, je n’aurais pas à prendre physiquement livraison des titres sous-jacents, comme si j’avais acheté cette option d’achat sur, disons, SPY, l’option sur FNB. Si j’avais acheté des options de SPY qui se trouvaient dans le cours à l’échéance, il y aurait exercice automatique et je détiendrais cent actions de SPY à l’échéance. Dans le cas présent, je n’ai pas à me soucier de la livraison physique. À l’échéance, on me crédite simplement 25 000 $ dans mon compte, moins les 13 000 $ que j’ai initialement investis dans l’opération. Mon bénéfice net sur cette opération serait de 12 000 $. Mon compte serait donc simplement crédité de 12 000 $.
(51:45):
Je n’aurais donc pas à prendre livraison physique du titre sous-jacent. Je devrais ensuite vendre le titre pour réaliser un profit. Dans ce cas-ci, avec une option sur indice, la transaction est beaucoup plus simple, et mon bénéfice total à la fin de la transaction est simplement déposé dans mon compte à l’échéance.
David McGann (52:04):
Puis-je intervenir, M. Zhang? Parce que je crois que c’est une excellente diapositive pour illustrer un exemple d’opération. Je crois qu’il serait intéressant de revenir au complexe d’options de l’indice Nasdaq 100 que vous avez présenté. Nous voyons des valeurs ici pour l’achat direct du NDX, mais le XND par exemple… Vous pouvez vérifier mes calculs et les valider. Mais comme le XND a un centième de la valeur du NDX, pour ces scénarios, nous diviserions essentiellement ces chiffres par 100, j’imagine. Donc, avec le XND, si la valeur tombe hors du cours, plutôt que 13 000 $ de moins, ce serait 130 $. Est-ce que mes calculs sont bons, M. Zhang? De la même façon, dans l’exemple donné ici, si on était dans le cours, le bénéfice serait de 250 $ plutôt que de 25 000 $. Je suppose que cela montre vraiment le pouvoir et la valeur de ce complexe, et l’étendue de l’éventail qu’il offre. C’est bien ça? Mes calculs sont-ils exacts? Pouvez-vous le confirmer, M. Zhang?
Tony Zhang (53:08):
Oui. C’est exactement ça, M. McGann. Essentiellement, si vous prenez tous les chiffres que vous voyez à l’écran, vous pouvez les diviser par 100, et c’est exactement ce que vous obtiendriez. Au lieu d’un contrat de 5 150 $, ce serait un contrat de 51,50 $. Plutôt que 4 900, ce serait 49 $. Comme vous l’avez dit, pour les profits et pertes, il suffit de diviser ces chiffres par 100. Il s’agit donc d’une perte de 130 $ et d’un profit de 250 $, plutôt que de 13 000 $ et 25 000 $. L’importance de ces chiffres peut être effrayante pour de nombreux particuliers qui négocient.
David McGann (53:40):
Excellent. Encore une fois, cela témoigne de la puissance de ce complexe et de toutes les possibilités qu’il offre à nos investisseurs et à notre public. Merci, M. Zhang.
Tony Zhang (53:51):
Oui. Merci beaucoup, M. McGann. Voilà ce que nous voulions vous dire aujourd’hui. J’espère vraiment que cela vous a aidé à comprendre en profondeur les véritables différences entre les options sur FNB et les options sur indice, qui, à première vue, semblent très semblables, puisqu’elles reproduisent exactement le même indice. Cependant, les caractéristiques techniques réelles de ces contrats sont très différentes les unes des autres, notamment quant à la façon dont ils sont réglés et au moment où les options peuvent être exercées, et ces différences peuvent avoir des répercussions importantes en ce qui concerne la négociation de ces produits. Lorsque vous négociez ces produits, assurez-vous de lire les petits caractères et de comprendre les différences entre les contrats, car ils peuvent tous deux vous aider grandement à obtenir une exposition à certains des indices les plus populaires que vous aimez suivre dans le cadre de vos opérations quotidiennes. Sur ce, merci beaucoup.
David McGann (54:52):
Merci, M. Zhang. En matière d’introduction aux opérations sur les options sur indice, c’est beaucoup. Il y a beaucoup d’éléments à expliquer, et je trouve que vous avez fait un excellent travail. Les diapositives ont aussi vraiment contribué à mettre en évidence les nuances entre le règlement à l’européenne… Désolé. Entre les options de type européen et de type américain, et entre le règlement au cours d’ouverture et de clôture. Je trouve que vous nous avez très bien expliqué tout ça. Les diapositives regorgent de contenu exceptionnel, et je suis persuadé que notre public les appréciera vraiment.
(55:23):
Je vous remercie une fois de plus, M. Zhang, et je remercie également nos auditeurs et notre public. Nous avons hâte de vous revoir, M. Zhang, parce que je sais que d’autres webinaires sont prévus, et je crois que les prochains nous permettront d’en apprendre un peu plus sur les lettres grecques et les options. Cela devrait donc aussi être un webinaire très intéressant. Et si vous avez trouvé celui-ci intéressant, je suis persuadé que vous aimerez le prochain. Un dernier rappel à notre public que tous les webinaires de cette série sont offerts dans notre carrefour Éducation. Si vous avez aimé celui-ci, allez donc y jeter un coup d’œil. Nous avons approfondi un certain nombre de sujets différents liés aux opérations sur options. Encore une fois, merci beaucoup, M. Zhang, et merci à notre auditoire. À la prochaine!
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