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Opérations sur options: Exercices et tâches Assignées

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Comprendre les opérations sur options

Épisode 06 – exercices et tâches assignées

David McGann (00:17:00) :

Bonjour à tous nos auditeurs. Je m’appelle David McGann. Je suis directeur général à BMO Ligne d’action et je suis ravi de coanimer le webinaire d’aujourd’hui, qui portera sur les options ainsi que sur l’assignation et la levée d’options. Il fait partie de notre série de webinaires visant à analyser les opérations sur options. N’oubliez pas de jeter un coup d’œil à notre carrefour Formation. Vous y trouverez d’autres webinaires de cette série qui pourraient vous intéresser. Aujourd’hui, nous recevons encore nos collègues d’OptionsPlay, et j’ai le plaisir de vous présenter Jessica Inskip. Mme Inskip est directrice générale, Formation et produit à OptionsPlay, où elle s’efforce de combler les lacunes de formation par rapport aux produits financiers complexes. Son travail est présenté dans des entreprises respectées du secteur boursier, notamment Fidelity, Merrill, TD et Nasdaq. Elle a occupé divers postes dans des firmes de courtage, notamment des postes spécialisés dans la négociation à haute fréquence, les options complexes et les stratégies de produits dérivés. Nous sommes donc ravis d’accueillir Mme Inskip aujourd’hui. Elle nous propose du contenu exceptionnel sur le thème des options, des assignations et des levées d’options. Sur ce, Mme Inskip, je vous cède la parole.

Jessica Inskip (01:11) :

Merci beaucoup. Je suis ravie d’être ici. Il est très important de parler de la complexité des options et particulièrement de la levée d’options, et l’assignation peut s’avérer un sujet intéressant. C’est donc avec plaisir que je me joins à vous aujourd’hui. Tout d’abord, il faut savoir que les options peuvent s’avérer complexes, car non seulement elles sont dérivées de titres sous-jacents, mais en plus elles comportent une couche de complexité supplémentaire, soit la valeur spéculative et la volatilité implicite, qui ont une incidence sur leur prix. Et, comme on a le droit de les acheter ou de les vendre, cela ajoute la composante de la levée et de l’assignation des options, qui peut demander plus d’attention. Il faut gérer des positions et, pour ce faire, comprendre certains concepts et leur fonctionnement. Donc, aujourd’hui, nous allons parler de la levée et de l’assignation des options. Une fois que l’on comprend le processus lié à la levée et à l’assignation des options, cela aide à comprendre le type de stratégies que nous déployons et ce qui se passe dans le cadre de ce type d’événements, si vous voulez.

(02:12) :

Néanmoins, avant de plonger, il est important de donner certains avis juridiques. Comme je l’ai déjà dit, les options sont complexes. Elles ne conviennent pas forcément à tout le monde, ce qui signifie qu’il y a certainement beaucoup à apprendre. Vous verriez beaucoup d’information. Tous les renseignements que nous donnerons aujourd’hui sont fournis à titre strictement informatif et éducatif. Options Play est bien entendu le tiers qui présente la discussion d’aujourd’hui. Avant de plonger, nous devons parler des sujets que nous allons aborder aujourd’hui. Commençons par définir les options. La levée et l’assignation des options dépendent vraiment du type d’option que l’on détient. C’est ce qui détermine si l’on a le droit de les lever ou l’obligation de le faire, ce qui entraîne leur assignation subséquente. Il faut donc maîtriser ces notions de base et la nature des options pour comprendre comment cela nous touche en tant que négociateurs ou détenteurs d’options.

(03:12) :

Cela permet de comprendre les composantes liées à l’établissement du prix des options. Lorsqu’on vend ou qu’on achète une option, il est essentiel de comprendre comment la tarification d’une option est établie. Lorsqu’on comprend comment le prix d’une option est établi, cela permet de comprendre la probabilité qu’elle soit assignée, ou s’il faut la lever ou non. Aujourd’hui, nous allons examiner en détail ces questions et ces définitions afin de mieux les comprendre. Il existe aussi différents types d’options. Il y a ce qu’on appelle les options américaines et les options européennes qu’il faut comprendre, car cela a une incidence différente sur leur levée et leur assignation. Nous aborderons ensuite le processus et certaines statistiques clés que vous pourriez connaître ou non en ce qui concerne le nombre d’options qui sont réellement assignées, levées ou même abandonnées, ce qui pourrait être votre objectif. Puis, nous parlerons de ce qui se passe à l’échéance lorsqu’on détient une option en position acheteur, ce qui signifie que l’on achète une option, et lorsqu’on vend des options.

(04:14) :

Il y a certains éléments que l’on contrôle et d’autres que l’on ne contrôle pas, mais lorsqu’on comprend son environnement, on peut comprendre ses répercussions, ce qui nous aide à prendre de meilleures décisions. Bien entendu, nous aborderons certaines circonstances exceptionnelles et certains risques qu’il est préférable de comprendre avant qu’ils se réalisent plutôt qu’après. Le fait de souligner ces risques contribue à jeter les bases nécessaires pour comprendre la complexité des options. Alors, allons-y, plongeons. Bien entendu, nous devons garder ce point en tête : bien qu’il y ait beaucoup de sujets à l’ordre du jour, nous voulons aujourd’hui nous concentrer sur l’incidence que le processus de levée et d’assignation des options a sur vous. Parce que c’est vous qui détenez les options. Dans ce cas, avez-vous acheté ou vendu? Peut-être même votre stratégie comporte-t-elle plusieurs composantes, comme une option d’achat couverte. Quelle incidence cela a-t-il sur vous? Aujourd’hui, notre objectif est de le comprendre pour vous aider à prendre des décisions plus éclairées lorsque vous négociez.

(05:12) :

Commençons par les principes de base… Qu’est-ce qu’une option? Une option est simplement un contrat entre un acheteur et un vendeur. Lorsqu’on achète une option, on vise à ce qu’elle prenne le plus de valeur possible, car lorsqu’on achète une option – on parle de position acheteur –, on détient les droits de levée, le droit d’acheter ou de vendre le titre, et le vendeur est tenu de respecter les conditions. En quoi cela consiste-t-il au juste? Si cela ressemble à du jargon juridique, c’est parce qu’il s’agit essentiellement d’un contrat qui détermine s’il s’agit d’une option d’achat ou de vente, ce qui indique si elle donne le droit d’acheter ou de vendre. Dans l’exemple que nous voyons à l’écran, on voit un acheteur qui donne la prime au vendeur. C’est l’acheteur qui paie pour ce contrat d’option.

(06:10) :

Il en paie la valeur et achète le droit d’en exercer les modalités. Les vendeurs qui reçoivent ce paiement initial, que l’on appelle crédit initial, sont tenus d’en respecter les modalités. Cet exemple montre 100 actions d’ABC à 100 $ chacune, avec une échéance. Cela signifie que s’il s’agissait d’une option de vente, l’acheteur de cette option paierait une prime pour avoir le droit d’acheter 100 actions d’ABC au prix de 100 $ par action à tout moment, jusqu’à l’échéance. S’il s’agissait d’une option de vente, l’acheteur aurait le droit de les vendre, et l’obligation d’acheter ou de vendre ces titres incomberait à celui que l’on appelle le rédacteur du contrat. C’est pourquoi on l’appelle le rédacteur du contrat. Il s’agit de la personne qui vend le contrat. Il est tenu de respecter les modalités convenues. Ce sont les notions de base.

(07:01) :

Lorsqu’on parle d’options, et nous allons changer cela, si vous avez participé à l’une des séances précédentes ou à des cours de BMO, on a tendance à considérer les options en termes de pilotes et de vendeurs. Je tiens donc à ce que vous gardiez cela en tête pendant la présentation d’aujourd’hui. Lorsque vous achetez une option, vous êtes aux commandes. C’est vous qui détenez les droits de levée. Vous décidez si vous voulez aller à gauche ou à droite, tandis que si vous êtes un vendeur d’options, vous êtes le passager. Vous êtes tenu d’aller à gauche ou à droite selon les désirs de l’acheteur, mais nous pouvons faire attention à votre environnement. Porter attention à votre environnement, c’est vraiment le comprendre, ce qui nous amène à décrire les options et la façon dont leur prix est établi. Dans cet exemple, lorsqu’on examine un contrat d’option, on se pose des questions. Quelle est la quantité sur laquelle nous nous entendons? Quel produit, à quel prix et sur quel horizon? Il s’agit de jargon décrivant les éléments d’un contrat d’options. La quantité correspond au montant du contrat. Un contrat représente généralement 100 actions.

(08:02) :

Donc, lorsque vous voyez un contrat, imaginez 100 actions. Vous avez le droit d’acheter ou de vendre 100 actions. Nous examinons toujours la situation du point de vue du pilote : le produit est le titre sous-jacent. Il peut s’agir d’actions, de FNB ou fonds négociés en bourse, de fonds indiciels, d’une devise, d’un produit de base… Dans cet exemple, nous utilisons les titres de la société ABC. Ce contrat représente donc 100 actions d’ABC. Le prix, c’est le prix d’exercice. C’est le prix par action. C’est le prix auquel il a été convenu d’acheter ou de vendre. Dans cet exemple, il est donc de 100 $ par action. Ensuite, il y a la période, qui est l’échéance, c’est-à-dire généralement le vendredi. Ces derniers temps, comme on émet de plus en plus de produits, vous pouvez constater qu’il y a des options qui arrivent à échéance presque tous les jours. Il s’agit de la complexité supplémentaire liée aux options. En plus du fait que les options sont dérivées d’un titre sous-jacent, dans ce cas-ci ABC, le contrat n’est valide que pour une certaine période, et une fois celle-ci terminée, il cesse d’exister.

(09:01) :

Il est donc très important de connaître cette composante liée au temps, et c’est ce qu’on appelle la prime. Donc, comme je l’ai expliqué, l’option est émise en tant qu’option d’achat ou de vente. Une option d’achat comprendra le droit d’acheter et une option de vente, le droit de vendre. L’option peut être exercée. N’oubliez pas que si vous êtes aux commandes, c’est-à-dire que vous achetez l’option, c’est vous qui détenez ce droit de levée. L’option peut arriver à échéance, ce qui pourrait être votre objectif, comme pour les personnes qui détiennent des positions vendeur sur options. Elles ne veulent pas que leurs options prennent de la valeur. Elles veulent simplement qu’elles en perdent, ce qui pourrait se produire avec le temps ou la fluctuation des prix, et c’est pourquoi nous devons comprendre ces aspects plus complexes. L’option peut aussi être négociée à un prix que l’on désigne par le nom de prime. La prime correspond à la valeur de l’option, ou du moins à la valeur que le marché lui accorde. Cette prime est composée de deux éléments. La valeur intrinsèque et la valeur extrinsèque. Je vais vous donner une méthode pour vous aider à vous en souvenir pendant que nous faisons un bref survol.

(10:07) :

La valeur intrinsèque représente les facteurs internes qui ont une incidence sur l’option. Pour les options d’achat, souvenez-vous qu’elles donnent le droit d’acheter un nombre précis d’actions pendant une période donnée. Dans notre exemple précédent, il s’agissait de 100 actions d’ABC à 100 $ par action. Ainsi, si j’ai le droit d’acheter des titres d’ABC à 100 $ par action, cette option a une valeur exécutable, ou est dans le cours, si elle me donne droit à un prix plus avantageux que celui du marché. Par exemple, j’ai le droit d’acheter des actions d’ABC à 100 $ chacune. Si les titres d’ABC atteignent un prix de 110 $ par action, ce contrat doit avoir une valeur d’au moins 10 $ par action, parce que selon les modalités de ce contrat, je peux acheter 100 actions d’ABC à 100 $ chacune, en prendre possession et les revendre immédiatement sur le marché pour 110 $ chacune. Cela représente donc 10 $ en valeur de levée, en valeur intrinsèque ou en valeur dans le cours. Ces termes sont synonymes, mais il est important de savoir qu’un contrat, un contrat d’option ne peut pas avoir de valeur dans le cours ni de valeur exécutable.

(11:05) :

Sa valeur est en fait déterminée par le prix, qui est le facteur interne influant sur la prime de l’option. Les facteurs externes sont aussi connus sous le nom de valeur extrinsèque. Donc, les facteurs externes, que l’on appelle aussi valeur extrinsèque, sont constitués de la valeur-temps et de la volatilité implicite. Pensez à la logique qui sous-tend tout cela. Plus il reste de temps avant l’échéance d’une option, plus son prix sera élevé, car la probabilité qu’elle atteigne une valeur exécutable sera plus grande, puisqu’elle disposera de plus de temps pour le faire. Quant à la volatilité implicite, il s’agit en fait d’événements pouvant faire augmenter la prime des options. La valeur extrinsèque d’une option gonfle ou dégonfle vraiment en fonction de la probabilité qu’elle atteigne une valeur exécutable. Ce sont donc les facteurs externes, sur lesquels vous pouvez trouver beaucoup de ressources pour comprendre leur effet sur la prime des options. Mais, en ce qui concerne les primes, il faut comprendre la levée et l’assignation des options. Si nous appliquons l’exemple précédent en termes réels, les actions d’ABC sont à 103 $ chacune, nous avons toujours la même option d’achat au prix d’exercice de 100 $, il reste 30 jours avant l’échéance et l’option se négocie à 5,00 $ par action.

(12:21) :

Cela signifie que l’option a une valeur dans le cours d’au moins 3,00 $ par action, parce que j’ai le droit d’acheter des actions d’ABC à 100 $ chacune alors que sur le marché, elles valent 103 $. Cela signifie que je peux gagner au moins 3,00 $ par action ou 300 $ au total parce qu’un contrat représente 100 actions, mais que le prix de cette option est de 5,00 $ par action. La valeur extrinsèque est constituée de la différence, qui repose sur des facteurs externes fluctuant constamment, et la valeur-temps est une composante qui joue toujours contre nous. Il est donc vraiment important de comprendre comment on établit le prix d’une option, et il faut donc en tenir compte pour déterminer à quel moment il est logique de lever une option, ou à quel moment il est probable qu’elle soit assignée. Nous allons y revenir plus en détail, car nous avons plusieurs exemples. Mais, pour comprendre si votre option sera assignée ou si vous devriez la lever, ce qui est une question très courante, il est extrêmement important de comprendre comment le prix d’une option est établi. Bon, si cela vous a semblé beaucoup, car c’était un très bref résumé, voici un petit truc que nous aimons utiliser.

(13:32) :

Voici ce qu’on appelle un graphique en T. Vous en avez peut-être déjà vu un. Voici à quoi ça sert. Comme les options peuvent être complexes, elles sont essentiellement un reflet. Si vous vous concentrez sur les positions acheteur sur options d’achat, que nous allons utiliser dans beaucoup d’exemples aujourd’hui, vous pouvez revenir à ce graphique en T et retrouver tous les autres éléments, à défaut d’un meilleur terme. Voici comment le graphique est composé. À gauche, nous avons les options d’achat et à droite, les options de vente. Vous remarquerez que les positions acheteur sur options d’achat se trouvent dans le quadrant supérieur gauche, et les positions vendeur sur options d’achat en dessous. Les positions vendeur sur options de vente se trouvent dans le quadrant supérieur droit, et les positions acheteur sur options de vente, en dessous. Ce graphique présente les stratégies haussières en haut et les stratégies baissières en bas. Ce qu’il ne faut pas oublier, car nous passons maintenant à la compréhension de la levée et de l’assignation, c’est que tout cela est fondé sur les stratégies d’options et sur leur application pratique.

(14:31) :

Lorsque ces stratégies sont déployées à l’échelle d’un particulier, elles sont associées à un objectif, car les options sont dérivées de titres sous-jacents. Donc, vous avez peut-être une opinion sur ce titre sous-jacent, mais vous comprenez aussi ses répercussions externes. Ce que vous devez retenir, c’est que lorsqu’on achète des options, on détient les droits de levée. Je m’attends à une fluctuation marquée du cours, car je veux que cette option prenne le plus de valeur possible, mais j’ai payé une prime pour obtenir cette option, et cela pourrait jouer contre moi, parce que cette prime a une valeur extrinsèque, la valeur-temps, qui s’érode. Par contre, si je vends une option, les positions vendeur sur option de vente sont orientées à la hausse. Donc, les positions vendeur sur options de vente sont haussières et les positions vendeur sur option d’achat sont baissières, mais ce sont des contrats neutres avec un léger biais en matière d’orientation, car ils réalisent individuellement leur potentiel de profit maximal lorsqu’ils perdent de la valeur. Donc, à l’inverse, les détenteurs de positions acheteur sur options sont aux commandes.

(15:37) :

Ils veulent que leurs options prennent le plus de valeur possible et ils détiennent les droits de levée, tandis que les détenteurs de position vendeur sur options sont dans le siège du passager et souhaitent que leurs options perdent autant de valeur que possible. Ainsi, les détenteurs de positions acheteur sur options sont aux commandes et lèvent leurs options, et les détenteurs de positions vendeur sur option sont assignés; ne l’oubliez pas. Bien entendu, nous vous donnerons quelques explications et nous veillerons à ce que vous compreniez bien tout cela. Maintenant, comme si cela n’était pas suffisamment complexe, ajoutons de nouveaux termes, les options de type américain et celles de type européen. Vous connaissez probablement très bien les options américaines. Ce sont des options sur actions. Cela signifie qu’elles sont à règlement physique. Qu’est-ce que cela signifie? Eh bien, nous avons vu quelques exemples portant sur des actions d’ABC. Ce sont des actions que l’on peut acheter. Puisqu’elles sont négociées sur le marché secondaire, on peut les acheter. C’est ce que l’on entend par règlement physique. Je peux lever ces options en tout temps, parce que je possède les droits de levée, tandis que pour les options de type européen, pensez aux indices, on ne peut acheter un indice directement, on ne peut qu’acheter un produit qui le reproduit, comme un FNB.

(16:50) :

Donc, par exemple, on ne peut acheter l’indice S&P 500 ni l’indice SPX, mais on peut acheter des parts de SPY, S-P-Y, SPY, et ce FNB qui reproduit l’indice S&P 500 est une option de style américain, parce qu’on peut détenir physiquement des parts de ce FNB. Alors que les options sur des produits dérivés d’indices comme le S&P 500 sont des options de type européen, réglées en espèces. La différence de valeur dans le cours est donc déterminée le jour de l’échéance. Pour vous expliquer cela un peu plus précisément, j’aimerais vous donner un exemple. Si nous avons une position acheteur sur option d’achat sur actions et une position acheteur sur option d’achats sur indice, la position acheteur sur option d’achat sur actions sera de type américain. La position acheteur sur option d’achats sur indice sera de type européen. Si nous avons une option d’achat d’actions SPY à 430 $ par action qui coûte 10 $ et que le cours de l’action de SPY atteint 440 $, eh bien, c’est une option d’achat. Je peux acheter des actions de SPY à 430 $ et les vendre immédiatement sur le marché à 440 $, soit 10 $ de plus que le cours, pour un total de 1 000 $. Et si c’est le jour de l’échéance, souvenez-vous que ce jour-là, la valeur d’une option se limite généralement à sa valeur intrinsèque.

(18:02) :

Nous nous attendons donc à ce que cette valeur externe s’érode rapidement le jour de l’échéance, ce qui peut bien sûr changer rapidement le jour de l’échéance, mais c’est généralement ce qui se produit. Je serai donc généralement en mesure de liquider l’option à 10 $ par action, tandis qu’avec une position acheteur sur option d’achat sur indice, on change le produit sous-jacent. Il s’agit maintenant de l’indice plutôt que du FNB qui le reproduit. Si nous avons une option d’achat à 4 400 $ et que SPX atteint 4 410 $, ce qui est très loin pour le moment, cela représente 10 $ de valeur intrinsèque par part. Il en va de même ici, et ce multiplicateur correspond à un montant en dollars. Donc, le facteur de multiplication est de 10 $ fois 100 $. Mille dollars seront crédités à mon compte. La valeur monétaire est essentiellement la même, mais ce qui diffère, c’est le produit sous-jacent. Comme le produit sous-jacent est différent, nous avons différents types d’options, des options de type américain ou européen. L’un des titres sera réglé en espèces et pour l’autre, on transférera la propriété du titre sous-jacent. Dans ce cas-ci, il s’agit d’un fonds négocié en bourse.

(19:13) :

Les options sur indices comportent différents éléments et des nuances, mais ce que je veux que vous reteniez de ce type de levée d’options, parce que c’est sur quoi nous nous concentrons aujourd’hui, c’est la compréhension de la levée et de l’assignation. Cela varie, mais en général, les options sur actions, qui sont des options de type américain, peuvent être levées en tout temps. Comme on peut les lever en tout temps, et revenons pour cela aux notions de pilote et de passager, cela signifie que le risque d’assignation est constant, parce qu’il y a une obligation connexe. Lorsqu’on négocie des options sur indices ou des options de type européen, on élimine le risque d’assignation, sauf le jour de l’échéance, parce que ces options ne peuvent être levées que lors d’une journée, soit le jour où elles parviennent à échéance. Autrement, elles sont négociées sur le marché secondaire, et les deux sont négociées sur le marché secondaire. Il s’agit donc de l’élément important à retenir : l’incidence du processus de levée et d’assignation sur les différents types de produits. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous nous concentrerons sur les options sur indices. Je sais que nous avons un autre webinaire et des documents qui vous permettront d’approfondir la question.

(20:17) :

Concentrons-nous maintenant sur le processus d’assignation. Il y a beaucoup de questions sur la façon dont cela se produit et s’explique, et il arrive souvent que ces questions se présentent pour la première fois au moment où l’on est assigné sans s’y attendre, c’est-à-dire avant le jour de l’échéance. Pour revenir aux options sur actions, ou options de style américain, gardons à l’esprit que quelqu’un est aux commandes, soit le détenteur de positions acheteur sur options. Pour lever une option, le détenteur de la position acheteur doit donc communiquer avec sa société de courtage. Sa société de courtage prendra ces instructions en ligne ou directement au téléphone, et les transmettra à la chambre de compensation. La chambre de compensation devra alors trouver quelqu’un qui vend cette option, un vendeur pour compenser l’achat, puis assigner au hasard une autre société de courtage, qui peut être la même société de courtage que celle du détenteur de la position acheteur sur options ou une société entièrement différente.

(21:13) :

Une fois que la société de courtage aura reçu les instructions d’assignation, elle choisira un détenteur de position vendeur sur options, au hasard ou selon le principe du premier arrivé, premier servi, ce qui est déterminé par la société de courtage. Et c’est ainsi que l’on détermine qui est assigné. C’est donc la levée d’une option qui entraîne l’assignation. Cela dit, ce processus est plus long qu’on ne le pense en général. Ce qu’il faut savoir, c’est que le détenteur de la position acheteur ne connaît pas la stratégie de sa contrepartie. Il ne sait pas que vous avez une option d’achat couverte et qu’une option sera exercée. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il détient un contrat qui lui donne le droit d’acheter. Dans cet exemple, vous avez vendu une option d’achat couverte, mais vous êtes tenu de lui vendre ces actions lorsqu’il choisira de lever cette option. Ce processus pourrait vous prendre par surprise et vous devez faire attention à votre environnement et comprendre le fonctionnement de la prime pour déterminer si vous serez assigné ou non.

David McGann (22:10:00) :

Mme Inskip, puis-je intervenir?

Jessica Inskip (22:12) :

Bien sûr.

David McGann (22:12:00) :

Tout d’abord, c’est un excellent résumé de certains des principes fondamentaux relatifs aux options et à leur fonctionnement. De toute évidence, c’est très important dans le cadre de ce sujet, sur le plan de la levée et de l’assignation. Donc, si j’ai vendu une option hors du cours arrivant à échéance dans 30 jours et que, par la suite, elle retourne dans le cours avant l’échéance, quelle est la probabilité que mon option soit assignée parce que l’organisme de réglementation a assigné un courtier au hasard? Pouvez-vous nous donner un aperçu des critères utilisés pour déterminer qui sera assigné, et nous en dire un peu plus à ce sujet?

Jessica Inskip (22:44) :

Oui, bien sûr. Je crois que c’est une excellente idée de donner un exemple concret pour illustrer cette question, alors merci de l’avoir posée. Si vous avez une option qui était hors du cours au départ, comme dans cet exemple d’option d’achat couverte, et qu’elle retourne ensuite dans le cours, ou peut-être même pas, il s’agit de faire attention à votre environnement, et ce, du point de vue du détenteur de la position acheteur. Sur le plan financier, est-il logique pour le détenteur de la position acheteur d’exercer les droits que lui donnent ces contrats? Cela nous ramène à la compréhension de la valeur extrinsèque. Lorsqu’on lève un contrat d’options, la question que nous pose généralement notre société de courtage, ou la position de compensation, est : cédez-vous de la valeur extrinsèque? Si vous cédez de la valeur extrinsèque, ce n’est probablement pas une sage décision d’exercer ce contrat. Il peut aussi y avoir des raisons dont nous allons discuter dans un instant, mais auxquelles il faut porter attention : si j’étais aux commandes et qu’il y avait un feu rouge ou un panneau ARRÊT devant moi, est-ce que je m’arrêterais?

(23:48) :

Mais pour cela, il faut savoir qu’il y a quelque chose plus loin, c’est-à-dire si l’option a encore une valeur extrinsèque. Donc, après avoir consulté la liste d’options, si la réponse est oui, la probabilité que vous soyez assigné est faible. Si la réponse est non, la probabilité que vous soyez assigné augmente considérablement, et souvenez-vous que vous avez vendu une option. Vous êtes donc tenu d’en respecter les modalités en tout temps. La question est de déterminer s’il est logique que vous respectiez ces termes du point de vue de la personne qui pilote, soit le détenteur de la position acheteur. C’est une excellente question. Je crois qu’il est important de présenter des statistiques à ce sujet. Ainsi, 7 % des options sont réellement levées, 23 % arrivent à échéance sans aucune valeur et les autres sont négociées sur le marché. Cela nous ramène au même scénario. La personne qui détient la position acheteur prête attention à l’environnement pour déterminer si elle doit détenir les actions ou a le capital nécessaire pour le faire.

(24:50) :

Tout dépend du prix d’exercice de l’autre personne, et vous ne le connaissez pas. Mais s’il y a un marché, le volume est élevé et il y a des liquidités. La personne peut normalement vendre pour liquider l’option et obtenir sa valeur intrinsèque. Si ce n’est pas le cas, il est probable que l’option soit levée et que cela entraîne une assignation. Mais ce qu’il faut noter, c’est que votre objectif pourrait être que l’option parvienne à échéance sans valeur. Pour les options d’achat couvertes, on réalise le profit maximal lorsque le titre sous-jacent atteint le prix d’exercice maximal et s’arrête là. Il s’agit d’une option qui arrive à échéance sans valeur, ce qui est bon et offre un potentiel de profit maximal pour les modalités des options d’achat couvertes, ou pour les négociateurs d’options d’achat couvertes. Par contre, ce n’est pas bon pour les détenteurs de position acheteur, car si l’option arrive à échéance sans valeur, cela retire simplement ce titre de leur compte. Il est donc possible d’acheter des options ou de les vendre sur le marché secondaire pour ouvrir, et de les acheter ou de les vendre pour les liquider.

(25:55) :

Et on peut le faire avant l’échéance. Et c’est pourquoi le fait de détenir une option jusqu’à l’échéance exige cette couche, ou ce niveau d’attention supplémentaire, car on a maintenant une option et l’on doit comprendre ce que l’on peut faire à l’échéance. Est-elle dans le cours? Est-elle hors du cours? Est-elle près du cours? L’atteindra-t-elle d’ici la fin de la journée? Cela exige beaucoup d’attention, ce qui pourrait entraîner des risques. Mais c’est aussi pourquoi j’aime commencer cette présentation en expliquant la valeur extrinsèque, car lorsqu’on achète une option, la valeur-temps travaille contre nous, et lorsqu’on détient une option jusqu’à l’échéance, elle a complètement disparu. Lorsqu’on vend une option, on court le risque de se retrouver dans une situation offrant un potentiel de profit maximal, mais pouvant évoluer de façon négative en tout temps. Donc, le jour de l’échéance de votre option, le risque augmente, ce qui exige une attention particulière. Le risque exige de l’attention. Examinons donc ce qui se passe le jour de l’échéance.

(26:48) :

Dans cet exemple, nous avons des positions acheteur sur options; concentrons-nous là-dessus. Les actions d’ABC sont à 105 $ chacune. Nous allons examiner ce qui se passe lorsqu’on détient une option dans le cours, une option près du cours et une option hors du cours. N’oubliez pas que lorsqu’on détient des positions acheteur, on détient les droits de levée, on peut les exercer et on est aux commandes. Dans ce cas-ci, nous sommes donc les pilotes. Maintenant, si le cours des actions d’ABC est à 105 $, l’option est dans le cours. C’est une option d’achat d’actions d’ABC à 100 $. Dans ce cas, le jour de l’échéance, vous pouvez vendre pour liquider votre option. S’il y a un marché pour 5 $ par action, soit pour un total de 500 $, c’est la première option. N’oubliez pas qu’il faut qu’il y ait un marché. Comme deuxième possibilité, vous pouvez lever ces contrats, mais n’oubliez pas que cela exige du capital. Avez-vous suffisamment de capital ou de pouvoir d’achat pour acheter 100 actions de la société ABC pour 100 $ chacune? Vous pourriez aussi présenter une demande de non-levée. Qu’est-ce que cela signifie? On nous pose aussi souvent cette question.

(27:55) :

Le jour de l’échéance, vous pourriez dire : « Je ne veux pas exercer les modalités de ce contrat, je veux prendre l’obligation et la payer. » Vous pourriez donc présenter une demande de non-levée à votre société, ce qui revient à dire : « J’ai l’intention de régler ces options pour les liquider. Je ne veux tout simplement pas lever ces options. » Cela se produit habituellement lorsque, premièrement, on détient une option jusqu’au jour de l’échéance et que le risque est plus élevé ou, deuxièmement, qu’on ne dispose pas du capital nécessaire pour acheter les actions, ou qu’on n’a pas l’intention de le faire. On souhaite simplement les négocier sur le marché, et on peut voir le risque supplémentaire qui se présente le jour de l’échéance. Ce que votre société peut faire pour vous, et beaucoup de sociétés le font très couramment, c’est de soumettre la demande de non-levée de votre part ou de liquider l’option, parfois sans même que vous le sachiez, peut-être parce que vous détenez cette option dans un compte où il n’y a pas suffisamment de fonds pour la lever.

(28:54) :

Cela pourrait entraîner un achat excessif dans votre compte et de nombreux autres problèmes. Vous n’aimeriez pas vous lever le lundi suivant, ou le jour de bourse suivant, et voir que soudainement votre compte est en situation d’achat excessif ou, dans le cas d’une option de vente, que les actions sont même vendues. C’est ce que nous entendons par risque accru auquel il faut porter attention. Si vous conservez une option proche du cours, ce risque existe toujours, car l’option peut fluctuer dans ou hors du cours très, très rapidement. Et, selon les événements de la journée, certains sont imprévisibles et d’autres, prévisibles ou probables. Vous pouvez tenter de liquider votre option, mais n’oubliez pas que puisque vous êtes détenteur de la position acheteur, votre option n’a plus aucune valeur extrinsèque. Si vous devez vendre l’option pour la liquider, quelqu’un d’autre doit l’acheter, qu’il s’agisse d’un mainteneur de marché, d’une bourse ou de quelqu’un d’autre. Peu importe de quelle façon cela se produit, s’il n’y a pas d’acheteur, vous pourriez avoir de la difficulté à liquider votre option.

(29:52) :

Vous pouvez également lever votre option, ce qui ne serait pas nécessairement logique dans ce cas. Vous pouvez également présenter une demande de non-levée, mais il y a toujours un risque quant à ce que votre société pourra faire, parce que vous détenez une option proche du cours à l’échéance, qui pourrait fluctuer dans le cours en tout temps. Et s’il n’y a pas suffisamment de fonds dans votre compte, des mesures pourraient être prises pour que cela ne se produise pas, ce qui consiste à liquider vos options ou à présenter une demande de non-levée en votre nom. Je vous rappelle que cela pourrait se produire sans que vous en ayez connaissance. C’est un risque que vous courez lorsque vous négociez des options et que vous les détenez jusqu’au jour de leur échéance. La dernière possibilité consiste à détenir une option hors du cours à l’échéance. Votre probabilité d’assignation, ou plutôt d’exercice, est faible à ce stade. Concernant l’exercice, l’Options Clearing Corporation accepte qu’une opération appelée exercice automatique soit effectuée le jour de l’échéance.

(30:42) :

Si votre option est dans le cours d’au moins un cent, c’est ainsi que les chambres de compensation s’assurent que vous receviez cette valeur. Et la seule façon d’éviter l’exercice automatique est de donner des instructions contraires, c’est-à-dire de présenter une demande de non-levée, comme nous en discutions. Vous pouvez présenter une demande de non-levée ou donner des instructions contraires, que votre position soit dans le cours, en dessous ou au-dessus, car la seule personne qui peut prendre cette décision est le pilote. On ne peut pas faire de demande de non-assignation, sinon tout le monde le ferait. Ce ne serait pas logique. Dans ce cas-ci, l’option d’achat à 110 $ est hors du cours de 5 $, mais le cours pourrait fluctuer de 5 $. Ce risque est donc toujours présent. Vous pouvez laisser l’option arriver à échéance, mais si le cours baisse, vous pourriez vous retrouver dans une pire situation.

(31:38) :

Il pourrait se passer beaucoup de choses. Vous pourriez présenter une demande de non-levée, et votre société pourrait subir les mêmes conséquences négatives. Vous devez donc en être conscient. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en conservant une option jusqu’à son échéance, surtout si vous détenez une position acheteur sur option, vous perdez de la valeur-temps et que lorsque vous cédez de la valeur-temps, il s’agit de ce que vous avez acheté pour obtenir cette option, pour obtenir du temps. Vous pouvez également vendre pour liquider du temps, et il faut en être conscient si vous achetez des options. C’est pourquoi les options comportent des risques le jour de l’échéance.

David McGann (32:20) :

Mme Inskip, je vais intervenir de nouveau. C’est une excellente diapositive et vous avez fait une excellente présentation. Je vais poser une question qui pourrait paraître idiote, mais je vais la poser quand même. Sur le graphique, ici, je regarde la ligne où il est indiqué que je détiens une option hors du cours. Y a-t-il un cas d’utilisation dans lequel on peut lever une option qui est hors du cours comme approche, ou à l’échéance? Y a-t-il un cas d’utilisation dans lequel on peut le faire, ou est-ce tout simplement une idée idiote?

Jessica Inskip (32:51) :

C’est une excellente question, parce qu’il y a des cas d’utilisation pour bien des choses, et des exemples ponctuels qui permettront certainement d’approfondir un peu plus la question. Mais, une fois de plus, pour les détenteurs de positions acheteur, ce n’est pas logique. L’exercice automatique a donc lieu lorsque l’option arrive à échéance. Normalement, on cesse de négocier les options à 16 h, heure de l’Est, et pour la plupart des options sur FNB, c’est à environ 16 h 15, puis cela varie pour les options sur indices. N’oubliez pas que les instructions d’exercice correspondent aux modalités de la personne qui est aux commandes, c’est-à-dire le détenteur de la position acheteur. Certains types d’événements peuvent se produire après 16 h, et il y a une fenêtre d’environ une heure et demie où le titre sous-jacent pourrait prendre de la valeur, il pourrait y avoir un gazouillis ou un message sur X, l’ancien Twitter.

(33:41) :

Peu importe comment cela s’appelle maintenant, qui ferait en sorte que le cours du titre sous-jacent prenne ou perde de la valeur, et que ce soit logique que vous, en tant que détenteur de la position acheteur, donniez des instructions d’exercice, car la société de compensation les accepte jusqu’à 17 h 30, heure de l’Est, et c’est la seule circonstance dans laquelle vous obtiendrez quelque valeur que ce soit sur ce titre sous-jacent. Vous ne pourrez pas le liquider sur le marché parce que le marché est fermé. Il s’agit donc d’un événement ponctuel. Cela se produit parfois, mais cela fait aussi vraiment prendre conscience à la personne qui vend une option de ce à quoi elle doit porter attention et du risque lié aux options hors du cours, surtout si elles en sont proches, pas lorsqu’elles en sont éloignées, et pour les titres à bêta élevé comme Tesla ou Nvidia, où quelque chose qui ferait monter en flèche ou baisser le cours du titre peut se produire. Il faut surveiller le titre sous-jacent, surtout lorsqu’on détient une option le jour de son échéance, parce que cela peut se produire.

(34:41) :

Il y a une période d’une heure et demie entre le moment où l’on cesse de négocier les options et celui où les chambres de compensation cessent d’accepter des instructions d’exercice. Et un événement faisant en sorte qu’il serait dans votre intérêt de lever vos options hors du cours pourrait survenir parce que, même si elles étaient hors du cours à la fermeture des marchés, elles ont fluctué dans le cours après la fermeture, et vous avez présenté ces instructions d’exercice, ce qui signifie qu’en tant que détenteur de position vendeur sur options, vous devez rester attentif après le moment où l’option cesse de se négocier et vous concentrer sur ces événements, parce que vous passez maintenant du côté du passager et c’est là que vous pouvez vous faire prendre par surprise, ce qu’il faut éviter. Pour prévenir les surprises liées à la négociation, il faut comprendre à quel moment elles risquent de survenir et faire attention à ce qui nous entoure.

(35:37) :

C’est vraiment ce qu’il faut retenir aujourd’hui. Dans le même scénario, les actions d’ABC sont à 105 $ chacune, vous êtes le vendeur, le passager. Examinons la situation pour une option dans le cours. Vous détenez donc une position vendeur sur option dans le cours, au cours ou hors du cours. Donc, pour votre option dans le cours, vous courez un certain risque, vous avez accepté l’obligation de vendre les actions. Vous pourriez tenter d’acheter pour liquider maintenant, car n’oubliez pas que vous avez vendu pour ouvrir; nous allons faire l’inverse. Nous allons acheter pour liquider et obtenir cette valeur intrinsèque de 5,00 $. J’examinerais donc la question du point de vue du détenteur de position acheteur sur options. Vous pourriez autoriser l’assignation, de sorte que s’il s’agissait d’une option d’achat couverte, vous pourriez permettre le rachat de vos actions, et vous vous êtes donné l’obligation de vendre vos actions à ce prix d’exercice. Ne l’oubliez pas. Ce que votre société peut faire, c’est liquider ces options pour vous, surtout si le risque est élevé ou s’il s’agit d’une option découverte.

(36:33) :

Vous pourriez créer une position vendeur dans votre compte. Il y a de nombreuses exigences et des dépôts de garantie obligatoires pour les options de vente, ce qui comporte un risque supplémentaire. Si vous avez une option proche du cours, vous courrez les mêmes risques. Vous pourriez tenter de liquider la position, mais n’oubliez pas que vous achetez pour liquider, il vous faut donc une contrepartie. Pour chaque opération, il y a un acheteur et un vendeur. C’est là que nous examinons l’offre et la demande et que nous nous demandons s’il y a quelque chose sur le marché. Cela pourrait être difficile, parce qu’il doit y avoir un marché. On s’expose à un risque d’assignation. Ainsi, pour une option d’achat couverte, vous ne voudrez peut-être pas que vos actions soient rachetées. La seule façon d’éliminer le risque d’assignation est de liquider le contrat. C’est la seule façon de faire, parce que vous ne détenez plus la position vendeur sur option qui pourrait être assignée. Votre société pourrait encore liquider l’option pour vous pour les mêmes raisons, c’est-à-dire parce que vous détenez une option dans le cours.

(37:26) :

Maintenant, si vous avez une option hors du cours, et cette fois encore cela dépend à quel point elle est hors du cours, c’est là que vous devez comprendre la façon dont on établit le prix des options et tenir compte de vos préférences personnelles et de vos objectifs. Mais, dans ce cas, l’option d’achat à 110 $ est hors du cours de 5 $ et vous pourriez essayer de la liquider. Il est possible que personne ne soit prêt à acheter une option aussi hors du cours ou, plutôt, à la vendre. Il est possible qu’il n’y ait pas de marché. C’est pourquoi nous parlons d’une tentative, et c’est pourquoi il y a un risque. Vous pourriez aussi laisser l’option arriver à échéance, ce qui entraînerait le risque nocturne dont nous parlions plus tôt à cause du délai d’une heure et demie entre 16 h et 17 h 30, heure de l’Est, pendant que les chambres de compensation acceptent toujours les ordres d’exercice, surtout si vous détenez un titre à bêta élevé, car le risque est plus élevé et votre société peut toujours liquider ces options pour vous.

(38:17) :

C’est moins probable, mais elles en ont le droit, et ce, parce qu’elles ne veulent pas vous mettre dans une pire situation, où vous vendez des actions alors que vous n’en aviez pas nécessairement l’intention, ou que vous vendez des actions à découvert. Bien des choses peuvent se produire dans ce cas, et cela dépend vraiment des circonstances, car même le volume et le risque de ce jour-là peuvent avoir une incidence. Il faut donc évaluer la situation au cas par cas. Ce qu’il faut retenir concerne la situation où vous conservez une option jusqu’à son échéance. Si vous détenez une position acheteur sur options, vous perdez de la valeur-temps. Si vous détenez une position vendeur sur options, vous vous exposez au risque que le cours des titres sous-jacents fluctue de façon défavorable et même si vous aviez atteint votre potentiel de profit maximal, les fluctuations des cours pourraient vous désavantager. Il faut donc être conscient de ce qui se passe le jour de l’échéance.

David McGann (38:59):

Mme Inskip, si vous le permettez, je vais intervenir une fois de plus.

Jessica Inskip (39:01):

Mais bien sûr.

David McGann (39:02):

C’est encore par rapport à la même ligne du bas. Si je détiens une option hors du cours, par exemple si je vends une option qui a fluctué dans le cours, que devrais-je envisager pour prendre la décision de liquider l’option ou d’autoriser l’assignation? Pourriez-vous proposer des critères pour répondre à cette question?

Jessica Inskip (39:30):

Tout à fait, et c’est la question qu’on nous pose le plus fréquemment lorsque nous parlons d’exercice et d’assignation. Dans le cas d’une option de vente, cela dépend vraiment du titre sous-jacent, de votre opinion et de vos objectifs, c’est pourquoi nous commençons cette présentation par la compréhension de votre opinion à l’égard du titre sous-jacent. Pour les options d’achat couvertes, vous détenez des actions, et si vous en détenez, c’est parce que vous vous attendez à ce que le titre sous-jacent augmente d’une façon ou d’une autre. À cet égard, vous avez une stratégie haussière. Avec une option d’achat couverte, vous plafonnez votre potentiel de hausse en vous donnant l’obligation de vendre ces actions à un certain prix d’exercice. Vous devez donc vous poser une question qui est en fait liée à votre thèse de placement et à votre opinion initiale. Dans le cas d’une option d’achat couverte, vous avez d’abord vendu quelque chose hors du cours en vous donnant une certaine marge de manœuvre pour obtenir de la plus-value en capital.

(40:21) :

Vous devez vous demander si vous avez raison de vendre ces actions à ce prix. Car n’oubliez pas que même si elles ont fluctué dans le cours, vous avez tout de même réalisé un gain dans ce scénario, et vous pourriez conserver une stratégie haussière à l’égard de ce titre. Donc, vous voudrez peut-être recréer une option d’achat couverte, ou vous pouvez même la refinancer pour le même montant, ou un montant plus ou moins élevé, selon votre humeur. Ce qui est bien, avec les options, c’est que même si elles sont complexes, nous avons tendance à examiner ce marché en deux dimensions : à la hausse ou à la baisse. Lorsqu’on ajoute des options, on se donne une marge de manœuvre parce qu’on a un échéancier et qu’on peut examiner une chaîne d’options. Il y a beaucoup de données, mais on peut se dire : d’accord, dans quelle direction ai-je l’impression que le cours va fluctuer? Avant quelle échéance et à quel prix? Quelle est l’obligation que je veux créer avec une option d’achat couverte?

(41:12) :

La question est donc la suivante : si vous êtes assigné parce que le titre sous-jacent est passé dans le cours, souhaitez-vous toujours détenir ce titre? À l’inverse, si l’option est proche du cours, ou s’il semble toujours qu’elle arrivera à échéance sans valeur, mais que vous ne voulez pas courir le risque d’une assignation, il pourrait être logique que vous liquidiez cette option, car c’est la seule façon d’éliminer complètement le risque d’assignation en ne détenant plus cette obligation, ou cette option de vente. Et si c’est le jour de l’échéance, vous savez qu’une option n’a généralement que sa valeur exécutable, ou intrinsèque. Alors que si on l’examine avant l’échéance, elle a encore cette composante de valeur extrinsèque qui change, tout simplement, en fonction de la réaction des prix des options.

(42:01) :

Il s’agit donc de voir quelle est votre opinion quant à l’orientation que prendra le titre. La compréhension du fonctionnement de la prime sur les options est un aspect vraiment fondamental de toutes les opérations sur options. J’espère que cela répond à votre question, qui était vraiment excellente, et permet aussi d’expliquer pourquoi il est très important de faire très attention lorsqu’on détient une option de vente. Lorsqu’on détient une option de vente, on s’expose à un risque d’assignation parce qu’on ne contrôle pas la situation et qu’on est le passager, et il faut être attentif à son environnement. Examinons donc quelques scénarios réels, et certains cas ponctuels qui ne se produisent peut-être pas très fréquemment, mais lorsque c’est le cas, il faut absolument en être conscient. Examinons donc des exemples réels, et commençons par une exception, qui, dans ce cas-ci, sera l’assignation liée à un écart rompu. Cela se produit lorsqu’on a plusieurs composantes, une position vendeur et une position acheteur. N’oubliez pas que les détenteurs de positions acheteur sur options sont aux commandes, car ils peuvent lever les options.

(43:01) :

Mais le jour de l’échéance, un exercice automatique pourrait avoir lieu, et les options de vente comportent un risque d’assignation. Par conséquent, lorsqu’on détient une assignation à écarts rompus le jour de l’échéance, le risque augmente, ce qui signifie qu’il faut faire plus attention. Il est donc important de comprendre les scénarios possibles lorsqu’on gère ce type de stratégies. Examinons donc les actions d’ABC à 105 $ chacune, et commençons par l’écart haussier des options d’achat. Vous avez une position acheteur sur option d’achat, donc le droit d’acheter 100 actions d’ABC à 100 $ par action. Vous avez plafonné votre potentiel de hausse à 110 $. C’est-à-dire un prix net global de 4 $. Les modalités de votre contrat de position acheteur sur options vous confèrent des droits que vous pouvez exercer. Il pourrait y avoir un exercice automatique, ce qui signifie que si l’option n’est pas liquidée à l’échéance, vous détiendrez ces actions, tandis que la position vendeur sur options d’achat, dans ce cas, arriverait à échéance sans valeur. Pourquoi est-ce important? Dans ce cas, si on maintient l’écart débiteur ou la position acheteur nette, comme on appelle le solde net acheté, on doit aussi vendre pour liquider la position.

(44:09) :

Vous vous attendez à une position de compensation. C’est pourquoi le risque est défini. C’est pourquoi il s’agit d’une position à risque défini. Vous commenceriez par acheter 100 actions d’ABC au prix de 100 $ l’action. Ce serait l’exercice. Puis, l’assignation automatique consiste à vendre vos 100 actions à 110 $. La compensation de ces deux éléments donnerait un profit potentiel maximal de 10 $. Dans ce cas, vous n’avez pas atteint votre profit potentiel maximal et vous risquez de simplement détenir ces actions. Encore une fois, il faut suffisamment de capital pour maintenir la position acheteur sur les actions, car au départ, la position nécessitait beaucoup moins de capital. Puisque le titre sous-jacent n’a pas atteint votre prix d’exercice plus élevé, vous n’aurez pas votre position de compensation. Il faut donc être particulièrement attentif, et vous pourriez devoir éliminer le risque d’assignation, ou le risque existant. Si l’on renverse la situation et qu’on examine la position vendeur nette lorsque l’écart des options de vente est haussier, il ne faut pas oublier qu’une option de vente comprend un droit de vente. On inverse donc complètement l’équation. On a donc un titre d’ABC que nous avons le droit de vendre à 110 $, parce que nous l’avons vendu.

(45:17) :

Donc, dans la position de vente, on a l’obligation d’acheter, mais c’est plus favorable que le marché. L’action se négocie donc à 5 $. C’est la prime qui est reçue. Votre obligation d’achat entrerait en vigueur, ce qui signifie que vous devriez acheter ces actions. Il est donc très, très important d’en être conscient, et on ne veut pas courir ce genre de risque d’assignation. Autrement dit, lorsque vous avez acheté les options de vente à 100 $, vous l’avez fait parce que si leur cours avait fluctué de façon désavantageuse… Vous avez donc votre position vendeur sur options de vente à 110 $ et vous réaliserez votre profit potentiel maximal lorsque le cours de l’action d’ABC sera supérieur à 110 $. Si vous achetez une position acheteur sur option de vente sur actions à 100 $, c’est au cas où le cours de ces actions fluctuerait de façon désavantageuse.

(46:12) :

Si c’est le cas, votre obligation se déclenchera à 110 $, mais vous aurez une position de compensation pour vendre, ce qui atténuera vos pertes en cas de baisse. C’est pourquoi, individuellement, il s’agit d’une position haussière. Dans ce cas-ci, vous avez un risque d’assignation sur écart rompu, parce que votre option de vente à 110 $ s’est déclenchée lorsque le cours était inférieur de 5,00 $. Il s’agit donc du même scénario, mais d’une obligation plutôt que d’un exercice automatique, et vous seriez tenu d’acheter. Vous conservez la prime initiale, mais vous n’avez pas de position de vente compensatoire. C’est pourquoi il faut être particulièrement attentif lorsqu’on rajoute des couches d’options plus complexes, si vous voulez, et que la fluctuation n’est pas complète. Les mêmes règles s’appliquent lorsqu’on utilise un écart débiteur, comme un écart haussier sur options d’achat : on achète tout de même la composante temporelle.

(47:10) :

Lorsqu’on utilise un écart de taux comme un écart haussier sur options d’achat, on vend tout de même une composante temporelle. En les liquidant avant l’échéance, on élimine les risques comme l’assignation d’écarts rompus, chose qui ne se produit pas souvent, mais qui peut se produire lorsque l’objet de la négociation dépend du choix d’un prix d’exercice proche du cours, etc. Passons maintenant à une autre…

David McGann (47:34):

Mme Inskip, si vous le permettez, je vais intervenir. Je crois que vous avez en partie répondu à cette question. Pour notre auditoire aussi, de toute évidence, nous n’avons pas encore examiné les écarts verticaux en profondeur. Il s’agit d’un futur webinaire que nous avons hâte de présenter à notre clientèle. Mais puisque nous parlons de ce sujet, et que nous utilisons cet exemple aujourd’hui : les assignations sur écarts rompus se produisent-elles fréquemment? Je crois que vous avez déjà laissé entendre que ce n’est pas le cas, mais la partie B de ma question est la suivante : y a-t-il des façons de réduire ce risque lorsqu’on établit des écarts verticaux?

Jessica Inskip (48:08):

Je crois que la partie B est une question très importante, et quant à la fréquence, il n’y a vraiment pas de statistiques à ce sujet. Il s’agit d’une exception parce qu’en réalité, si on examine l’ensemble du volume qui est négocié, dans la grande majorité des cas, il ne s’agit pas d’écarts. C’est pourquoi cela n’arrive pas très fréquemment. Mais lorsqu’on négocie des écarts, l’assignation peut arriver plus fréquemment, selon l’évolution du titre sous-jacent. Je crois donc qu’il est bon de préciser que si cela ne se produit pas fréquemment, c’est parce que ce n’est pas quelque chose qui est négocié très souvent. Maintenant, la partie B : la seule façon d’éliminer le risque d’assignation est de supprimer l’option. Nous avons organisé un excellent webinaire sur les lettres grecques, et nous n’avons pas besoin d’en parler en détail, mais il se produit un phénomène que l’on appelle le risque gamma, qui est un risque de fluctuation directionnelle marquée, ou une perte de valeur-temps qui joue contre nous. Le risque thêta, quant à lui, est un compromis qui a lieu à l’échéance.

(49:09) :

On perd de la valeur-temps, et puisqu’on la perd lorsqu’une option est à l’échéance, cela augmente la sensibilité de l’option au titre sous-jacent, car généralement, le jour de son échéance, il ne lui reste que sa valeur intrinsèque. Ce qui signifie que des fluctuations peuvent avoir lieu le jour de l’échéance pour le détenteur de position vendeur sur options, peu importe s’il y a un écart ou non, et faire en sorte que tout à coup l’option soit dans le cours, auquel cas elle sera assignée même si elle était hors du cours. Pour les détenteurs de position acheteur sur options, cela signifie simplement qu’ils perdent la composante de la valeur-temps. Dans un cas comme dans l’autre, le risque est donc accentué le jour de l’échéance, que vous soyez en position acheteur ou vendeur, ou que vous déteniez plusieurs composantes. C’était donc vraiment une excellente question, qui revient à la compréhension de l’établissement du prix des options, ainsi que des répercussions externes et internes sur le prix qui influent sur la probabilité d’assignation. Cela crée un risque, et conserver l’option jusqu’à son échéance présente un autre risque, mais il y a toujours un risque, que vous soyez en position vendeur ou acheteur.

(50:15) :

Cela dit, c’est avec les options d’achat couvertes que l’assignation anticipée est la plus courante. Lorsqu’on détient des options d’achat couvertes ou que l’on déploie ce type de stratégie, on cherche généralement à ajouter du revenu à son portefeuille, ce que les actionnaires font généralement au moyen d’un dividende. Pour être admissible à un dividende, il faut détenir l’action la veille d’une date X. Cela vous inscrit aux bonnes dates dans les registres. Lorsque vous êtes assigné, souvenez-vous du processus décrit dans la longue diapositive où le détenteur de la position acheteur sur options amorce le tout. Vous ne le savez habituellement pas avant le jour suivant, car l’opération doit passer par votre courtier ou votre chambre de compensation. La chambre choisit un courtier et celui-ci choisit le rédacteur de l’option de compensation. Comme ce processus se déroule pendant la nuit, vous ne savez pas si vous êtes assigné avant le lendemain, ce qui peut vous surprendre, si vous devez détenir le titre sous-jacent à la clôture des marchés la veille de la date X.

(51:12) :

Ce n’est que tôt le lendemain que vous savez si vous avez été assigné. Cela peut surprendre, mais il y a des façons d’examiner votre environnement et de comprendre s’il y a une forte probabilité que cela se produise. Par exemple, si vous détenez ces actions d’ABC à 100 $ chacune, que l’échéance approche et que vous détenez une option d’achat, ou si vous avez une position vendeur sur options d’achat à 102 $, disons. Les actions sont donc à 100 $, tandis que l’option d’achat est à 102 $. Eh bien, si le dividende est supérieur à 2,00 $ par action, ce qui est un exemple extrême, mais c’est l’environnement auquel il faut porter attention, il est plus logique pour la personne qui détient les actions de lever l’option. Vous devez donc vraiment porter attention à la question de savoir si dans votre cas, puisque vous détenez la position acheteur sur options, vous avez un intérêt quelconque à lever votre option plutôt qu’à la liquider sur le marché. Ce qu’il faut examiner, c’est si le fait de détenir cette action et le dividende auquel elle donne droit est plus avantageux que de vendre l’option sur le marché pour la liquider. Il s’agit d’un scénario qui est très probable.

(52:27) :

La question fait l’objet d’un grand débat. J’ai fait des calculs avec beaucoup de gens dans les chambres de compensation, et cela n’a pas de sens à cause de ce qui se passe. Toutefois, les gens le font tout le temps très souvent en raison de la valeur perçue. Pensez donc qu’il est important de porter ce risque à l’attention de toute personne qui détient une position vendeur sur option d’achat avant la date X. Donc, ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut porter attention aux options en position vendeur le jour de l’échéance. Le risque est plus grand pour une option d’achat couverte la veille d’une date X, en plus du risque lié à la date d’échéance.

David McGann (53:05):

Alors, Mme Inskip, je vais encore intervenir. Je crois que vous répondez à ma question, mais je veux que ce soit clair. Les assignations anticipées sont-elles plus fréquentes pour les actions qui versent des dividendes que pour celles qui n’en versent pas?

Jessica Inskip (53:18):

En général, oui. Je n’ai pas les statistiques en tête, mais la probabilité est plus élevée, parce que c’est ce qui permet au détenteur de la position acheteur sur options de profiter d’une valeur supplémentaire qui n’est pas reflétée dans l’offre, ou du moins c’est ainsi que c’est perçu. Et puisque c’est le cas, l’assignation est très probable. Mais c’est une très bonne question. Oui, cela arrive. Cela prend les gens par surprise, particulièrement les titulaires de comptes qui cherchent à recevoir des dividendes. Il suffit de faire quelques calculs. L’offre de l’option est-elle plus attrayante que la valeur intrinsèque, le cas échéant, plus le dividende? Et c’est tout ce que nous regardons, mais c’est une excellente question. D’accord, et il y a une autre situation exceptionnelle. J’aime parler d’assignation inattendue. Il faut donc se rappeler comment l’OCC ou les chambres de compensation reçoivent des instructions pendant cette période d’une heure et demie et publient le cours des actions, qui cessent de se négocier à partir de 16 h. Donc, entre 16 h et 17 h 30, heure de l’Est. Il pourrait se produire un événement désastreux, comme un gazouillis.

(54:25) :

Honnêtement, c’est un exemple qui s’est produit avec Tesla. Pendant cette heure et demie, il y a eu des rumeurs et le cours du titre sous-jacent s’est envolé. Pour les détenteurs de positions acheteur sur options, la seule façon de retenir une quelconque valeur consistait à lever leurs options et à prendre possession des actions afin de les vendre sur le marché des actions à un jour s’ils le souhaitaient ou de les conserver aussi longtemps qu’ils le voulaient. Nous ne connaissons pas les intentions des détenteurs de positions acheteur sur options, mais nous savons qu’il s’agit d’un moyen d’en tirer de la valeur. Et puisqu’il y a un moyen de tirer parti de la valeur, comme dans l’exemple précédent, votre probabilité d’assignation est plus élevée, même si vous pensiez que votre option, votre position, avait été liquidée hors du cours. Dans cet exemple, supposons que vous ayez une position vendeur sur option d’achat d’actions d’ABC à 200 $ et qu’ABC ait clôturé à 195 $ le 31 mars. Donc, à 5,00 $ sous le cours, votre prix d’exercice n’a pas été atteint. Vous avez peut-être une option d’achat couverte et vous vous dites que vous ne vous ferez pas assigner à 16 h, et vous souhaitez à tous une bonne fin de semaine et d’excellentes négociations.

(55:28) :

Dans ce cas, j’ai conservé mes actions. Cependant, après la fermeture des marchés, l’action d’ABC passe à 220 $, et ce avant 17 h 30, heure de l’Est. Pensez au détenteur de la position acheteur sur options, celui qui est aux commandes. La seule façon dont il peut tirer une valeur quelconque de l’opération est de soumettre des instructions d’exercice. Il a le droit d’acheter les actions à 200 $ chacune. Il pourrait les acheter à 200 $ par action. En devenir propriétaire. S’il y a un marché, il pourrait les vendre pour 220 $ chacune sur le marché du financement à un jour. C’est une possibilité. Ou il pourrait les conserver pendant la fin de semaine jusqu’à la séance de négociation normale. Mais il reste que c’est la seule façon pour le détenteur de la position acheteur sur options de tirer de la valeur de ce contrat d’option. Par conséquent, vous êtes exposé à un risque d’assignation surprise, ce dont il faut être conscient et qui fait vraiment comprendre le risque accru lié au fait de détenir une option le jour de son échéance, surtout lorsqu’on détient une position vendeur parce que de nombreux événements pourraient se produire et vous pourriez vous retrouver dans une situation à laquelle vous ne vous attendiez pas.

(56:38) :

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut comprendre les éléments liés à l’établissement des prix et le risque que l’on ne peut vraiment tolérer lorsqu’on négocie des options, surtout le jour de l’échéance. Voilà qui conclut la présentation d’aujourd’hui sur la levée et l’assignation. Je sais que levée et assignation sont des termes que l’on aime utiliser dans le monde des options. Cela peut sembler complexe, mais la base, c’est vraiment simplement de comprendre comment fonctionnent les options, comment leur prix est établi, quels sont les événements qui les entourent, si vous avez intérêt à les lever et, s’il est logique que quelqu’un le fasse, cela signifie que vous serez probablement assigné si vous détenez des options de vente. Donc, les options peuvent améliorer le portefeuille, mais elles sont complexes, ce qui signifie simplement que nous devons mieux les comprendre. Je vous remercie donc d’avoir pris le temps de vous joindre à nous aujourd’hui, je vous en suis reconnaissante.

David McGann (57:40):

Eh bien, merci, Mme Inskip. Je trouve que vous avez fait un excellent travail. De toute évidence, la levée et l’assignation d’options peuvent s’avérer des sujets complexes et, en même temps, lorsqu’on les comprend bien, je crois que l’on peut tous composer avec les échéances en toute confiance. Espérons que ce que vous nous avez appris et les commentaires que vous nous avez présentés aujourd’hui aideront tous les participants. Un grand merci et encore une fois, excellent travail, nous avons hâte de recevoir notre clientèle à nouveau. Dans le cadre de notre prochain webinaire, nous allons aborder le sujet des stratégies à composantes multiples et nous verrons un peu plus en profondeur les écarts débiteurs, que nous avons un peu abordés aujourd’hui grâce à certains des exemples de Mme Inskip. Encore une fois, merci, Mme Inskip, et merci à nos clients. Nous avons hâte de vous revoir lors de notre prochain webinaire sur les stratégies axées sur plusieurs composantes, au cours duquel nous nous pencherons un peu plus sur les écarts débiteurs. Merci. Bonne fin de journée.

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